vendredi 28 mai 2010

● Hebdomadaires miscellanées

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● Hebdomadaires miscellanées

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● Voyage sur une autre planète

Sur le site des Etonnants Voyageurs, un festival qui invite à découvrir le monde et son village, quelques écrivains haïtiens évoquent l'avenir de leur terre, lors de leur visite à Saint-Malo. 


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● Kaléidoscope

Un site à ne pas manquer : de la guitare, de la poésie, quelques textes et images choisis, de l'humour, plein d'idées bien tournées...


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● Musiques

Un astucieux lecteur de partition midi, concurrent et différent de Anvil studio
voir le guide mode d'emploi en français


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:: Ecouter Couperin, et ses "barricades mystérieuses", quelques versions intéressantes


et si vous voulez le très fidèle fichier au format midi, c'est ici :

deux versions au choix.

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D'autres encore ici


ce lien pour qui fréquente fessebouc...

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● Balivernes à tous les étages

"Le capitalisme d'après la crise sera éthique ou ne sera pas", déclare courageusement le patron du Groupe Publicis dans les pages du vertueux journal Le Monde. 
Surprise totale, enfin du prêchi-prêcha bien pensant.
Car les jeunes, les jeunes bien sûr, seront vigilants pour qu'il le soit, et sinon... 
Exit capitalismus horribilis, - ni éthique, ni moral, alors dehors !
Allons, pas chiche !

L'illusion serait d'imaginer sans doute que la crise aurait eu lieu, si le capitalisme ne l'avait pas organisée, provoquée et produite, parce qu'il en tire profit, et pour en tirer profit. Intrinsèque, la crise.

L'illusion serait d'imaginer que le capitalisme peut se passer de la crise, du chômage, de la pauvreté, des guerres et de la misère, de l'exploitation et du servage, dont il tire ses richesses. Vous avez dit valeur ajoutée, sans rire ?

L'illusion serait d'imaginer que nous sommes incapables d'organiser un monde sans crise et sans capitalisme, sans exploitation et sans exploiteurs de tout poil, sans les capitalistes et sans leurs commensaux.
Allez, pas chiche !

Le monde des affaires, bourré d'intelligence subtile, et rempli de conseillers vertueux, va donc se moraliser, grâce aux publicitaires, qui éclairent la route d'un monde meilleur pour les affaires, -  par les temps qui courent, il était temps.

Un avenir radieux s'ouvre devant le capitalisme mondial, pour peu qu'il soit raisonnable, soucieux du développement durable, de la transparence,  et des citoyens responsables, bref, des valeurs éthiques, - ce qui ne fait évidemment aucun doute.
Allons, sans blague !

Dès lors, les publicitaires vont, pour changer radicalement de grille de lecture, - devinez quoi !, - "repenser et réinventer le rêve que nous offrons aux consommateurs". 
Ouf, qui l'eut dit ? 
Enfin du rêve, et offert gracieusement, comment refuser une si belle promesse !

Il est de bon ton, et prudente vertu, de vilipender la crise, et ce qui va avec, la débâcle, la dépression, la dette, le mensonge, et quelques discrets bonus, bien vite cachés comme il se doit, parmi les parapluies dorés des paradis fiscaux, tiens donc ! 

Il est usuel dans ces cas douloureux d'accuser les voisins des pires turpitudes, surtout si ça ne mange pas de pain, voyez sans les nommer les Américains du temps de George W., et les vilains Grecs, qui occultent leurs dettes grâce aux vilains banquiers américains, c'est très mal ! 

Voyez tous ces escrocs, grands et petits, voyez ces magnifiques arnaques, pleines de générosité, seulement pour les naïfs, voyez ces utopies, trop risquées, géniales mais perverties, voyez le résultat, ordinaire, d'un monde guidé par le capitalisme, et la course au profit.
No future, Mr. Dollar !

Mais si l'on suppose que le capitalisme moribond n'est pas tout à fait mort et enterré, grâce à ces recommandations extrêmement pertinentes et profondes, il lui faudrait quand même … "une croissance forte et des profits solides !" 
Et sinon ? La crise, peut-être ? What else ?

Il s'agit toujours de créer de la richesse, - pourvu qu'elle soit bonne, la pauvre !
Dans le fond, le vrai capitalisme, c'est la réussite individuelle pour le bien de tous ! 
Sans oublier la générosité, ajoute notre vénérable oracle, dont la plume tremble à peine devant tant de bonnes idées.
Ben voyons !

Quelques méchantes langues avancent qu'il était urgent que notre auteur prenne sa retraite, et qu'elle sera dorée.
Enfin un histoire morale, qui finit bien, - voilà qui fait du bien à quelques-uns, nul doute.
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● Emploi, salaire, retraite, - non, mais quoi encore ?

Les plans d'austérité se suivent et se ressemblent, en Grèce, en Angleterre, en Espagne, en Italie, et bien sûr en France, liste non close, dans l'espoir de faire oublier la gabegie fabuleuse, "nécessaire" pour sauver les banques, la finance, les profits, les actionnaires, et au final, le système capitaliste tout entier... Par nature, les prédateurs nourrissent des commensaux, qui leur servent de porte-voix. 

Et pendant ce temps-là, la situation de la grande majorité de la population mondiale se dégrade, pas seulement en Occident. Se serrer la ceinture, vieille rengaine, pendant que quelques-uns se frottent les mains.

A bien regarder, la vie ordinaire programmée par le système, - un emploi, aléatoire, un salaire, précaire, une retraite, minuscule, et parfois misérable, - non, ça ne suffit pas.
Ou plutôt, ça suffit comme ça. Alors, on arrête tout et on recommence ?
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● Une citation pour résumer la question...

"La vision du monde capitaliste moderne proposée par Jean de Maillard(1) se révèle véritablement la seule adéquate. Non seulement les entreprises libérales, qu'elles soient industrielles ou financières, s'organisent explicitement pour dérober le fruit de la production des milliards d'esclaves que le système oblige à travailler à son profit, mais les institutions d'Etat, se présentant aujourd'hui comme protectrices, cachent sous cette étiquette la volonté de permettre à ces mêmes entreprises de poursuivre leurs pillages et travail de mort en toute tranquillité."

Une société fondée sur le brigandage de la pire espèce
par Jean-Paul Baquiast - 20/04/2010

Un site plein d'intelligences, d'automates, et d'informations actuelles, à découvrir et explorer, superbe.

Et la présentation d'une réflexion passionnante, pour les questions qu'elle pose.
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● Vous avez dit "arnaque" ?
(1) "The racket will just go on !"


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● Sauver la planète, et même l'humanité ? C'est du roman, évidemment...
Tout un roman, dont quelques chapitres offerts, Siècle bleu, par Jean-Pierre Goux

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blogue 280510
‎28 ‎mai ‎2010
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::     Un blog SGDG
sans garantie du gouvernement
et parfaitement futile, évidemment
http://pacoalpi.blogspot.com/
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::     Et quelques textes de référence :
http://www.scribd.com/people/documents/21977
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dimanche 23 mai 2010

● Les Brèves de jour ...

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● Les Brèves de jour ...

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Passionnant !

Une bibliothèque de l'Unesco, mondiale

L'Unesco a mis en ligne une bibliothèque mondiale d'objets remarquables, à visiter patiemment, pour le plaisir de la découverte. Ce qui intéressant, de surcroît, c'est l'architecture du site, qui permet des recherches multiples, par thèmes, sources, lieux, dates, environ 1260 documents vous attendent.


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Trop facile !

Le mammouth ricane, - des rapports, des livres blancs, des projets de réforme, il en a digéré des tonnes et des tonnes...
La Cour des comptes vient de publier un rapport sur l'état du système scolaire français, plutôt critique.
En trois années d'études, d'auditions, de mémoires et autres comparatifs, la Cour a produit un document d'environ 200 pages.
Dont cinq propositions, assorties de treize recommandations fort excellentes.

Question de mathématiques appliquées, niveau CM2, voire 6ème.

A.
Si l'on considère qu'il faut trois années de travail pour produire 13 recommandations pour sauver le système scolaire français, calculer combien de temps a consommé la production de la dernière recommandation en question, la treizième.

B.
Le rapport fait 200 pages, qu'il a fallu trois années pour écrire. Combien de temps aura pris l'écriture d'une seule page, en supposant des journées de travail d'une durée de huit heures, et des semaines de 35 heures ?
Nota : par définition, les années comptent 52 semaines, travaillées 35 heures, et les personnels de la Cour des comptes bénéficient de six semaines de congés payés annuels, en moyenne.

C.
Le ministre de l'éducation nationale s'est fendu d'une réponse pleine d'humour, en neuf petites pages, que l'on peut trouver à la fin du rapport de la Cour des comptes.

Question subsidiaire :

- Quelle aurait été la longueur théorique du rapport de la Cour, si la réponse du ministre avait fait douze pages, et si l'on suppose que les documents sont strictement proportionnels à l'intérêt que le ministre leur porte...
- Calculer le taux de réponse du ministre au travail de la Cour des comptes.

...

Le texte complet du rapport public de la Cour des comptes sur l'Education nationale,
"l'éducation nationale face à l'objectif de la réussite de tous les élèves".

On notera la disparition capitale et opportune de la majuscule au mot éducation.

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Récréation !

Mayra Andrade, une réussite musicale remarquable
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Et une autre !


Diana Krall, une voix, un piano, du jazz ; en concert à Rio

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Quelques ressources techniques :

Une mines d'astuces en ligne : des sites pour remplacer les logiciels !
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Et quelques images fort sages :
... vénérables /foutaises/ croyances !


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Et une image moins sage :

Dans la série des désastres improbables, la terrible image d'un incendie de landes en Bretagne, telle qu'illustrée sur le site 20minutes.fr, par un concours amusant de circonstances, - à petites causes, grands dégâts !

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blogue du 23 mai 2010


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dimanche 16 mai 2010

● Repérages divers, en attendant l'été !

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● Repérages divers, en attendant l'été

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● Deux doigts d'austérité, à la rigueur ?

Mais s'il ne faut pas prononcer le mot, - la rigueur, quelle horreur !, la langue dispose de quelques délicieux synonymes :

austérité,
contrainte,
cruauté,
diminution,
dureté,

exactitude,
fermeté,
force, énergie,
froideur,
imposition,

inclémence,
inexorabilité,
inflexibilité,
insensibilité,
intransigeance,

minutie,
nécessité,
pénibilité,
pénurie,
précision,

privations,
régularité,
répression,
restrictions,
rigidité,

rigorisme,
rudesse,
sévérité,
soin,
tenue,

vaches maigres, etc...

:: Bien sûr, nous n'éviterons pas d'avoir à rembourser la dette publique que nous avons laborieusement creusée au fil des temps, avec des déficits publics de plus en plus exorbitants, - et le sort de la Grèce, de l'Irlande, de l'Espagne, du Portugal, et de quelques autres, au bord de la cessation de paiements, nous guette, quoiqu'en disent nos stratèges époustouflants.

Merci qui ?

Voir aussi :

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● Pour se changer les idées !

Créer votre propre musique, un petit outil assez amusant
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Quelques exemples et variantes :
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● Visiter l'expo Cartier-Bresson au MoMA, c'est ici :




Et retrouver Miro, toujours selon le musée d'art moderne de New York, le MoMA,


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● Vous aimez les illusions ?
Mais oui !
En voici quelques-unes, étonnantes.
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● Kitsch, et réussi, "In the mood for love", un film de Wong Kar-wai.




Une musique de film signée Michael Galasso,
et quelques images du film

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A suivre, peut-être...

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blog 160510

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Documents

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vendredi 7 mai 2010

● Brèves de saison ●



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● Brèves de saison ●

:: Trois ans déjà !
Trois ans de petit clapotis !
Trois années, un siècle, en réalité, de faux semblants.

Ô combien de merveilles,
débitées la main sur le coeur, la réforme, la rupture, le changement,
les promesses à n'en plus finir, la croissance, le pouvoir d'achat, la justice, la laïcité,
et tant d'autres, laissées au bord du chemin, - dont il ne reste au final qu'un bien joli bouclier fiscal, coûteux pour les finances publiques, et fort profitable pour les seuls plus riches, merci beaucoup...

Entre temps, certes, il a fallu "sauver" à coup de milliards le système financier international, pas moins, c'est-à-dire les banques, les banquiers, leurs profits, leurs produits déjantés, leurs bonus, leurs parachutes dorés, leurs nécessaires traders, mais encore les assureurs embarqués dans le crédit sans fonds, sans garanties, et n'oublions pas quelques discrets paradis fiscaux, qui ont dû promettre un peu plus de discrétion, certes.
Tant de belles promesses, là aussi.

La Chine "communiste" sur le papier, l'Inde, le Brésil, la Corée, le Japon, et quelques autres dragons ont évidemment choisi de soutenir le dollar, commerce oblige, permettant ainsi aux USA de se refaire, timidement, une santé sur le dos du reste du monde.

Avec un bel appétit, les financiers américains et britanniques attaquent l'euro, et les dettes souveraines, n'ayant plus peur de rien, et pas grand'chose à perdre au jeu. Pourquoi donc se priver des petites spéculations profitables, et d'astucieuses manipulations, voyez les fameuses agences de notation, et l'ingénieuse sérénité désintéressée du FMI, qui promet des crédits, libellés en dollars, un vrai miracle !

On en oublierait la dette sans fonds, et sans garanties, des institutions américaines, Trésor public américain en tête, entre autres, et la fiction désastreuse d'une économie mondiale qui produit, devinez quoi, toujours plus de richesses pour les plus riches, aux commandes, et quelques restes à partager, parcimonieusement, pour le reste de l'humanité. Selon la bonne vieille règle des 80/20, - 80% des richesses pour 20% de la population, et 80% de la population que se partage plus ou moins les 20% qui restent...
Ah ! Le beau système !

Il faut dire que ce mirifique "pouvoir" a des valets parfaitement rodés, des bonimenteurs patentés et choisis pour leur talent inénarrable à vendre des vessies au lieu de lanternes, et des dollars contre des euros, ou l'inverse, selon.

Bling ! Bling !
Notre excellent Nicolas, que la droite la plus bête du monde appelait de ses voeux, espérant un sauveur, voit sa cote de popularité sombrer dans le calamiteux, - deux citoyens sur trois ne lui font plus confiance, malgré tous ses clinquants boniments, ou justement, à cause d'eux.
Car après tous ses exploits mirifiques, il promet de sauver, - encore ! - la Grèce, à la veille de la faillite ; dans la foulée, l'euro, dans de vilains draps ; et demain, l'Espagne, le Portugal, l'Irlande, … dont les finances publiques sont au plus mal.

Non, ne parlons pas de la France, tout va bien, ou presque, dans un monde gris, glacial et givré, on va juste "geler" les dépenses publiques, et produire un petit plan de redressement, - un programme de réduction des déficits courants, - exemplaire. Grisantes perspectives.
N'allez pas surtout dire ni tenir "rigueur", on va seulement pomper un petit peu d'argent "là où elle est", cette fois-ci, ce sera dans les retraites !

Sans doute le brillant Nicolas, dit le Petit Clapotis, espère-t-il couvrir d'un voile pudique (et intégral ?)* les conséquences pharamineuses de sa déplorable "gouvernance" : faire oublier ses méchants résultats, abyssaux, le déficit public, les dettes de l'Etat, leur coût croissant, qui absorbe toujours plus, pré-consomme la maigre et fictive croissance, faire oublier les budgets, toujours aussi incontrôlables, mais encore le chômage, la défiance de la fonction publique, échaudée, celle des agriculteurs, des magistrats, des policiers, des gendarmes, des médecins, des personnels infirmiers, …

Bref, le malaise généralisé, dans un pays désabusé et déçu d'avoir choisi un si médiocre représentant d'une droite usée et déconsidérée.

*Vite, un loi sur la burqa, pour rassurer la droite de la droite, une priorité !, - une de plus...

Trois ans auront suffi. Largement suffi... Il lui reste deux longues années, à peu près.
Pour se refaire ?

Même le très sérieux journal Le Monde se moque allègrement d'une présidence brouillonne, d'un président impérieux et débridé, mais qui voudrait re-devenir, aux prochaines échéances présidentielles, un candidat "présentable", - sans rire.

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Tout savoir ou presque sur la dette publique de la France :

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samedi 1 mai 2010

● Une perle en Orient

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● Une perle en Orient

Shanghai 2010, une exposition universelle pour étonner la Chine, - l'évènement est d'importance, puisque notre excellent président n'a pas manqué de s'y précipiter, dûment accompagné de son excellente épouse, - pour inaugurer le pavillon français.
Les Chinois furent charmés, dit-on, de voir en chair et en os, la chanteuse, une vedette internationale.
Le vice-président de la Corée du nord était également invité.
Mais curieusement, pas le dalaï lama, toujours soupçonné par Pékin de n'être qu'un espion bouddhiste à la solde de la CIA !


● Vu sur France 5

Tout le monde aime la Chine, une émission VRAIMENT remarquable, et à ne pas manquer :


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● Pauvres canards

Marée noire gigantesque dans le golfe du Mexique. Les côtes de la Louisiane sont à nouveau menacées d'une catastrophe.
Le président Obama annonce sa visite, mais la Maison blanche ne précise pas s'il compte y prendre un bain ... de foule, ou de fioule.

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● Pauvre Charles, un an de prison

Charles Pasqua, gaulliste historique, ancien mentor de l'actuel président de la République, après quelques affaires obscures, avait fini par se voir accusé de diverses malversations, commises alors qu'il était ministre de l'Intérieur, et il vient d'être sauvagement condamné par la justice française, avec un an de prison, - mais sans amende, c'est toujours ça.
Complicité d'abus de biens sociaux, et recel, semble-t-il.
Quant à la peine de prison, elle est avec sursis.

L'AFP ose parler d'une justice d"exception, à propos, il est vrai, de la Cour de justice de la République, qui l'a quand même condamné. Le pauvre condamné peut toujours se pourvoir en cassation, s'il désire vraiment démontrer sa totale innocence... Allez, chiche !




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● Découvertes

Quelques idées passionnantes sur l'état des sciences, un petit panorama.



● Un blog à explorer

Il y a des Auvergnats sympas. Mais pas tous.
Celui-ci, oui.

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● Et pour ne pas oublier

Le 1er mai, c'est d'abord une histoire de luttes, et une journée de grève en souvenir des combats des travailleurs, contre l'exploitation des ouvriers, et pour une durée maximale du travail, autrefois de huit heures par jour.

Il serait temps de passer à la semaine de huit heures, ce qui permettrait de donner du travail à toutes et tous, et d'améliorer vraiment les salaires... Voyez le temps de travail et le salaire des grands patrons, qui n'ont pas même le temps de se fatiguer...

TRAVAILLER MOINS pour GAGNER PLUS reste un slogan d'avenir, à l'heure où le chômage dépasse 10% des actifs.
Le travail, ça se partage.

Travailler moins longtemps et gagner plus, reste d'une brûlante actualité, à l'heure où le gouvernement se prépare à rogner les retraites, en douce. Celles des fonctionnaires, évidemment, comme celles du secteur privé.

La fête du travail, vraiment ?

Non,
- la fête des travailleurs, des jeunes et des chômeurs, sans oublier les retraités, qui sont aussi des travailleurs et des travailleuses,
- la fête des luttes contre l'exploitation,
... et un petit brin de muguet, si charmant, ne va pas suffire à calmer les esprits.

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‎samedi ‎1er ‎mai ‎2010
blogue 010510
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