jeudi 8 juillet 2010

● Une rumeur, un ragot, une calomnie ?

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"Le Temps présent veut que chacun supporte le Grand Fardeau"
c'est-à-dire la dette nationale pharamineuse, 
que le bon peuple n'en finit pas de rembourser
© Château de Versailles

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● Une rumeur, un ragot, une calomnie ?

" Bettencourt : Woerth aurait reçu 150.000 euros pour la campagne de Sarkozy " ? ? ?
Dont les 2/3 en provenance de comptes suisses ?
La police aurait retrouvé la trace d'une somme de 50.000 euros, mais pas celle des enveloppes kraft qui vont avec...
Quant aux comptes en Suisse, ils existent bien, et ils ont au moins servi à une jolie évasion fiscale, semble-t-il.
Voilà certes quelques indices concordants, mais en l'absence de preuve tangible, le doute devra profiter au "présumé innocent".

Mais que donc pourrait-on reprocher au trésorier de l'UMP, en charge des finances de la campagne présidentielle, - si les jolies enveloppes kraft ont disparu, sans laisser de trace ? Rien, évidemment, - pas vu, pas pris...
Quant aux comptes de campagne électorale de 2007, ils ont été agréés, et l'élection de Nicolas Sarkozy a été validée. Jusqu'à preuve du contraire, le trésorier-ministre, toujours présumé innocent, d'autant plus qu'il n'a jamais mis les pieds en Suisse, ou presque, contrairement à son épouse, peut-être.

Des versements en liquide, des dons manuels discrets, du recel d'évasion fiscale, - impossible !
Pures calomnies, ou purs mensonges, il est blanc comme neige, et pas né de la dernière pluie. Quant à Nicolas Sarkozy, qui ne fume pas le cigare, et n'aime pas vraiment le caviar, il défend sans hésiter son trésorier, son ministre du Budget, devenu, grâce à ses talents, son ministre du Travail, et toujours trésorier de l'UMP.

Il n'a bien sûr jamais vu la moindre enveloppe kraft, Nicolas Sarkozy, et des dîners d'affaires, inutile de nier, quand on est avocat d'affaires, et de surcroît candidat aux élections présidentielles, c'est purement banal, et parfaitement légal.

Eric Woerth et Nicolas Sarkozy sont donc dans le même bateau, "tout est parfaitement légal", il n'y a donc rien de rien à leur reprocher, - jusqu'à preuve du contraire.
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● La milliardaire, le ministre, le président.

C'est un conte pour les enfants vertueux, pas de quoi en faire un plat.
L'histoire se passe, comme le veut la légende, au beau pays de Cocagne. Un pays où tout est légal, ou presque.
Il se trouve que la milliardaire, un peu chenue, qui ne manquait de rien, aimait donner de l'argent, à ceux qu'elle aimait bien, et comment lui reprocher cette générosité, pratiquement désintéressée.
Le trésorier, qui n'était pas encore ministre, mais simple trésorier, reçut sans doute quelque contribution, mais parfaitement légale, évidemment, pour la campagne présidentielle d'un candidat, qui n'était pas encore président.
Et là, comme par miracle, mais grâce aussi à la générosité de la dite milliardaire et de quelques autres, le candidat devint président, et le trésorier devient ministre. Tout était parfaitement légal, évidemment.

Puis le président, qui avait été élu pour enrichir le pays, décida, comme il l'avait promis, d'enrichir les riches, pour qu'ils enrichissent le pays, et on vota un bouclier fiscal, exemplaire, pour rassurer les riches, et même les rembourser, quand ils avaient trop d'impôts à payer. Ce qui devint légal, parfaitement.

La milliardaire, du même coup, reçut un petit chèque, de la part du Trésor public, d'un joli montant, environ 30 millions d'euros. Sauf erreur ou omission.
C'est ainsi que sa générosité désintéressée fut bien récompensée.

Moralité, un bienfait n'est jamais perdu.


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Or, il advint que le pot-au-roses fut découvert, si l'on peut dire, et que le bon peuple se posa des questions.
La droite pure et dure au service des plus riches, et réciproquement, une surprise ?
Tout était légal, sauf quelques détails, trop compliqués pour les enfants.

● Ainsi, le trésorier ministre en chef du budget obtint, par pure amitié, du gestionnaire des comptes de notre vénérable milliardaire, un emploi de conseillère pour son épouse... Mais celle-ci finit par démissionner, - on se demande pourquoi, - et par se mettre, dit-on, au service du divin Hermès, patron des marchands et des voleurs !


● Ainsi, le président, qui connaissait tout Neuilly, plaisante commune, laissa entendre qu'il suivait l'affaire, fort belle et juteuse exportatrice de cosmétiques, du point de vue juridique, s'entend, tandis que le pauvre trésorier-ministre faisait semblant de n'y rien connaître, ou de n'en rien savoir, le pauvre !


● Ainsi, on découvrit que finalement, sur les conseils avisés d'un gestionnaire astucieux, notre milliardaire avait quelques réserves cachées, de l'autre côté du Lac Léman, pour échapper au fisc, qui bien sûr n'en savait rien de rien. Enfin, si !
Mais on faisait semblant de n'en rien savoir, et depuis quelque temps.
Un simple oubli, par inadvertance, comment le reprocher à un homme politique si complètement intègre, qui avait tant clamé et réclamé contre le fameux secret bancaire de nos voisins suisses ! La presse helvète en ricane encore...


Quant au président, rien à craindre, il ne peut être poursuivi, durant son mandat, en tant que chef de l'Etat. Depuis la révision constitutionnelle de 2007.
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Le point de vue, fort modéré, de Maître Eolas, assez indulgent, lui aussi.

Quelques nouvelles d'Hermès :

Le palmarès des fortunes, 2010.

Quelques proverbes autour du bienfait

"Sarkozy meilleur ami des riches et des puissants ."
Dans l'édito du Monde, qui craint pour la démocratie, malmenée, et menacée.

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● Des affaires, une affaire, quelles affaires ?

Les uns à charge, les autres à décharge, on évoqua quelques vilains délits,
plus ou moins supposés, plus ou moins probables, jusqu'à preuve du contraire.

Accusations sans preuve, diffamation,
collusion, corruption, concussion,
complicité et recel d'abus de faiblesse,
détournement frauduleux de fonds privés,
dissimulation de dons manuels, et d'avantages en nature,
évasion fiscale et complicité d'évasion fiscale,
fraude au financement d'un parti politique,
complicité de financement illégal,
prise illégale d'intérêt, prévarication, trafic d'influence,
recel d'évasion fiscale, et non-dénonciation de fraude,
tricherie comptable, confusion d'intérêts, escroquerie,
truquages et dissimulation de comptes de campagne électorale...
 - Mais là, il y avait prescription !
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Pure médisance, en somme,
d'ailleurs, les petites enveloppes kraft étaient vides,
et si elles existaient, les voilà magiquement disparues,
aux oubliettes, et personne n'a jamais pu les retrouver.

Ouf !

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::     Un blog SGDG
sans garantie du gouvernement
et parfaitement futile, évidemment  http://pacoalpi.blogspot.com/
ou encore, si vous voulez http://pacoalpi.posterous.com/
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::     Et quelques textes de référence :
http://www.scribd.com/people/documents/21977
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