jeudi 29 juillet 2010

● Petites nouvelles du jour et de la nuit


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● Petites nouvelles du jour et de la nuit



Sous le ciel, exactement

:: Sous le ciel, exactement, de l'énergie circule, depuis la nuit des temps, comme on peut le constater sur cette image produite par un satellite, exploité par l'agence spatiale européenne. L'image représente le fond du ciel, capté tout au long d'une année, et permet d'apercevoir la Voie lactée, et quelques turbulences, dans le spectre de l'infrarouge. 
Quelques zones d'ombre dans ce tableau turbulent permettent d'imaginer qu'il y a encore de belles inconnues, et d'énigmatiques mystères. Quelques grains de silence ponctuent l'horizon, verticales splendeurs. A savourer en levant le nez, quand vient la nuit.

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Une antique galette celtique 

:: On a retrouvé la preuve que la célèbre galette bretonne se déguste, telle quelle, depuis la nuit des temps, et que le fameux jeu de l'oie est une invention celtique, très probablement. La ration ordinaire du joueur moyen était d'une trentaine de biscuits, et la partie se terminait quand toute la galette avait été mangée. Le jeu a par la suite séduit les Romains et les Gaulois, qui aimaient s'amuser, et se distraire. A savourer si vous voulez, et si ça vous chante.

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pict Phaistos

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mercredi 14 juillet 2010

● Petites nouvelles du fameux trou planétaire


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● Petites nouvelles du fameux trou planétaire

:: L'argent rend fou, c'est une évidence méconnue, qui menace directement toute l'économie mondiale, - à commencer par les échanges de biens, de produits, de matières premières, de ressources énergétiques, dont la production et la distribution dépendent d'une évaluation commune que les monnaies devraient permettre. 

Mais quand l'instrument de mesure, trop trafiqué, s'effondre, et perd sa crédibilité, cette incertitude sur les valeurs inquiète naturellement les opérateurs, importateurs comme exportateurs, les producteurs et les consommateurs, dont les moyens de paiement deviennent incertains, voire impossibles à garantir. L'économie, les échanges, se ralentissent alors, parce que tout le monde temporise et retarde ses décisions, vendeurs et acheteurs attendant d'y voir plus clair. 

Marasme, dépréciations, chute des prix, baisse des revenus, on solde, en espérant une embellie, que la montée du chômage ne permet pas, bien au contraire. La crise alimente et nourrit alors le retour de la crise, comme on s'en souvient peut-être. 

:: Quelques incantations plus tard, reviennent les bruits de bottes, puis la guerre, sinistre exutoire. L' Allemagne s'en souvient, semble-t-il, qui craint visiblement le retour de la récession, de la déflation puis de l'inflation, dont la spirale terrible a conduit le monde et l'Europe à la crise de 1929, puis au désastre de la Seconde guerre mondiale. Mais depuis, la guerre, sur notre petite planète, n'a jamais cessé, et elle prélève encore aujourd'hui, chaque jour, son tribut de morts inutiles, et de victimes innocentes. 

La liste des conflits en cours, sporadiques ou récurrents, s'actualise tous les jours, et les motifs de guerre ne manquent pas, la terre, et l'eau, les matières premières et l'énergie, le pain et la nourriture, la pauvreté ou l'injustice, les religions, bien sûr, et le pouvoir, évidemment. D'autres sources de conflit sont moins visibles, ou moins lisibles, dans la courses aux armements, dans la division mondiale du travail, dans le partage planétaire des richesses et des réserves, dans l'urbanisation forcenée, dans la dégradation planifiée de l'environnement, par exemple. 

Nous avons ainsi quelques sujets de préoccupation, dont celui-ci : le système économique global, dominé par la finance, et par ses satellites, industrie, distribution, services, est actuellement incapable de se développer suffisamment pour satisfaire la demande réelle et vitale de la grande majorité de la population. Quelques îlots de richesse, dans un océan de pénurie. Construire les conditions d'un développement harmonieux et équitable des richesses disponibles exige alors une autre politique, une autre gouvernance, un autre modèle, que ceux qui prédominent actuellement un peu partout dans le monde. 
Un autre monde est possible, et il y a urgence.

:: L'argent rend fous ceux qui en manquent désespérément pour simplement survivre, et n'ont que la misère en partage, la faim et le manque de soins, la pauvreté et le manque d'éducation élémentaire, l'absence d'avenir, faute d'un présent supportable et décent. Et la pauvreté, réelle ou calculée, atteint aussi des populations fort nombreuses dans les pays les plus riches, dans les villes grandes et moyennes, dans les campagnes, le quart-monde n'existe pas seulement dans le tiers-monde.

L'argent rend, visiblement, fous ceux ou celles qui en détiennent tant, et tellement qu'il en devient denrée consommable et jetable, et simple artifice pour jouer, sur les marchés financiers, exactement comme au casino. Las Vegas, capitale mondiale de l'argent virtuel, et symbole du rêve américain, - devenir, un jour, peut-être immensément riche, à millions. 

Deux spirales antagonistes s'affrontent et se complètent, une minorité estimable, qui détient toujours plus de richesses, et considère l'économie réelle comme un casino, et une population mondiale, bientôt sept milliards d'humains, dont les besoins réels et vitaux sont, pour l'essentiel, oubliés. Les fameux objectifs du millénaire, réduire la pauvreté, la misère, le manque du minimum vital, aux oubliettes. Puisqu'il fallait sauver les banques, d'urgence, le reste est redevenu accessoire, réduit à l'état de belles promesses pour plus tard.

:: Dans ce tableau surréaliste, quelques-uns imaginent un monde idéal, où tous habiteraient dans le casino, et s'y enrichiraient inévitablement, à force de patience, à la grande joie des propriétaires ravis de la cohue. Las Vegas for ever. D'autres, tout autant idéalistes, admettent que tout le monde ne pourra pas entrer dans le casino global, et proposent d'installer des machines de jeux virtuelles, à peu près n'importe où. Pendant ces passionnantes diatribes, le plus grand nombre a quand même fini par le comprendre, d'expérience : le casino n'est pas la solution, c'est une illusion clinquante, un banal attrape-gogos.

Bien sûr, les propriétaires du casino global, les banques, leurs actionnaires, les financiers, et leurs traders, promettent la main sur le coeur, d'assainir le système, de le moraliser, de lui imposer des règles de prudence, de la transparence et et des réserves. En pratique, il n'en est rien, parce que la spéculation sur les profits potentiels est précisément ce qui alimente le marché financier, par définition. Mais c'est un jeu, une loterie, où quelques gagnants occultent le pillage des ressources, et le détournement de biens et de richesses que le système organise et permet. 

Comme ailleurs, le casino financier a ses profiteurs, ses prédateurs, ses escrocs, et ses victimes, les petits porteurs, petits investisseurs, pigeons piégés par le goût du jeu, l'appât du gain, et parfois le plaisir de perdre, qui donne le sentiment d'avoir du superflu à gaspiller.
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:: L'argent n'est probablement que le symbole d'une promesse, - donne-moi donc ton travail, et tu auras un salaire, - apporte tes récoltes, on verra si elles trouvent acheteur, - prête-moi un bateau, nous irons chercher de l'ébène, contre brillantes pacotilles...

Ainsi nous vénérons le moyen qui nous aliène, et nous rend complices d'une terrible aventure, faite de pillages, de violences, de menaces et de morts. Nous admirons la richesse et les riches détenteurs de millions et de milliards, dont la bonne fortune les désigne inévitablement comme des profiteurs ou des prédateurs, des pillards ou des brigands, ou pire.

Que les possesseurs soient possédés par ce qu'il possèdent ou croient posséder, c'est une très vieille idée. A la fois banale et fatale. Il faudrait sans doute ajouter que la folie de l'argent, ou argyromanie, est une maladie contagieuse, qui n'atteint pas seulement les ploutocrates ! 

● Riches, et vraiment riches ?

:: Par définition, les riches vraiment riches sont celles et ceux qui le demeurent, quoi qu'il arrive, parce que leur richesse ne cesse de croître, mécaniquement, jusqu'à l'effondrement de leur fortune, évidemment...

Les millionnaires en US dollars se portent bien. Ils et elles sont environ 10 millions de millionnaires, à l'échelle du globe, et disposent collectivement d'un revenu net de 39 trillions de dollars. Soit 39 mille milliards de USDollars.  
Un trillion = un million de millions de dollars us : soit mille milliards de dollars. 1 000 000 000 000. 

Dix millions de millionnaires, pour une population de presque sept milliards d'humains, = 0,142% soit 1,42 millième de la population, 142 personnes dans une ville imaginaire de 100 000 personnes, un tout petit groupe. 

Si le PIB mondial s'élevait environ à 70.000 milliards de dollars, chiffre 2008, à vérifier, ce millième de la population disposerait d'environ 55% de la richesse totale produite dans le monde ?! On croit rêver, et on refait le calcul.

Diverses sources indiquent un PIB plus bas, aux alentours de 60 000 milliards de USDollars. En tenant compte de la crise mondiale. Ce qui porte la part des millionnaires du globe à : 65% du PIB mondial !!! 


:: Et la fortune des ultra-riches continue de croître, malgré la crise économique, ou plus probablement grâce à elle. 
En 2009, le revenu net des ultra-riches s'est accru de 21,5 %, celui des simples millionnaires en dollars US a cru de 18,9 %. Ne pas confondre l'épargne ordinaire, et la grande fortune, le salaire du plus grand nombre, et le revenu des vraiment riches, qui profitent vraiment des mécanismes du système, et toujours plus. 

En clair, les grands prédateurs n'ont pas souffert de la récession, destruction de richesse vive que la planète a subie, ni du renflouement à coup de milliards du système financier en folie. 
Ils sont parvenus, au contraire, à augmenter encore leur poids dans l'économie, et leurs profits. 
Félicitations.

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● Haïti, six mois après le séisme du 12 janvier dernier

Six mois après le séisme de magnitude 7  qui a tué environ 230 000 Haïtiens et détruit la capitale Port-au-Prince, la situation dans les zones touchées reste insoutenable. Plus de 1,6 million de sinistrés survivent toujours dans des conditions dramatiques, entassés dans des camps "provisoires". Sans aucune perspective de relogement décent. 

L'action internationale a sans doute permis jusqu'ici d'éviter la survenue d'épidémies majeures, grâce à la distribution d'eau potable et de nourriture, et à l'organisation de soins d'urgence. 

Pour le reste, tout reste à faire, pour sortir ce petit pays de 9 millions d'habitants de la misère noire, de la malnutrition endémique, du chômage, de la précarité permanente, de la corruption, de la violence, de l'impuissance du gouvernement et de l'Etat, des conséquences de l'assistance, et de l'absence de moyens.

La communauté internationale a promis des moyens, à hauteur de 10 milliards de dollars pour reconstruire. Mais dans la réalité, seuls deux pays ont débloqué des fonds, le Brésil et la Norvège, pour 2 % de la somme promise. 

Après la saison des pluies, celles des cyclones, qui s'annonce. 

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● Quelques ressources parmi d'autres :








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● Un parangon de vertu. 

Lavé de tout soupçon, blanchi avant même toute procédure, confirmé comme parfaitement honnête et compétent, maintenu dans ses fonctions de ministre du Travail, avec toute la confiance du président, libéré cependant de la charge de trésorier de l'UMP, quand même,  - en l'espèce, que demander de plus ! Une commission d'étude, sans rire ?

Malgré les bonnes paroles d'un président lui aussi au dessus de tout soupçon, et quelque peu oublieux de ses propres révérences et fréquentations, quelques vilaines questions demeurent, toujours présentes sur la place publique. 

Il semble bien, par exemple, que l'emploi de l'épouse du vertueux, par le gestionnaire de fortune, lui aussi vertueux, et même obligeant, contre une petite remise de décoration, entre autres, ce n'est pas seulement une banale maladresse, mais une faute.
La concussion est un délit, la prise illégale d'intérêts, de même. 

Quant au dit gestionnaire, obligeant, vertueux, décoré et plein d'entregent, il semble bien, par exemple, qu'il a contribué, allègrement, et pour la milliardaire, à l'organisation d'une évasion fiscale d'un montant de quelques dizaines de millions d'euros.  Encore une petite calomnie, et un petit mensonge, sans doute !

Depuis, la presse souligne d'autres affaires, à peine douteuses, dont la vente désintéressée d'une parcelle de la forêt domaniale de Compiègne, et de l'hippodrome du Putois, à une société de courses, avec laquelle sa vertueuse épouse aurait quelques liens, - mais là encore, tout est légal ? ! 

Sans blague !

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:: Clymène et Thétys ? UBS ? Luxalpha ? Access International Advisors ?  Madoff ?
Des sociétés catastrophes ? Des paradis fiscaux, des bidouilles et des embrouilles, - misère, voyez-vous ça ! ?

Quant à la vraie Téthys, celle de la légende grecque, titanesque, elle est la prolifique, épouse et soeur d'un Océan mythique et incestueux, et sans doute la mère d'un fabuleux panier de crabes, entre autres merveilles.



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jeudi 8 juillet 2010

● Une rumeur, un ragot, une calomnie ?

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"Le Temps présent veut que chacun supporte le Grand Fardeau"
c'est-à-dire la dette nationale pharamineuse, 
que le bon peuple n'en finit pas de rembourser
© Château de Versailles

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● Une rumeur, un ragot, une calomnie ?

" Bettencourt : Woerth aurait reçu 150.000 euros pour la campagne de Sarkozy " ? ? ?
Dont les 2/3 en provenance de comptes suisses ?
La police aurait retrouvé la trace d'une somme de 50.000 euros, mais pas celle des enveloppes kraft qui vont avec...
Quant aux comptes en Suisse, ils existent bien, et ils ont au moins servi à une jolie évasion fiscale, semble-t-il.
Voilà certes quelques indices concordants, mais en l'absence de preuve tangible, le doute devra profiter au "présumé innocent".

Mais que donc pourrait-on reprocher au trésorier de l'UMP, en charge des finances de la campagne présidentielle, - si les jolies enveloppes kraft ont disparu, sans laisser de trace ? Rien, évidemment, - pas vu, pas pris...
Quant aux comptes de campagne électorale de 2007, ils ont été agréés, et l'élection de Nicolas Sarkozy a été validée. Jusqu'à preuve du contraire, le trésorier-ministre, toujours présumé innocent, d'autant plus qu'il n'a jamais mis les pieds en Suisse, ou presque, contrairement à son épouse, peut-être.

Des versements en liquide, des dons manuels discrets, du recel d'évasion fiscale, - impossible !
Pures calomnies, ou purs mensonges, il est blanc comme neige, et pas né de la dernière pluie. Quant à Nicolas Sarkozy, qui ne fume pas le cigare, et n'aime pas vraiment le caviar, il défend sans hésiter son trésorier, son ministre du Budget, devenu, grâce à ses talents, son ministre du Travail, et toujours trésorier de l'UMP.

Il n'a bien sûr jamais vu la moindre enveloppe kraft, Nicolas Sarkozy, et des dîners d'affaires, inutile de nier, quand on est avocat d'affaires, et de surcroît candidat aux élections présidentielles, c'est purement banal, et parfaitement légal.

Eric Woerth et Nicolas Sarkozy sont donc dans le même bateau, "tout est parfaitement légal", il n'y a donc rien de rien à leur reprocher, - jusqu'à preuve du contraire.
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● La milliardaire, le ministre, le président.

C'est un conte pour les enfants vertueux, pas de quoi en faire un plat.
L'histoire se passe, comme le veut la légende, au beau pays de Cocagne. Un pays où tout est légal, ou presque.
Il se trouve que la milliardaire, un peu chenue, qui ne manquait de rien, aimait donner de l'argent, à ceux qu'elle aimait bien, et comment lui reprocher cette générosité, pratiquement désintéressée.
Le trésorier, qui n'était pas encore ministre, mais simple trésorier, reçut sans doute quelque contribution, mais parfaitement légale, évidemment, pour la campagne présidentielle d'un candidat, qui n'était pas encore président.
Et là, comme par miracle, mais grâce aussi à la générosité de la dite milliardaire et de quelques autres, le candidat devint président, et le trésorier devient ministre. Tout était parfaitement légal, évidemment.

Puis le président, qui avait été élu pour enrichir le pays, décida, comme il l'avait promis, d'enrichir les riches, pour qu'ils enrichissent le pays, et on vota un bouclier fiscal, exemplaire, pour rassurer les riches, et même les rembourser, quand ils avaient trop d'impôts à payer. Ce qui devint légal, parfaitement.

La milliardaire, du même coup, reçut un petit chèque, de la part du Trésor public, d'un joli montant, environ 30 millions d'euros. Sauf erreur ou omission.
C'est ainsi que sa générosité désintéressée fut bien récompensée.

Moralité, un bienfait n'est jamais perdu.


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Or, il advint que le pot-au-roses fut découvert, si l'on peut dire, et que le bon peuple se posa des questions.
La droite pure et dure au service des plus riches, et réciproquement, une surprise ?
Tout était légal, sauf quelques détails, trop compliqués pour les enfants.

● Ainsi, le trésorier ministre en chef du budget obtint, par pure amitié, du gestionnaire des comptes de notre vénérable milliardaire, un emploi de conseillère pour son épouse... Mais celle-ci finit par démissionner, - on se demande pourquoi, - et par se mettre, dit-on, au service du divin Hermès, patron des marchands et des voleurs !


● Ainsi, le président, qui connaissait tout Neuilly, plaisante commune, laissa entendre qu'il suivait l'affaire, fort belle et juteuse exportatrice de cosmétiques, du point de vue juridique, s'entend, tandis que le pauvre trésorier-ministre faisait semblant de n'y rien connaître, ou de n'en rien savoir, le pauvre !


● Ainsi, on découvrit que finalement, sur les conseils avisés d'un gestionnaire astucieux, notre milliardaire avait quelques réserves cachées, de l'autre côté du Lac Léman, pour échapper au fisc, qui bien sûr n'en savait rien de rien. Enfin, si !
Mais on faisait semblant de n'en rien savoir, et depuis quelque temps.
Un simple oubli, par inadvertance, comment le reprocher à un homme politique si complètement intègre, qui avait tant clamé et réclamé contre le fameux secret bancaire de nos voisins suisses ! La presse helvète en ricane encore...


Quant au président, rien à craindre, il ne peut être poursuivi, durant son mandat, en tant que chef de l'Etat. Depuis la révision constitutionnelle de 2007.
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Le point de vue, fort modéré, de Maître Eolas, assez indulgent, lui aussi.

Quelques nouvelles d'Hermès :

Le palmarès des fortunes, 2010.

Quelques proverbes autour du bienfait

"Sarkozy meilleur ami des riches et des puissants ."
Dans l'édito du Monde, qui craint pour la démocratie, malmenée, et menacée.

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● Des affaires, une affaire, quelles affaires ?

Les uns à charge, les autres à décharge, on évoqua quelques vilains délits,
plus ou moins supposés, plus ou moins probables, jusqu'à preuve du contraire.

Accusations sans preuve, diffamation,
collusion, corruption, concussion,
complicité et recel d'abus de faiblesse,
détournement frauduleux de fonds privés,
dissimulation de dons manuels, et d'avantages en nature,
évasion fiscale et complicité d'évasion fiscale,
fraude au financement d'un parti politique,
complicité de financement illégal,
prise illégale d'intérêt, prévarication, trafic d'influence,
recel d'évasion fiscale, et non-dénonciation de fraude,
tricherie comptable, confusion d'intérêts, escroquerie,
truquages et dissimulation de comptes de campagne électorale...
 - Mais là, il y avait prescription !
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Pure médisance, en somme,
d'ailleurs, les petites enveloppes kraft étaient vides,
et si elles existaient, les voilà magiquement disparues,
aux oubliettes, et personne n'a jamais pu les retrouver.

Ouf !

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jeudi 1 juillet 2010

● En attendant l'orage qui vient...

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En attendant l'orage qui vient...

Affaire Woerth : la belle affaire !

Pendant que la dette publique de la France grimpe allègrement vers des sommets inégalés, - plus de 80 % du PIB, et continue de s'aggraver, pour atteindre 1.535 milliards d'euros, un record, en hausse de 46 milliards sur le seul premier trimestre 2010, le gouvernement de Nicolas Sarkozy aurait promis d'économiser 100 milliards d'euros, sur les trois ans qui viennent.
A lui tout seul, il bat tous les records, aucun doute. Mais qui va payer l'addition, déjà pharamineuse ?

Pendant la débâcle colossale, et le fiasco permanent de la politique sarkozienne, le spectacle continue. 
Et les charmes évidents de la milliardaire la plus riche de France défrayent la chronique : nombreux sont les artistes qui ont su profiter de la bonne aubaine, la liste des heureux bénéficiaires ne manquera pas de susciter l'admiration, sinon la convoitise.

- Que vient faire, au beau milieu de cet épique scandale, l'actuel trésorier général de l'UMP ?

Un certain Eric Woerth, qui dispose évidemment, pour occuper ces vitales fonctions, de la confiance de l'appareil politique présidentiel. Mais rien, bien sûr, le parti du président de la République, comme les autres, a tant de généreux donateurs, dans le cadre de la loi républicaine, que le trésorier ne peut pas contrôler tous les chèques, non ?

Droit dans ses bottes, cet élève de l'éminent Alain Juppé, dévoué serviteur d'une droite bien droite et de bon aloi, a bien sûr accepté les fonctions de ministre du Budget, belle promotion pour l' alors méconnu maire de Chantilly, honorable petite ville de l'Oise. Et il poursuit alors, sans penser à mal, ses fructueuses activités de trésorier général de l'UMP, et donc de collecteur de fonds pour l'appareil politique du président au pouvoir.

Après tout, c'est un grand spécialiste de la finance, de ses pompes et de ses oeuvres.
Mars 2010, nouvelle promotion, le voilà ministre du Travail, de la Solidarité, et de la Fonction publique, et en charge du considérable dossier Réforme des retraites. Nonobstant, il reste trésorier de l'UMP, et délégué général du club Premier cercle, qui réunit quelques généreux donateurs. Et pourquoi un homme politique de droite et bienveillant n'aurait-il pas quelques amis ?

Peut-on parler de connivence, de naïveté, de mansuétude désintéressée, de cécité ou de faiblesse coupable, de conflit d'intérêts, ou d'arrangements bien commodes et légèrement douteux ? Rien d'illégal, clame-t-il. Le ban et l'arrière-ban de la droite présidentielle volent à son secours, comme s'il en était besoin.

Notre valeureux ministre et présumé innocent n'était, au grand jamais, au courant de rien, ou presque. Juré, craché !

L'Oréal, Bettencourt, Clymène, de Maistre, jamais entendu parler ? Peugeot, des lingots, connait pas ? Hermès pas plus que le Fouquet's... Liliane, Françoise, Florence, que de grâces inconnues... Un hôtel de la Monnaie, où ça ?

Rien que des rumeurs !
D'ailleurs, il n'a rien à se reprocher, rien fait d'illégal, et il a le soutien éminent et lumineux d'Estrosi, de Besson, d'Hortefeux, tout le gratin, entre autres, sans oublier Fillon et Sarkozy...
Astucieux, il ajoute naïvement qu'il n'a rien fait, rien de rien, pour empêcher un contrôle fiscal, ni l'inverse, d'ailleurs.
Le ministère confirme, en totale transparence, et sans rire.
Enfin un ministre irréprochable, intègre, honnête, exemplaire de probité, un perle rare.

Un scandale ? Où ça ? La gauche socialiste aurait-elle perdu la boussole ?
Aucun doute, Nicolas Sarkozy aurait même pensé à lui comme prochain Premier ministre, dit-on.
Et lui qui s'y voyait déjà ? Encore une petite promesse ! 
Pauvre petit soldat...
Tout le monde peut se tromper.

Mais comment ne pas remarquer une fois de plus, la collusion du pouvoir et de l'argent, de la droite classique et de la finance, la confusion évidente des intérêts de ces honorables membres d'un même milieu, - comme à l'ordinaire ?
Joli milieu, tellement plein d'amis.
Et on prétend que l'argent n'a pas d'odeur !


Et un résumé de l'histoire édifiante de cette belle affaire, à suivre :
ou ici :

Un fiasco peut en cacher un autre.

L' Assemblée nationale, qui dispose d'une Commission des affaires culturelles, n'avait rien à faire de mieux que d'auditionner en urgence l'entraîneur et sélectionneur de l'équipe de football française,le président démissionnaire de la fédération de football, et à huis clos, voyez-vous ! On a la culture qu'on peut. Un peu de distraction, en attendant la discussion épineuse du prochain budget, peut-être ?
A moins qu'il ne s'agisse, grandeur nature, d'un pitoyable psychodrame, où le pays peut contempler la caricature exemplaire d'une gouvernance déconnectée, de privilégiés éhontés, d'une équipe démonétisée, d'un pouvoir épuisé par le fiasco permanent d'une politique injuste et injustifiée, d'une scène mondiale où la France ne sait pas jouer son propre rôle, mais court à la ruine et la faillite.
Bref, un jeu de rôles, pas drôle.

Un autre monde est possible, d'urgence !

Un blog autour du Forum social européen, qui se tient ce 1er juillet, à Istanbul

Et quelques chiffres édifiants

La Banque mondiale a mis en ligne ses données, et c'est assez instructif :

blogue 010710 

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