• Nouveau moyen de transport pour les athlètes olympiques

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• Nouveau moyen de transport pour les athlètes olympiques

Les athlètes du monde entier, qui espèrent des Jeux olympiques purement sportifs et joyeusement compétitifs, disposeront des nouveaux transports chinois, actuellement en phase de démonstration. Démonstration de force, s'entend.

Des athlètes d'un nouveau type et d'un genre musclé défilent actuellement dans les rues, en attendant l'arrivée de la flamme olympique au Tibet.

Nul doute que d'ici là, l'ordre règnera, manu militari.

Au prix de combien d'exactions, d'arrestations, de condamnations ?

Au prix de combien de vies ?

Nul ne le saura, censure oblige.

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• Comment le Tibet est-il devenu un symbole universel ?

Malgré lui sans doute.

C'est un vaste désert, ou presque, inhospitalier, désolé et perdu, abandonné, miséreux, ou presque.

C'est un plateau immense, traversé par les vents, et une réserve d'eau pour toute l'Asie, dont l'Inde et la Chine, - qui a décidé d'assurer sa main-mise sur toutes ses ressources, minières, notamment. Touristiques, aussi, et qui l'eut dit, les bordels prospèrent à Lhassa, paraît-il.

Le peuple tibétain, qui dispose de sa langue, de son écriture, de sa culture, de ses traditions, de sa religion, et de son histoire, a par le passé entretenu des relations souvent harmonieuses avec l'empire chinois, et ses divers dirigeants. Depuis bientôt un demi siècle, la Chine a entrepris de démanteler l'espace tibétain, pour mieux l'administrer, et en exploiter les diverses richesses.

Cette colonisation méthodique, comme ailleurs, a quelques inconvénients, pour la culture autochtone, pour la minorité tibétaine, et pour les libertés publiques et privées. Ici comme ailleurs, la raison du plus fort est toujours la meilleure.

Les Jeux olympiques d'été, attribués à la ville de Pékin pour l'année 2008, ont brutalement donné l'occasion au monde entier d'entendre parler de la situation de l'empire chinois, avec ses brillants résultats économiques, ses grands travaux, sa modernisation accélérée, et son pouvoir désormais sensible à la logique du commerce mondial. La situation du Tibet montre, du même coup, le revers de la médaille, et les aspects insupportables d'une dictature policière musclée, pour ne pas dire féroce.

Du seul fait qu'on puisse, dans le monde entier, "parler" du Tibet, et entendre parler,

voilà que le carcan qui pèse sur toute une population est devenu à la fois visible, et insupportable, pas seulement pour les Tibétains, mais aussi pour tous les démocrates, les partisans de la liberté d'expression, les citoyens respectueux des droits de l'homme. Mais la situation des Tibétains "parle" aussi de celle de tous les exclus, des minorités démographiques ou religieuses, des populations oubliées de la croissance, des ethnies exploitées et rejetées, et, de proche en proche, elle "parle" de tous ceux et celles qui n'ont pas le minimum, - en Chine comme ailleurs.

Evidemment, le CIO n'avait rien vu venir, aveugle et sourd qu'il est à tout ce qui n'est pas son petit commerce juteux.

Bien entendu, les autorités chinoises, elles non plus.

Et voilà comment la situation des libertés, le respect minimal des droits de l'homme et du citoyen, conditionnent désormais la tenue des Jeux olympiques à Pékin, ou leur pure et simple annulation.

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http://www.opendemocracy.net/article/china/democracy_power/tibet_revolt?1

un remarquable article en anglais sur la crise au Tibet, et sur la Chine, du même coup...

http://chine.blog.lemonde.fr/

un blog lisible et agréable, instructif et prudent...

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Et puisque les droits de l'homme, c'est universel, on peut commencer aussi par s'inquiéter de l'état de surpopulation des prisons françaises, indigne, et proposer des solutions, comme ce texte d'un magistrat :
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Prison, la justice au pied du mur, par Dominique Coujard
LE MONDE | 02.04.08

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Un blog SGDG
sans garantie du gouvernement
et parfaitement futile, évidemment
http://pacoalpi.blogspot.com/
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