samedi 31 octobre 2009

● Vous prendrez bien une petite douche ?



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● Vous prendrez bien une petite douche ?

Aux frais de la princesse, qui n'est pas regardante, comme chacun sait.
Pour la somme de 245 000 euros, un prix hors compétition... D'autant plus que la douche en question n'aura strictement servi à rien, sauf à augmenter la facture inutilement, et à faire jaser les gazettes d'ici et d'ailleurs.

La présidence française de l'Union européenne, de juillet à décembre 2008, a sans doute permis au monde entier de voir et d'admirer l'insondable ingéniosité de l'immense talent du président français toujours en exercice, mais l'excellence a un prix, finalement. Exorbitant. Une somme de l'ordre de 170 millions d'euros, selon la Cour des comptes.

Notre très vénéré n'économise ni sa salive, ni les deniers publics, en l'occurrence près d'un petit million d'euros par jour pendant six mois. Exemplaire ? Dans ce total, on distingue quelques dépenses somptuaires, quelques invitations euphoriques, au tarif pharaonique, quelques infractions à la législation sur les marchés publics, des erreurs de gestion, d'organisation, et de planification... Sans compter la douche, fastueuse.

Mais le gouvernement fait gentiment remarquer qu'il aurait pu dépenser encore plus, et jusqu'à 180 millions d'euros, qui étaient programmés. Ah ! On a - donc - économisé 10 millions d'euros, ... et notre très excellent ministre du Budget, avec humour et cynisme, estime qu'il n'y a pas lieu de rougir d'un tel mirifique résultat.
En effet... Puisque la réalité est bien pire, et qu'elle s'annonce carrément plus funeste.


● Aucune raison de rougir, vraiment ?

L'accumulation catastrophique des déficits et de la dette publics est quand même à porter au crédit, ... si l'on peut dire, de ce gouvernement inconséquent. Mais c'est l'économie et les ménages français qui en rembourseront l'addition, dont ils se retrouvent débiteurs malgré eux. Certains commencent donc à trouver de mauvais goût cette plaisanterie un peu trop longue, et un peu trop lourde.
La douche était froide ?

Abus de confiance, détournement de biens ou de fonds publics, favoritisme, prise illégale d'intérêts, malversations, forfaiture, concussion, trafic d'influence, la liste des exactions qui guettent le cercle des élus peu scrupuleux est sans doute assez longue, mais que dire de la manipulation systématique de l'opinion publique ?
De la dilapidation des fonds publics, au profit d'intérêts privés ?

Pour embrouiller un peu les cartes, et lancer un nouveau nuage de fumée, nous aurons donc un grand débat "national" sur l'identité nationale, et les préfets sont priés de réciter leur leçon, deux doigts d'idéologie nationale, et le petit sur la couture du pantalon, sans doute.

A la surprise générale, l'identité française, qui ne se réduit pas à une carte nationale d'identité, pourrait se révéler plus coriace et moins nationaliste que ne le croient nos bons stratèges.
La douche risque d'être un peu chaude, peut-être ?


● La gabegie pour les uns, la pénurie pour les autres, comme d'habitude.

Pendant que le gouvernement dépense sans compter pour protéger les riches, et surtout les plus riches, à coup de bouclier fiscal, d'exonérations diverses et variées, et pour préserver les banques, les actionnaires, les spéculateurs avisés, et le système financier, comme chacun sait, la situation des familles les moins aisées continue de se dégrader, et de s'aggraver notamment en raison de la montée spectaculaire du chômage, qui produit, devinez quoi, - une aggravation de la précarité.

Résultat, les familles qui ont du mal à payer leur loyer seraient près de 1,8 million, et 500 000 parmi elles seraient en situation d'impayés.

Heureusement, le gouvernement a promis qu'il allait sérieusement envisager de prochainement respecter la loi, qu'il a lui-même fait voter, sur le droit au logement opposable, - une géniale idée qui n'a qu'un inconvénient, elle fonctionne aussi bien que cautère sur une jambe de bois. C'est à dire pas vraiment.

"Soyez les premiers à bénéficier de la loi !", peut-on lire sur une publicité... Ah ! Tiens ?


● Pour corser le spectacle, on nous promet quelques réformes, encore et encore...

Celle de la taxe professionnelle, qui va tenter de mettre au pas les collectivités territoriales, et de contourner la Constitution, qui prévoit qu'elles demeurent maîtresses de leurs recettes.

Celle de la taxe carbone, dont les modalités pratiques vont certainement améliorer la justice fiscale, on n'en doute pas une seconde.

Et celle, enfin, du financement des retraites, qui demandera quelques talents d'équilibriste, pour faire comprendre au bon peuple que l'Etat ne peut quand même pas tout payer, et qu'il va donc falloir mettre la main à la poche, - plus et plus longtemps.

Quelques douches en perspective, à n'en pas douter.


● Abus de position dominante, manipulation de l'opinion, discret chantage, EdF ne manque pas d'air.

Pour obtenir de nouveaux subsides, et des augmentations de tarif, il suffit d'annoncer la pénurie, justement pour le milieu de l'hiver, pour cause d'opérations de maintenance dans les centrales nucléaires de production électrique, - et comme par hasard, pendant les grands froids ? Sans blague ? Délester, pour délester le client.

De qui se moque-t-on, au fait ?
Du public, trop dépendant de l'énergie électrique pour ne pas oublier la menace nucléaire permanente,
- des actionnaires, qui oublient volontiers les charges délaissées en comptabilité et reportées à la charge des générations futures,
- de l'Etat et de ses hauts-fonctionnaires, supposés contrôler cette machine incontrôlable ?

Du service public, en tout cas, c'est une évidence, et ce n'est pas nouveau, déprécier pour brader, privatiser pour redistribuer le bien public aux intérêts privés, c'est une ficelle de la droite la plus classique, et ça commence à bien faire.


● Quelques procès à l'horizon.

Abus "possible" d'emplois fictifs, de fonds secrets, d'informations falsifiées, sans oublier les bonnes affaires bien trop rentables, les trafics d'influence et autres, les petits détournements de tout type, pas toujours repérés.
Depuis les fameux diamants, rien n'a changé, et la classe politique française a régulièrement affaire avec la Justice, - mais comment est-ce possible !!!

Après les affaires, Clearstream, Pasqua, Villepin, Chirac, ... on attend la suite du feuilleton avec une impatience désolée. Il faut dire que l'indépendance de la Justice demeure un principe essentiel de la Constitution, un bien commun inaliénable de la République, un droit fondamental précieux et nécessaire, par les temps qui courent.

Tiens, nous aurions donc en commun des principes, des valeurs, des droits, et pas l'intention de les abandonner en pâture au premier venu, fût-il paré des plumes d'une droite vraiment décomplexée !?


● En guise de lot de consolation, une bonne nouvelle...

Les grands patrons français ont, paraît-il, d'excellents salaires.
En 2008, le revenu moyen annuel des cinquante patrons les mieux payés s'élevait en moyenne à 3,8 millions d'euros, soit "240 fois le Smic". Chacun.
Record d'Europe, selon le magazine Capital.

No comment.
On ne va quand même pas augmenter le Smic et les minima sociaux pour rétablir un peu de justice sociale, puisqu'on vous dit qu'il n'y a plus d'argent, qu'on a déjà presque tout donné, et même un peu plus, aux plus riches, aux banques, à quelques groupes industriels en perdition, et au système financier, pour sauver le capitalisme !


□ □ □

● A ne pas manquer un joli billet sur l'hygiène présidentielle, - si, si !
http://www.maitre-eolas.fr/post/2009/10/27/L-hygi%C3%A8ne-n-a-pas-de-prix


● Quelques images délicieuses du Caravage, à feuilleter avec admiration.

Caravaggio, l'oeuvre complet
http://www.taschen.com/lookinside/00358/index.htm


● Un billet édifiant sur la diplomatie britannique, quelques opinions secrètes et dévoilées
http://www.rue89.com/2009/10/27/les-ecrits-tres-peu-diplomatiques-des-ambassadeurs-de-sa-majeste-123420

□ A écouter, dans un anglais joliment classique, sur BBC radio.
http://www.bbc.co.uk/programmes/b00n85qk


● Sur la re-fondation du système capitaliste, une organisation mondiale pas vraiment performante, il s'écrit depuis plus de deux siècles, bien des élucubrations plus ou moins vertueuses, et pas toujours sans conséquences. Pour le meilleur, rarement, pour le pire, plus souvent, malheureusement.

Une discussion qui vaut le détour, si la question vous intéresse :
http://peyrelevade.blog.lemonde.fr/

□ □ □

● Précisément passionnant.

Sans doute l'économie mondiale court-elle au chaos, n'ayant rien changé, ni rien résolu.
Chômage, faillites, débâcle des industries, aggravation de l'appauvrissement des pays pauvres, etc.
Dans une revue de presse sur la Chine et son actualité, les propos récents de Jacques Attali sur l'état du monde sont cités, en rubrique Littérature...
En effet, une bonne part du texte cité relève de la fiction, de la prospective, ou encore de la spéculation.
Même à supposer que le capitalisme en déroute devienne un peu moins toxique, et qu'un modèle économique viable émerge finalement, les questions demeureront, inchangées, pour encore quelque temps.

http://toutsurlachine.blogspot.com/2009/10/litterature-survivre-aux-crises-par.html

Ou lire encore ici :
http://www.lexpress.fr/actualite/economie/crise-s-mode-d-emploi_798410.html


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blog 31 10 09

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:: Un blog SGDG
sans garantie du gouvernement
et parfaitement futile, évidemment
http://pacoalpi.blogspot.com/
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:: Et quelques textes de référence :
http://www.scribd.com/people/documents/21977
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mercredi 28 octobre 2009

● Un petit jeu gratuit, avec un milliard à gagner ! ●



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● Le chiffre du jour : sept


Un petit jeu gratuit, avec un milliard à gagner !


- Seven Billion People Project
-
Projet Sept Milliards d'Humains

:: Les chiffres sont magiques, paraît-il. Le chiffre sept ne l'est pas moins que les autres.

Imaginez, comme si c'était un jeu de rôles, qu'il y a autour de la table, sept personnes.

Ni une de plus, ni une de moins, juste sept personnes.
Vous avez une chance sur sept d'être l'un d'eux !

Qui donc sont ces sept personnages ? Vous avez le choix, bien sûr, d'imaginer et de décrire ces sept étonnantes personnes, comme vous voulez, - leur profil, leur caractère, leur âge et leur sexe, leur nom, leur habitat, leur style de vie, leur métier, leurs habitudes, leurs centres d'intérêt, leurs goûts alimentaires, leurs préférences, etc. Sept portraits, pour commencer.

Sept personnages autour d'une table, ronde, - ovale, si vous préférez.
Ils sont sept et conversent, échangent librement des propos, des informations, des anecdotes, des échos.
Chacun et chacune raconte une histoire, la sienne, peut-être, à tour de rôle. Bientôt sept histoires, semblables ou différentes, se déploient ou se déclinent, autour de la table.

Soudain, l'un des sept, indécis jusque là, se lance. L'indécis, c'est son nom.

En fait, il raconte sa véritable histoire, - n'ayant ni travail, ni toit, ni espoir d'en trouver, il a faim, tout simplement, mais faim depuis si longtemps qu'il en est malade, de faim, de misère, d'épuisement.

Voilà, c'est tout ce qu'il avait à dire, ce personnage-là, de sa condition d'être humain.
Il pourrait en dire plus, mais non, il n'en a d'ailleurs plus la force.

- Que disent, que font alors les six autres personnages, à votre avis ?

- Vont-ils et elles s'organiser pour trouver une réponse, et si oui, comment ?

- Que se passe-t-il, sinon ?



...
Au moins six scénarios sont alors possibles,
- décrire le plus optimiste, et le plus sombre permet alors d'imaginer ce qui pourrait se passer, si par chance il arrive quelque chose, quelque évènement, quelque variante.

Si aucune solution viable n'est trouvée, chaque joueur, chaque personnage prend à son tour, la place de l'indécis, jusqu'à ce que chacun et chacune ait joué son rôle, le sien propre et celui de l'affamé.

Le jeu s'achève quand l'affamé indécis n'a plus faim, et qu'il peut vivre une vie digne et décente, du point de vue de tous, et en particulier du sien...
Le jeu s'achève quand il n'y a plus de perdant !




Ce jeu de rôles n'est pas un devoir de vacances, c'est un jeu. Améliorable, si vous voulez.
Ce n'est pas non plus le thème d'une rédaction, ce serait plutôt l'image de la réalité, sur laquelle il n'est pas interdit de réfléchir :
nous serons bientôt 7 milliards d'humains, aux environs de 2012,
et aujourd'hui, 1 milliard d'humains souffrent de la faim, entre autres.


Un petit jeu, et un milliard à gagner !


Demain, vous allez croiser, peut-être, sept personnes, ou plus, et chaque fois que vous compterez la septième, imaginez qu'à l'échelle de l'humanité, elle est en train de souffrir, de faim et de malnutrition, de manque d'eau potable et de soins, qu'elle n'a ni toit, ni travail, et que sa vie est une vie de misère. Une sur sept, exactement, sans oublier le reste, et l'absence d'avenir, d'éducation, et d'espérance.

Depuis le temps, les organismes caritatifs, les institutions humanitaires, les bonnes oeuvres en tout genre, ont simplement servi d'alibi et de caution pour ne rien changer, sauf la bonne conscience des si généreux donateurs.

Bon, et si on arrêtait de jouer aux hypocrites ?



Texte Open source. Commentaires bienvenus.
Transposition, adaptation, traduction, utilisation
de ce dispositif ludique et pédagogique entièrement libres.



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blog 28.10.09



● ● Microcosmique, mais pas triste...

● Non, le Parti communiste français n'est pas mort, il bouge encore...


:: Selon une dépêche de l'AFP, Marie-George Buffet a demandé, par écrit, le 26 octobre, à la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, le retrait d'une publicité institutionnelle pour la promotion du fromage de Cantal.


La dite publicité, financée sur fonds publics, montrerait une femme abandonnée sur le bord de la route, et le jour de son mariage, pour avoir "oublié" le dit fromage. Sexiste, juge le PCF, qui prône par la même occasion le partage des tâches et la non-violence à l'égard des femmes.
Et on oublie le fromage ?

Le débat avance, lentement, mais profondément, camarades !



● Non, la droite française n'oublie, elle, ni le fromage, ni le dessert...


:: Ni le beurre, ni l'argent du beurre.

Les discussions farfelues vont bon train, sur le budget 2010, le déficit de plus en plus lourd, la dette de plus en plus coûteuse, les allègements fiscaux, de plus en plus contestables.

Jusqu'à ce que l'effet systémique de cet emballement devienne incontrôlable, ingérable, insupportable, - nous y sommes presque, paraît-il.
A ce moment-là, le seul remboursement du coût de la dette c'est-à-dire des frais bancaires induits absorbera toute la croissance potentielle, entraînant les finances publiques et le pays tout entier dans une spirale de récession récurrente et de plus en plus profonde.

Léger malaise, pas du tout "vagal".


:: Donc, en gros, tout le monde est d'accord, il va falloir trouver de l'argent quelque part, - mais surtout pas dans la poches des plus riches.
"Ce serait contre-productif !", assurent nos experts.

La bonne idée, ce serait même de supprimer l'ISF, qui ne sert presqu'à rien, mais bien sûr !
L'impôt sur la fortune, imposer les sur-profits, vous n'y pensez pas, quelle horreur !
Taxer les plus-values "latentes", peut-être, à la rigueur, en échange ?

Enfin un impôt complètement virtuel, ce qui va sans doute nécessiter des études sérieuses, non ?



:: Le petit jeu de bonneteau continue allègrement dans les couloirs du Parlement.

Baisser les impôts sur le revenu, mais laisser filer en contrepartie les impôts locaux, et les taxes indirectes, c'est bon pour l'image, non ?

Du grand spectacle à la petite semaine.

Supprimer une taxe professionnelle, par ici, ajouter une taxe carbone, par là, annoncer dans la foulée des plans de relance, d'urgence, et des subventions exceptionnelles, et des aides directes, et un grand emprunt, - le tout jusqu'à la nausée.




● Guignol ! Attention au gendarme !


:: Pendant ce temps-là, les licenciements, les restructurations, et le chômage atteignent des sommets, - les chiffres officiels indiquent : 3 923 200 chômeurs, à fin septembre, et le ministère de l'Economie prévoit que "la tendance à la dégradation" de l'emploi devrait se poursuivre, pendant encore plusieurs trimestres.


Grâce à la politique visionnaire de cet excellent gouvernement, grâce à l'efficacité sans comparaison des mesures exceptionnelles, des plans d'urgence, des plans de relance, des commissions en tout genre, et des priorités réaffirmées à tout-va, et jusqu'à plus soif, - la destruction d'emplois, comme on dit élégamment, ne s'est jamais aussi bien portée.


Nous aurons donc, sans doute d'ici à la fin de l'année, quelque 4 millions de chômeurs.

Joli résultat, non ?

En fait de pouvoir d'achat, d'emploi, de revalorisation du travail et des salaires, en fait de réformes, et de ruptures, ce seul chiffre suffit à définir d'un trait les fameuses promesses, et, du même coup, les soi-disant valeurs de la droite, - décomplexée, en effet.


Il y a bien sûr tromperie sur la marchandise, et certes, escroquerie en bande organisée, - dans les coulisses on entend même le rire pas du tout discret de quelques banquiers, pas mécontents, eux.

Restent quelques ombres au tableau, quelques fissures dans la façade, quelques malaises parmi les classes dites moyennes, une fonction publique et des services publics qui se délabrent, ... plus 4 millions de chômeurs.
Autant d'électeurs, et de familles, qui trouvent sans doute que la plaisanterie a assez duré, au demeurant. On nous annonce que la situation va continuer à s'aggraver, "pendant encore plusieurs trimestres".

Joli tableau, non ?


A moins, évidemment, de revoir sérieusement les règles du jeu.
D'urgence ?



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lundi 26 octobre 2009

● Dans la revue de presse du jour et de la nuit


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Sans blague !

● Dans la revue de presse du jour et de la nuit



Rejeton de présence. Et donc, pour poursuivre le passionnant feuilleton qui permet d'oublier le reste, notre vénéré président ne verra pas son fils méritant présider la Défense. Celui-ci se contentera d'y être désigné comme administrateur, et sans doute d'y recevoir comme il se doit, non seulement des petits jetons de présence, - c'est mieux qu'à la Fac de Droit, ça, - et dans le même temps, quelques avisés conseils, de la part de quelques hauts fonctionnaires diplômés et chevronnés.

Visite d'études. La Direction générale de l'Etablissement public d'aménagement de la Défense, pleine d'égards pour le jeune élu méritant et talentueux et courageux du Conseil général des Hauts-de-Seine qui convoitait innocemment sa présidence, - et a courageusement renoncé, devant le tollé général, - avait prévu d'organiser une petite visite d'études, pour le rejeton présidentiel.
On envisageait Montréal, une grande ville, pleine de promoteurs audacieux, d'investisseurs astucieux, et d'intermédiaires diligents.
Finalement la visite en question est repoussée sine die, quelques conseillers ayant suggéré d'attendre que le talentueux jeune homme ait obtenu sa deuxième année de Droit, et que l'atmosphère municipale de Montréal se soit légèrement assainie.
Et pourtant, si l'on en croit la presse, il y avait matière à étudier...

http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2009/10/25/a-quelques-jours-des-municipales-montreal-secouee-par-les-scandales_1258557_3222.html

http://www.ledevoir.com/2009/10/24/273264.html
http://www.ledevoir.com/2009/03/26/241799.html

In cauda venenum. Les belles âmes qui constituent le gouvernement de la République et de son président très vénéré ont reçu pour instruction, paraît-il, de défendre les "valeurs" qui sont les leurs, c'est-à-dire les valeurs d'une droite décomplexée, nationaliste, patriotique sinon, réactionnaire, et libérale, paraît-il, traditionaliste, bien sûr, et parfaitement fière d'elle-même, - à défaut de l'être de ses résultats.

● C'est ainsi, entre autres, que la privatisation rampante du système de santé se poursuit, allègrement, avec la disparition programmée de 180 blocs opératoires, le dé-remboursement des certaines spécialités, l'augmentation prévue des cotisations des mutuelles complémentaires, du délai de carence pour les arrêts maladie, et tutti quanti. Quant au vaccin, le fameux vaccin, n'en parlons plus, c'est d'ores et déjà un fiasco splendide et fort coûteux.

● C'est ainsi que l'excellent ministre de l'Immigration, - oui, celui qui ose renvoyer des migrants afghans vers un pays en guerre, contrairement à toutes les pratiques, valeurs et traditions républicaines, - annonce dans le plus grand silence qu'il aurait bien "envie" d'un débat de fond sur l'identité nationale, et même devant le Parlement, c'est tout dire. Encore un rideau de fumée, pour amuser la galerie.
Il veut faire expulser les descendants d'immigrés, peut-être ?

● Nous avons aussi un magnifique ministre de l'Intérieur, qui parfois dérape légèrement devant les militants, mais annonce qu'il va continuer à fourbir quelques petits fichiers, sans qu'il ait du tout "envie" d'un quelconque débat, et à installer des radars et des caméras partout où c'est possible, dans la foulée.

● C'est ainsi, - enfin ?, que nous avons une ministre de la Justice, oui, de la Justice, à peine un peu perturbée sans doute par l'ambiance virile qui règne dans ce gouvernement, et qui proclame sans rire qu'elle aurait bien "envie" d'ouvrir un débat sur la "castration physique" des délinquants sexuels récidivistes, . . . et peut-être, si l'on y songe, des divorcés adultères récidivistes. Sa langue a fourché ? Retour au Moyen-Age, bientôt l'Inquisition, pour remplacer les juges d'instruction ?
Ah ! La grande castratrice chauvine ?

Rien d'étonnant si l'excellent Premier ministre ne manque aucune occasion de prier. Pourvu que ça dure ?

● Les fichiers ont-ils de l'avenir ?

Un excellent blog sur les derniers nés, Edvige 2, Cristina et les autres, à lire absolument.
Nous aurons des montagnes de fichiers policiers, déclara la souris, toute réjouie.

http://bugbrother.blog.lemonde.fr/2009/09/19/le-quart-des-58-fichiers-policiers-sont-hors-la-loi/

● Deux sites d'infos fréquentables :

http://www.presseurop.eu/fr

http://www.cafebabel.fr/

= Un site plutôt sympa, basé un peu partout en Europe, et créé par des étudiants Erasmus.
On y aperçoit une Europe Unie qui devient et advient, comme elle peut...
Exemple :
http://www.cafebabel.fr/tag/2/Tower%20of%20Babel/Tour%20de%20babel/

● Des nouvelles de l'économie, encore !
http://eco.rue89.com/

:: Le dollar n'a pas fini de plonger, ce qui permet d'étaler la dette américaine, et d'en faire porter le poids sur l'économie mondiale. Mais quelques pays commencent à s'interroger sur l'avenir du dollar comme unique monnaie internationale. L'idée d'un panier de monnaies, d'une unité de compte universelle, refait surface, relancée par la Chine, le Brésil, et quelques autres. En attendant, l'euro remonte face au dollar, nous voilà riches !

http://www.rue89.com/matouk/2009/10/19/cest-le-dollar-qui-plonge-mais-cest-leurope-qui-va-trinquer

● Stratégies anti-stress

Ils se croient bien sympa, les employeurs qui "donnent" du travail à leurs employés, reçoivent en échange du temps et de la force de travail, en effet, et quelques petits bénéfices, de surcroît. Certains sont corrects, et travaillent. D'autres préfèrent faire travailler les autres, et profitent, en plus, de la situation, pour se montrer odieux, méprisants, hautains, et vulgaires.
Ils méritent qu'on leur rie au nez.

Vous aimeriez traiter votre patron de "petit chef mesquin", d'"abruti congénital", de "profiteur éhonté", d'"exploiteur accompli", - n'en faites rien, même et surtout si c'est la pure vérité. Vous aimeriez traiter votre patronne de tous les noms d'oiseaux, idem, pas question. Ces gens-là ont des conseillers juridiques, qui vous traîneraient devant les tribunaux, pour injures, diffamation, et autres condamnables méfaits.

Préférez la litote, qui en dit moins mais ne fait pas moins mal, ou l'euphémisme, plus doucereux, l'antiphrase ironique. Voilà des gens parfaits représentants d'une société délicieusement dynamique, des stratèges prévoyants et très généreux pour leurs actionnaires, des artisans brillants du XXIe siècle, des génies de l'esprit d'entreprise, etc.

Ne dites pas "c'est trop con", mais "c'est très génial".
Et ainsi de suite.

Mais si l'odieux n'entend rien, si les collègues subissent et serrent ... les dents, sans oser rien dire, il est peut-être temps de montrer l'exemple, et d'aller voir ailleurs, où les gens bien ne manquent pas autant qu'on croit...

http://eco.rue89.com/2009/10/19/comment-traiter-son-patron-de-gros-con-sans-se-faire-virer-122130

http://www.cnrtl.fr/definition/litote

● Dans les archives, à écouter si vous voulez :

Mahalia Jackson The Upper Room
http://www.youtube.com/watch?v=OLZcoDsPUkI

Et quelques autres occasions d'entendre cette voix et ce souffle inimitables.
http://www.youtube.com/view_play_list?p=BD16C098E5D60AEE

Casta Diva, un air de Norma, de Bellini, par la Callas, une belle version
http://www.youtube.com/watch?v=MBW5a77wINQ

Et quelques autres versions à découvrir
http://video.google.fr/videosearch?q=casta+diva+&hl=fr&emb=0&aq=f#

Un petit air de Mozart, des voix suaves et limpides, quel souffle !
http://drop.io/simpletest/asset/cosisoaveswingle-mp3
● Allison Crowe est sur Jamendo, et se laisse écouter librement :
http://www.jamendo.com/fr/artist/allison.crowe

● Le CNRS, - presque tout de la recherche scientifique, une immense mine d'infos.
http://www.cnrs.fr/fr/une/sites-cnrs.htm

● Quelques vidéos, à découvrir, pour les 70 ans du CNRS, une collection impressionnante.
http://www.cnrs.fr/fr/science-direct/video/video.html

● Psychologie politique, ça existe ! A voir pour la récré...
http://lodel.irevues.inist.fr/cahierspsychologiepolitique/index.php?id=198
http://lodel.irevues.inist.fr/cahierspsychologiepolitique/

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dimanche 18 octobre 2009

:: = Sécurité nucléaire, sûreté nucléaire ...





:: = Sécurité nucléaire, sûreté nucléaire,
un pari impossible et stupide, éclatante confirmation = ::


● D'abord, il y eut le nucléaire militaire, la bombe atomique, quelques essais imprudents, des populations meurtries, et des connaissances scientifiques plus ou moins approximatives.

Quelques sinistres et mortels gadgets plus tard, nous avons des têtes nucléaires à profusion, à foison des sous-marins et des porte-avions, propulsés à l'énergie nucléaire, mais pas insubmersibles, des missiles et des sous-munitions, une probable bombe électro-magnétique, des systèmes anti-missiles, des satellites secrets, quelques puissances nucléaires armées jusqu'aux dents, quelques pays supposés instables, quelques dictatures suspectes, et qui sait quoi encore.

Tout ceci s'appelle l'équilibre de la terreur, c'est un terrorisme planétaire, une théorie mortifère, et ça n'est pas bon du tout pour la santé mentale des populations, ni pour celle de leurs supposés dirigeants.

On peut compter sur le Secret Défense, les vilains secrets sont bien gardés, les dégâts directs et indirects, les coûts induits, le prix à payer, restent assez bien confinés, pendant un certain temps, jusqu'à l'oubli, si possible, hélas...

Attention, terrain miné, radiations, danger, accès interdit, sécurité militaire, zone mortelle.

Au bout d'un certain temps, s'il existe, le panneau indicatif peut bien disparaître, d'usure ou d'oubli, pas nécessairement le danger.


Ensuite, il y eut le nucléaire civil, ne parlons pas des catastrophes, des accidents, des incidents, sans oublier l'ignorance, l'imprudence, les effluents méconnus, les effets secondaires, imprévisibles, les risques incalculables d'une défaillance des contrôles, des machines, du matériel, et des humains, on en oublie.

Le fonctionnement normal d'une centrale nucléaire, c'est un cycle de production, à durée de vie limitée, depuis l'extraction d'un minerai, jusqu'à l'enfouissement des déchets, dont même le déroulement "normal" produit à chaque étape et induit des dégâts collatéraux connus ou inconnus, directs et indirects.

Du fin fond de la Sibérie, quelques vagues déchets tout à fait nucléaires et garantis anodins, bien sûr, ricanent discrètement, et attendent à ciel ouvert gentiment le dégel, voire la disparition programmée du permafrost, et ne demandaient que l'ignorance et l'oubli.

Pourquoi leur avoir offert un tel voyage, puisqu'ils sont sans danger, et seulement légèrement encombrants ?
La très sérieuse et très nucléaire EDF leur a fait faire le déplacement, comment savoir à quelles conditions, et pourquoi ?

L'héritage réel de ces installations certes protégées par le secret, y compris le secret militaire, est simplement incalculable. Et de même le coût réel de production et de distribution de l'électricité produite en devient tout-à-fait improbable, approximatif, et si tout va bien, simple spéculation.

Par simple ignorance, par omission, par oubli, par mensonge délibéré, la suite de l'histoire nous réserve à l'évidence de très vilaines surprises, sans parler des échanges discrets de services réciproques, mais pas toujours intelligents, par Osiris !

Combien sont-ils, à demeurer méconnus, oubliés, ignorés, les sous-produits dangereux, les déchets à surveiller, les matériaux irradiés, le matériel toxique, et les effluents prétendument inexistants ?

La réponse officielle
c'est qu'il n'y en a aucun, zéro, aucun nuage, aucun effluent, aucune pollution "dangereuse", juste quelques incidents négligeables...
La rassurante réponse des organismes officiels et supposés indépendants, c'est que tout est sous contrôle, toujours, qu'il n'y a donc aucun danger mesurable, et que l'on surveille même ce qui n'est pas mesurable, tout va bien.

La réalité est tout autre, et le Secret Défense qui couvre l'ensemble des opérations de l'industrie nucléaire, y compris le nucléaire civil, permet d'imaginer la bonne réponse : personne n'en sait rien, même ceux qui sont censés savoir, et qui ont déjà oublié ce qu'ils étaient censés ignorer, ou faire semblant d'ignorer : la boîte de Pandore doit rester fermée.

Des siècles de siècles, mortel cadeau pour le futur

Plutonium, un pur produit de l'intelligence humaine, c'est un métal lourd, radioactif, toxique, fissible, utilisable pour fabriquer des armes nucléaires, et faire tourner des centrales nucléaires et des générateurs.

Hautement toxique et radioactif. Un milligramme de plutonium peut induire un cancer, et sa période de demi-vie est de l'ordre de 24 000 années, il met donc des siècles de siècles à perdre la moitié de sa radioactivité. Un seul gramme, mille morts potentielles.

Il faudrait environ 5 kilogrammes de plutonium pour fabriquer une arme de destruction massive, autrement dit une bombe nucléaire.
Les seules centrales françaises en produiraient, par leur simple fonctionnement, quelque 11 tonnes, chaque année.

Surprise. Une enquête est ouverte, après la découverte inattendue de quantités indéterminées de plutonium sur le site de Cadarache, géré par le très sérieux et officiel CEA, le Commissariat à l'énergie atomique, dans un atelier anciennement exploité par Areva, une très sérieuse entreprise fabricant et gestionnaire d'installations nucléaires.

Le CEA, averti de la présence "imprévue" de combustible nucléaire en juin dernier, aurait "oublié" de prévenir de la découverte l'Autorité de sûreté nucléaire, - et de la trouvaille, - et du risque sanitaire induit. Pas vu, pas pris.

Le site en cours de démantèlement pour défaut de sécurité nucléaire abrite peut-être encore d'autres "surprises", d'autres secrets, dissimulés, oubliés, et pas forcément perdus pour tout le monde.

Selon la presse, les quantités supposées de plutonium à récupérer et retraiter auraient dû s'élever à quelques kilogrammes, en théorie 8 kilos. En pratique, il semble que le chiffre serait plus proche de 22 kilos, mais on s'attendrait à en trouver encore, jusqu'à 39 kilos, ... ou plus, qui sait ?

Le pire n'est pas que la quantité inconnue de plutonium aurait pu servir à fabriquer plusieurs bombes atomiques, le pire est de savoir désormais de manière indiscutable que les organismes officiels de gestion du nucléaire, dont le CEA, quand même, ne sont pas fiables, et peuvent ignorer la réglementation de la sécurité nucléaire sans aucune vergogne.

Une citation, trouvée sur Le Monde :

"En clair, cela signifie qu'Areva et le CEA reconnaissent leur incapacité à gérer leur plutonium qu'ils laissent traîner par kilos, alors qu'il s'agit d'une matière si dangereuse qu'elle doit être réglementairement mesurée au gramme près", commente Yannick Rousselet de Greenpeace France. "Comment est-il imaginable qu'on découvre dans un vieil atelier fermé depuis six ans de quoi faire environ cinq bombes nucléaires ?"

Sans parler de ce qui n'est pas mis sur la place publique, évidemment. Un peu d'uranium enrichi, par ici, quelques isotopes "médicaux" et pacifiques par là, les rumeurs font rêver, et même travailler quelques discrètes officines, intéressées seulement par les bénéfices commerciaux usuels, dans cet univers pitoyable.
Et pour une visible affaire un peu trouble dans un pays supposé vigilant et démocratique, découverte ici par l'opinion publique, et suivie par la justice, combien demeurent ignorées, en France et ailleurs, nul ne le sait.

Au bilan, la fameuse sûreté du nucléaire apparaît bien fragile, et même fallacieuse, l'image que voulait donner l'industrie nucléaire française, de sérieux, de probité, de responsabilité et de respect strict des normes et règlementations, cette image est désormais largement écornée, pour ne pas dire complètement dévaluée.


Le communiqué du réseau Sortir du nucléaire - http://www.sortirdunucleaire.org/

http://www.sortirdunucleaire.org/actualites/communiques/affiche.php?aff=625



Et une petite vidéo très bien faite sur Cadarache et ses secrets oubliés:

http://www.youtube.com/watch?v=kmZxKlhGHko&feature=player_embedded#



blogue 18.10.09


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vendredi 16 octobre 2009

● Le coq et l'âne, la suite...





Envoyez, c'est timbré !



:: = petites brèves pas sérieuses, mais rieuses = ::

● Le coq et l'âne, la suite...



● Qui donc a dit :
"Quand on veut expliquer l'inexplicable, c'est qu'on s'apprête à excuser l'inexcusable".


Cette citation est-elle d'un ancien étudiant féru de droit en deuxième année, qui s'apprête à demander une exceptionnelle dérogation pour pouvoir la terminer, d'ici quelques années ? Aurait-il inexplicablement au contraire abandonné, faute d'excuse ?
Ou est-elle de son géniteur, qui lui demandait des explications ?
Et qu'a-t-il à déclarer, pour sa défense ? Qu'il a eu des bonnes notes ?


(De l'intérêt évident de savoir ce que virgule veut dire, respirez !)
● Qui donc a dit :
"Si vous êtes, sans fondement, livré en pâture, de façon excessive, ce n'est jamais bien" ?

Et de qui parlait-il, en fait, et d'expérience ?
Ou sans fondement, vraiment ?


● Qui donc a dit :
"Mais s'il retirait sa candidature, et renonçait, ce serait respecté."


C'est, mais oui !, le cousin Louis, le fils d'un ancien président de la République, respectable et obscur député du fin fond du Puy-de-Dôme, qui propose ses lumières depuis Chamalières, et s'offre ainsi à porter le coup de pied de l'âne. On a les ambitions qu'on peut, et les amis qu'on veut, ceci dit sans méchanceté aucune.
Quand les dauphins découvrent qu'il y a des requins, c'est sans doute le début de la sagesse, non ?


● Qui donc a dit :
"Assurer le financement de la dette sociale est un devoir moral" ?


Un socialiste un peu réveillé ? Un communiste échevelé ? Un centriste social, démocrate, et hautement moral ? Un vénérable membre de la tribu présidentielle, et président UMP de la commission des lois ?
En proposant au passage de réappliquer la CRDS pour les bénéficiaires du fameux, très fameux bouclier fiscal. Et pourquoi les plus hauts revenus seraient-ils exclus de la contribution au remboursement de la dette sociale, au fait ?


● Qui donc a dit : "Le capitalisme sera moral ou ne sera plus !"

Personne, certes, n'a été assez fou pour prétendre un seul instant que le capitalisme puisse devenir moral, c'est par définition l'exploitation de l'homme par l'homme, une forme moderne de servage. C'est spéculation hasardeuse et profitation comme on dit aux Antilles. Mais imaginer qu'il puisse disparaître, pour cause d'inutilité, d'inefficacité, d'absurdité, c'est à la fois pensable et nécessaire.
Mais alors, qui donc a dit :
"Nous voyons bien que le capitalisme devient fou quand il n'y a plus de règles" ?

Et précisément, il n'y a toujours pas plus de règles qu'auparavant, à l'évidence, par exemple, sur les fameux bonus.
Malgré la faillite retentissante de Lehman Brothers, il y a un an, les bonus des grandes banques financières atteignaient, pour 2008, quelque 117 milliards de dollars étatsuniens.

Wall Street serait sur le point de faire encore mieux, pour l'année 2009, - pas terrible, pourtant, pour l'économie en récession, - et les bonus distribués atteindraient quelque 140 milliards de dollars, en progression inattendue, une bagatelle...

Pendant la crise financière, la course aux profits continue plus que jamais, à bride abattue, et la spéculation n'a jamais engrangé autant de petites satisfactions.
La récession se poursuit, mais les Bourses se croient à la fête. Le coût très faible de l'argent permet de "jouer" d'autant plus.
Et tant pis pour l'économie réelle, en voie d'asphyxie, puisque l'économie virtuelle continue à enfler inexorablement. Follement.


● Qui donc a dit : "On est là pour vous aider",

... et pour donner de l'élan à la croissance, souscrivez à l'augmentation de capital !

- Est-ce une compagnie d'assurances tous risques, une banque qui a défrayé la chronique pour ses très habiles spéculations, ou un gouvernement aux abois, qui cherche quelques idées pour financer un grand emprunt ?

Envoyez la monnaie... Vous connaîtrez la réponse.


● Qui donc a dit : "Le toit du monde nous appartient !"

L'empire chinois n'avait jamais osé, mais la République populaire de Chine le prétend.
Et le réservoir d'eau de l'Asie, à qui est-il, croyez-vous ?
Les regards convergent, faute de mieux, sur la géographie de l'Afghanistan, du Pakistan, de l'Inde, et de quelques Etats limitrophes.
Voyez la carte...
La guerre de l'eau a commencé, et nous n'avons rien dit.


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blogue 16.10.09

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mercredi 14 octobre 2009

:: = Passons du coq à l'âne, derechef = ::








:: = Passons du coq à l'âne, derechef = ::


● Anti stress

:: Un demi-million de chômeurs en plus, pour la seule année 2009, c'est le score qu'obtient brillamment notre très lumineux ministre du travail, des relations sociales, de la famille, de la solidarité, de la ville, sans oublier les personnes âgées, et les handicapés, et quelques autres sinécures sans doute... Un certain Xavier Darcos se réjouit : les bras ne manquent pas...
Mais les idées non plus.
Il vient d'annoncer un brillant "plan d'urgence" pour la prévention du stress au travail.
En fait, il suffit d'alléger la charge de travail, et le plus souvent, le stress diminue...

Travailler moins, pour moins stresser, travailler mieux, sans gagner moins, évidemment, - tel est le nouveau mot d'ordre général.

Vous êtes fatigué(e), déprimé(e), épuisé(e), lessivé(e), harassé(e), en un mot : stressé(e), - faites-vous remplacer, une petite semaine ou deux, tous les mois ou les deux mois, et les chômeurs vous remercieront.

Simple et pratique, non ?

□ □

● Serpent de mer : le fameux trou de la Sécu

:: Quand ce n'est pas la hausse des dépenses, c'est la baisse des recettes qui explique, bon an mal an, qu'il faudra encore faire des efforts pour financer le fameux trou, insondable.

A l'horizon 2010, il va se creuser à quelque 30 petits milliards d'euros, une bagatelle.
On va évidemment envisager une augmentation des complémentaires santé, qui pompent leurs ressources directement dans la poche de leurs clients, et financent le budget de l'Etat via la TVA, - une double bonne affaire, donc.

On va aussi éviter de reparler du plafonnement des cotisations sociales, qui avantage les hauts salaires, imaginer un déplafonnement des cotisations santé et vieillesse, vous n'y pensez pas ! Que diraient les électeurs les plus riches ? Toucher au plafond de la Sécu ? Un scandale !

Non, c'est quand même plus simple de prendre l'argent dans la poche des autres, petits revenus et bas salaires, qui n'auront qu'à payer un peu plus. Youpie !

On annonce, dans la foulée, une aggravation du déficit de l'Unedic, qui gère les allocations chômage, et a vu le nombre des chômeurs croître, de plus de 500 000 demandeurs d'emploi, sur la seule année 2009. Encore un petit trou à financer, et devinez quoi...

□ □

● Le projet de loi de financement de la sécurité sociale 2010 est paru.

On y lit que le gouvernement a cherché "à soutenir le pouvoir d'achat, à favoriser la croissance et l'emploi".
Heureusement, n'est-ce pas !

Au bilan, ni croissance, ni pouvoir d'achat, ni emploi, mais une belle récession, inédite depuis la création de la Sécurité sociale, -par qui, déjà ? - et un recul de la masse salariale, de l'ordre de 2% en 2009. Les prévisions indiquent un nouveau recul de la masse salariale en 2010, et donc une aggravation probable du déficit cumulé.

Au vu des mirifiques résultats obtenus, fallait-il envisager, au choix, une hausse massive des prélèvements, ou une diminution forte des prestations ?
Comment faut-il vous présenter l'addition ?

La lutte contre les arrêts de travail injustifiés sera poursuivie, et le plan d'urgence contre le stress au travail sera mis en place, au moins dans les entreprises de plus de 1000 salariés.
Quant à la grippe H1N1, les achats seront financés par la sécu, pour la bagatelle de 315 millions d'euros, pris en charge par l'assurance maladie.
On va bien devoir les trouver quelque part, et devinez quoi...

Les experts apprécieront l'élégance de l'argument, qui consiste à réaffecter des recettes, purement virtuelles, pour régler des dettes bien réelles, et puisque les exonérations de charges sociales pour les heures supplémentaires profitent moins que prévu à l'économie, on ne voit pas pourquoi la Sécu ne prendrait pas en charge la différence... Youpie !

Le projet, à lire ici :
http://www.budget.gouv.fr/presse/dossiers_de_presse/091001plfss2010/plfss2010.pdf

□ □

● Purement médiatique, le prince Jean, et pas Sans-Terre.

:: On en lit de belles, et la presse s'en donne à coeur-joie, même si c'est un peu facile, crier haro sur le baudet, à tire larigot.
On s'amuse et s'esbaudit comme on peut, il est vrai.
Tel père, tel fils, dit-on, et aux âmes bien nées, la valeur n'attend pas le nombre des années, comme l'écrivait jadis la princesse, - de Clèves, la princesse ?
Et alors, on ne pourrait plus récompenser les mérites, le talent, et même l'esprit fort brillant des jeunes gens talentueux et méritants ?
Et ça fait quand même un chômeur de moins, non ?

Les moqueurs et les rieurs sont sans doute de méchantes gens, a déclaré l'heureux père de l'impétrant aux fonctions de président de la Défense, qui pour faire un peu plus sérieux, a été jusqu'à se faire couper les cheveux, courageusement. Le voilà présentable, non ?

Et donc il se présente, courageusement, ayant quelques amis, le soutien inestimable des Balkany, le silence ironique de Devedjian, un poste émérite de conseiller général, déjà, et une extrême ambition, bien légitime, quand on a tant de talent.

Si jeune, si beau, si talentueux, si brillant, et si bien défendu de toute part, pourquoi ne pas lui promettre une belle carrière, - le sable de l'arène vole déjà sous les sabots du fier coursier, dont le fringant cavalier vole vers la gloire.
A moins que ses amis ne lui fassent, par pure jalousie ou mesquinerie, mordre la poussière.
A moins que la mule trop chargée n'ait quelques difficultés à porter si fier équipage.

Public, l'Etablissement public d'aménagement de la Défense, créé par De Gaulle, pas moins, représente une maîtrise foncière de l'ordre de 160 hectares, dispose d'un budget de l'ordre de 115 millions d'euros, devrait atteindre un chiffre d'affaires de l'ordre du milliard d'euros, un chantier qui fait ardemment saliver les bétonneurs, les promoteurs, les architectes, et quelques officines fort utiles. De plus, et surtout, l'Epad devrait éventuellement s'adjoindre un territoire encore plus vaste, avec l'annexion de 300 hectares supplémentaires, lors de la mise en oeuvre du futur Grand Paris sarkozien. Un fabuleux pactole, certes.

Public, l'Epad est assujetti aux règles de droit des établissements publics. Mais comment oser déplaire en si haut-lieu ?
Nul doute que la Cour des Comptes gardera l'oeil sur les choix stratégiques, l'attribution des marchés, et la transparence des transactions.
A bon entendeur... Pas encore élu, mais presque, le voilà déjà dans le collimateur.
Il a donc intérêt à garer proprement son petit scooter, le fiston.
Quel scooter ? Encore de la pure médisance.

□ □

● Tout ce bruit pour rien, on a peine à y croire.

:: Après tout, toute cette esbroufe, ces levées de bouclier, ces déclarations forcément innocentes et sincères, sont peut-être une habile manoeuvre politicienne, délibérée. Pendant qu'on parle des éclats de l'éclatant fiston, on oublie le bilan, sombre et funeste, de son vénérable père, qui lui, préside aux destinées de la République française, jusqu'à la fin de son actuel mandat.
Et la partie est loin d'être gagnée.
Vite une petite visite au Vatican, s'est même dit le vaillant Fillon, non pour se faire oublier, impossible, mais pour solliciter un pauvre petit miracle, sans doute.

Car le bilan se mesure aux promesses non tenues, sur le pouvoir d'achat, l'emploi, la croissance, entre autres, il se mesure à la dette, - abyssale est le mot, - aux déficits publics, et aux erreurs stupéfiantes d'une politique résolument de droite, nationaliste, sécuritaire, réactionnaire.

Mais à l'esbroufe, tant que la gauche n'y verra que du feu, on peut toujours tenter le coup.
Vous n'avez rien contre les jeunes, quand même !

□ □

● Pompe(s) à fric

:: Passons du coq à l'âne, derechef.

Quelques louables organisations présumées caritatives, qui collectent des fonds pour la bonne cause, et à grande échelle, sont dans le collimateur de la justice française, paraît-il, pour cause d'escroquerie organisée, de détournement de fonds, et d'arnaque à la charité publique.
En effet, il semble que l'argent collecté n'allait pas tout à fait là où il aurait dû, mais dans quelques poches bien intentionnées.
Décidément, la crédulité est une vertu.

Les dites sociétés, basées aux Etats-Unis pour la plupart, ont-elles de charitables succursales dans les paradis fiscaux ? Et leurs vertueux bureaux en France tiennent-ils une comptabilité en bonne et due forme ? Nous le saurons sans doute au prochain épisode.

On trouve sans difficulté la liste de ces estimables organismes, qui rappelleront quelques bons souvenirs d'escroqueries bien françaises, d'apparence fort vertueuse. Des noms ?

L'enquête vise 17 associations : Association Mère Teresa pour les enfants (Amte) ; Association pour la recherche sur le diabète (ARD) ; Association pour la recherche sur la dégénérescence maculaire liée à l'âge (ARDMLA) ; Association internationale pour la recherche sur la maladie d'Alzheimer (Airma) ; Ligue européenne contre la maladie d'Alzheimer (Lecma) ; Mission d'aide mondiale (MAM) ; Mission médicale internationale (MMI) ; Cancer et résilience (CER) ; Fonds de recherche et de soutien pour le cancer du sein (FRSCS) ; Doctors with a Mission (Dwam) ; Opération sauvetage enfants (OSE) ; Agir pour les enfants du monde (AEM) ; Village du monde pour enfants (VMPE) ; Pain et eau pour l'Afrique (PEA) ; Nourriture du monde (NDM) ; Hopegivers France, rebaptisée Lumière d'espoir ; World assistance (WA).
(Source : France-Info.)

... Sauf erreur ou omission, bien entendu.

On notera que l'EPAD ne fait pas partie des dites organisations, ce qui en soulagera plus d'un, sans doute.
Façon de parler, en y repensant...


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dimanche 11 octobre 2009

= :: Des nouvelles du village universel, le village :: =


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= :: Des nouvelles du village universel, le village :: =


● Justice, justice, oui, mais quelle justice ?

:: Que la justice soit indépendante du pouvoir politique, de l'exécutif, et des pressions de toute sorte, de la part des puissants, c'est une exigence élémentaire de la démocratie.

Quelques milliers de manifestants solidaires des victimes de l'amiante réclament justice, en matière de santé publique, pour empoisonnement, et après treize ans d'instruction, demandent que les responsabilités soient désignées, y compris celles des pouvoirs publics, lors d'un procès au pénal.

Etonnante démonstration de la nécessité de maintenir les juges d'instruction, ou plus précisément l'indépendance des magistrats instructeurs, et de préserver absolument la séparation des pouvoirs exécutif, législatif, et judiciaire.
Cette manifestation a obtenu le soutien des organisations professionnelles de magistrats, USM, l'union syndicale de la magistrature, et AFMI, l'association des magistrats instructeurs.

L'amiante est un produit toxique et mortel, qui a fait et fera des milliers de victimes, 3 000 décès par an, en France.
Son usage est interdit depuis 1997 seulement, alors que le risque était connu depuis de longues années.
Les actions en justice traînent en longueur, et l'Etat rechigne à accepter l'idée que l'interdiction de ce produit a beaucoup tardé, et qu'il en porte une certaine responsabilité.

Si le magistrat en charge du et des dossiers dépendait directement et hiérarchiquement du ministre et donc du gouvernement, du pouvoir politique, il pourrait, sur ordre, demander le non-lieu, ou le classement sans suite, c'est-à-dire enterrer l'affaire, sans autre forme de procès.
Les procureurs de la République et le parquet dépendent des ordres que leur donnent leur hiérarchie, et donc leur ministre, on ne peut les considérer, en l'état actuel de l'organisation de la magistrature, comme indépendants.

Les projets de suppression du juge d'instruction reviennent, de fait, à supprimer l'indépendance de l'instruction, - sous couvert d'un magistrat supposé indépendant, le juge de l'enquête, en charge de la surveillance des dossiers d'instruction, mais incapable de suivre, dans les faits, le détail des procédures, et surtout les absences, ou les manques de recherches complémentaires, dans les affaires dites d'Etat, entre autres.

Ce serait une formidable régression, au plan du droit élémentaire des victimes, et sur l'indépendance et la séparation constitutionnelle des pouvoirs.


° ° °
Sources : AFP, 10/10/2009
et :
http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/10/09/des-associations-de-victimes-s-alarment-des-consequences-negatives-de-la-suppression-du-juge-d-instruction_1251679_3224.html


° ° °

● Décidément, impossible, Nicolas !

:: Le toujours très sympathique gouvernement aux ordres de Nicolas Sarkozy le Magnifique aurait l'intention d'expulser des réfugiés afghans, et de les renvoyer manu militari vers le beau pays afghan, en proie à une guerre internationale, interminable et civile actuellement.

Ce serait, une de plus, une honte pour chaque Français,
ce manque évident de respect de la plus élémentaire humanité.


http://www.amnesty.fr/index.php/amnesty/s_informer/communiques_de_presse/charters_pour_kaboul_la_situation_deplorable_des_droits_humains_en_afghanistan_rend_profondement_inquietants_les_projets_de_renvois_forces

Pour mémoire :
http://www.amnesty.fr/
http://www.amnesty.org/fr/

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● Le nommé Nobel, mais c'est de la dynamite, non, qu'il inventa ?

Par contraste et contradiction, pour oublier d'où vint la fortune, voici que les autorités norvégiennes inventèrent un Prix Nobel, de la Paix, évidemment.

:: Il échoit cette année à Obama, par anticipation, ... c'est donc une oeuvre littéraire, une fiction, et sans doute une invitation à le mériter vraiment, dans le futur proche. Félicitations, dans ce cas.
On y croirait presque, si l'aventure était couronnée de succès.
Et certes, pourvu qu'elle le soit, et qu'il retire ses troupes, déployées en vain, avec quelques autres.

Sortir d'Irak et d'Afghanistan, sans trop y laisser de plumes, une excellente idée.
Stopper la course aux armements hyper-sophistiqués et nucléaires, de même.
Fermer Guantanamo, et quelques autres lieux obscurs.
Produire de l'apaisement, et de la justice, au Moyen Orient, notamment.
En Birmanie, en Afrique, aux Amériques, en Corée du nord, et ainsi de suite...
Transformer l'espoir, en somme, dans le village global.

Voilà que les responsables de l'Académie du prix Nobel voudraient écrire l'histoire, ou plutôt, la faire advenir, vaste ambition.

Comment défendre en fait la démocratie, sinon par la volonté du peuple, et non par les armes, évidemment, la question reste posée, cruellement. Peut-on imposer la liberté, par la force et la violence, par la supériorité militaire, réelle ou supposée, - la réponse est simple, c'est non.
Parce que ça ne marche pas. Aider la démocratie à faire ses preuves, c'est un autre débat.
D'idées, entre autres. De liberté, et de justice, aussi.
Vaste travail, en perspective, à mettre en commun, sans doute.


° ° °

● Travail au noir, négritude...

:: Ecrire l'histoire, ce n'est pas si facile, et parfois, il faut compter sur l'aide de secrétaires discrets, de ghostwriters zélés, de conseillers occultes, de diplomates éclairés, et même de nègres, comme on désigne les travailleurs de la plume, qui restent dans l'ombre.
Inconnus du public, le plus souvent.

Ainsi, il y eut des nègres, le mot veut dire noirs, et rien d'autre, à l'origine, mais les Noirs, avec majuscule, étaient peuples d'Afrique, et souvent réduits par tradition à l'esclavage, dont profitèrent allègrement et les Arabes et les Occidentaux, qui trouvaient ainsi parmi les Noirs, main d'oeuvre corvéable à merci, et docile domesticité.

L'esclave était comme simple marchandise, réduite à s'échanger sur le marché, les fers aux pieds. Suprématie de l'économie de marché, vaste escroquerie, de fait. L'esclavage n'a certes pas disparu, les esclaves courent le monde, mais leur nom a changé. Le mot nègre est devenu proscrit, parce que méprisant, injurieux, et signifiant esclave. L'injure, esclave, nègre, au sens d'humain sans liberté, donc moins qu'humain.

Voyons cela : la plume de l'homme blanc est blanche comme l'oie dont elle provient, naïve, innocente et muette, la plume et l'oie, tandis que l'encre est noire comme la nuit ou presque quand elle sèche, d'ailleurs on dit noir de seiche, bien qu'on la dilue.

Mais pour être lu, encore faut-il qu'il y ait de l'écrit, et pas seulement des lecteurs en attente ou en quête d'une histoire neuve.
Dans l'ombre, sans cris, docile, corvéable, une plume noire dessine les traits d'une histoire à l'encre limpide comme l'eau claire, et sur lesquels l'écrivain reconnu n'a plus qu'à apposer sa signature, d'un trait de plume majestueux, où disparaît le nègre.
Tour de passe-passe, magique.

Pourtant, imaginer le jour où l'esclave retrouve la liberté, et où le nègre écrit, d'une plume libre, sa propre histoire.
Liberté, enfin. Quelle musique, inouïe...
Quelques explosions rieuses de joie, peut-être, même.
Une fête permanente.


° ° °

Une curiosité historique, du temps de l'esclavage, pas si lointain :
http://fr.wikisource.org/wiki/Code_noir


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● Remonter le temps, une idée d'avenir ?

:: Essayer entre autres :
http://www.archive.org/web/web.php

http://www.gutenberg.org/browse/languages/fr

http://www.gutenberg.org/wiki/Main_Page

Voir aussi, qui sait :
http://books.google.fr/


Et pour mémoire, un dico vraiment indispensable :
http://www.cnrtl.fr/definition/


° ° °

● A visiter, c'est de la publicité...!

:: Une histoire de la publicité, une promotion publicitaire de la publicité, signée de Stéphane Pincas et Marc Loiseau, deux publicitaires, à visiter en feuilletant ce recueil
http://www.taschen.com/lookinside/05040/index.htm


° ° °

● Un truc utile, pour les étudiants, et pas seulement

:: L'université numérique offre quelques remarquables vidéos destinées aux étudiants, c'est sur canal-u.:
http://www.canal-u.tv/

... un exemple au hasard : un colloque sur Giono et la mémoire dans l'oeuvre de l'écrivain :
http://www.canal-u.tv/smilesearch/search?r=Giono&t=&st=&n=

http://www.canal-u.tv/producteurs/universite_toulouse_le_mirail/dossier_programmes/colloques/giono_la_memoire_a_l_oeuvre/giono_la_memoire_a_l_oeuvre_memoire_histoire_mythe_2_3

et c'est aussi ici :
http://drop.io/simpletest/asset/mise-jour

Voir aussi ici, absolument !
http://www.cnrs.fr/lesgrandsdebats/


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● Une présentation comme exemple, parmi d'autres

:: Tout savoir sur les réseaux sociaux, et leur impact
http://www.slideshare.net/mzkagan/what-the-fk-is-social-media-one-year-later?src=embed

... une présentation slide, plutôt bien fabriquée, pour savoir à quoi sert le temps passé sur le web,
et découvrir, incidemment, quelques notions de marketing, d'interactivité, et de communication.


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● Et deux doigts de musique, pourquoi pas :

http://www.youtube.com/watch?v=6Wi7UsXW1As
en scène à Glyndebourne, trois belles voix équilibrées

http://www.youtube.com/watch?v=YHwwbtD1eXM
une fort belle version ancienne sous-titrée


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● JS Bach Cantate BWV 147

Quelques versions, au hasard, à comparer si vous voulez, c'est assez amusant :
http://www.youtube.com/results?search_query=JS+Bach+Cantate+BWV+147&search_type=&aq=f

Dinu Lipatti, piano, pas loin du sublime
http://www.youtube.com/watch?v=R0085wPebZc

Sur un orgue baroque, l'organiste Ulrich Böhme
http://www.youtube.com/watch?v=z4BTvOtXKd0

La version classique, un peu ralentie
http://www.youtube.com/watch?v=FwWL8Y-qsJg
Ou encore, avec quelques images sages
http://www.youtube.com/watch?v=d9EN27Zh_vg

En en style pseudo-celtique, assez kitsch rock, quand même !!!
http://www.youtube.com/watch?v=mFu9erhtBio

Ce que font les Japonais, bon... pas toujours parfait, mais intéressant
http://www.youtube.com/watch?v=MIgRCBi5ZDY

Version cuivres germaniques, pas mal, ce son
http://www.youtube.com/watch?v=K5h820_SbHw

Et une version viennoise, assez leste
http://www.youtube.com/watch?v=we8gNTmb3H0

Une version splendide du choral, dirigée par Harnoncourt
http://www.youtube.com/watch?v=3Mn1ibFdXDU&fmt=18
Pas très loin du sublime
http://www.youtube.com/watch?v=3Mn1ibFdXDU

http://www.youtube.com/watch?v=wraO_FOpFJ4
http://www.youtube.com/watch?v=QgLmLuRSDl8


Un concert, plein de petites découvertes, enfin, c'est une playlist parmi tant d'autres,
une liste de lecture vidéo, à visiter si vous voulez :

http://www.youtube.com/view_play_list?p=5294DF360A90619B&search_query=JS+Bach+Cantate+BWV+147

http://www.youtube.com/view_play_list?p=5294DF360A90619B



Test : insérer une liste de lecture vidéo et voir si ça veut bien...





Mode d'emploi : Après avoir lancé la lecture, le titre du morceau s'affiche, en passant le curseur au dessus de l'image virtuelle, en haut, et si tel morceau ne vous plaît point, des flèches à droite et à gauche permettent de passer à autre chose... En bas de l'image, le curseur fait apparaître la liste des morceaux accessibles.

En commentaire, vos suggestions, si vous voulez...


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blogue 11.10.09

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:: Un blog SGDG
sans garantie du gouvernement
et parfaitement futile, évidemment
http://pacoalpi.blogspot.com/
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:: Et quelques textes de référence :
http://www.scribd.com/people/documents/21977
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Documents

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dimanche 4 octobre 2009

● Pandémie, mon amie ! Que nenni !


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Pandémie, mon amie ! Que nenni !

C'était pour rire ? Juste un ballon d'essai, pour la prochaine ?
Une simple répétition générale, manu militari ?
Les chiffres réels ont sans doute été légèrement surévalués, par précaution...
Pas de panique, finalement, la presse, les politiques, les labos et l'OMS en ont fait trop !
Semble-t-il, à ce jour :

"Au total, cette grippe est de gravité comparable à une grippe
saisonnière intense. Gare donc aux actions préventives aux
conséquences démesurées : par exemple une trop large
utilisation des antiviraux, une utilisation indiscriminée de
vaccins trop peu évalués, des mesures coercitives injustifiées."


Le communiqué de presse Octobre 2009 de la revue médicale professionnelle Prescrire sur la grippe A H1N1 :
http://martinwinckler.com/IMG/pdf/CQP_312_Prescrire.pdf

Et le dernier papier de Martin Winckler sur la question :
http://martinwinckler.com/article.php3?id_article=975

Evidemment, certains vont peut-être rester avec quelques millions de doses inutilisées,
et inutilisables dès que la date de péremption sera atteinte. Ah !
Et qui va financer le gâchis ?

... D'autant plus que les autorités canadiennes ont fini par décider de ne pas vacciner deux fois, une fois pour la grippe A, et une fois pour la grippe saisonnière, et de retarder la vague de vaccination saisonnière pour ... plus tard.

La raison ?
Une suspicion, une de plus, que le vaccin grippe A augmenterait le risque de grippe saisonnière, ou diminuerait, en fait, les défenses immunitaires face au virus saisonnier.

Ce risque, sur la base de statistiques encore à confirmer, sera-t-il pris par les autorités sanitaires européennes, et françaises, la réponse dans les jours qui viennent...

Curieusement, le PIB national sera donc deux fois abondé, - une fois pour produire des vaccins finalement presque inutiles, - et une fois pour détruire les doses périmées. A moins qu'on en fasse don ici ou là, pour continuer une "expérimentation" humaine grandeur nature.

C'est bon pour l'économie, ça, coco ?


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= Miscellanées du jour =

Un peu de lecture pour l'hiver :
http://www.ebooksgratuits.com/index.php
http://fr.wikisource.org/wiki/Main_Page:Fran%C3%A7ais

Visiter une galerie au musée
http://www.guimet.fr/-Japon-

et le coin des dragons, pour les petits et les grands :
http://www.museeguimet.fr/dragons/content_swf.html

Voyager en Chine
http://www.chenmen.com/

puis une fort belle exposition sur la calligraphie chinoise
http://expositions.bnf.fr/chine/

ou d'autres expositions virtuelles, ici :
http://expositions.bnf.fr/


Quelque joyaux trouvés, en Grande-Bretagne, et entreposés au Birmingham Museum.
Un trésor datant du Moyen-Age, d'art celtique, mais aussi saxon, paien et chrétien, bagues, broches, épées, casques, tous mélangés, semble-t-il. Visible seulement quelques jours encore...
http://www.linternaute.com/savoir/magazine/photo/le-tresor-exceptionnel-de-staffordshire/a-staffordshire-un-anglais-decouvre-un-tresor-dans-un-champ.shtml?f_id_newsletter=1724


Un petit puzzle en ligne, pas si facile :
http://fr.eternityii.com/essayer-eternityii-en-ligne/

□ □ □

Un bon point pour lui...

Transnets parlait déjà de Google Wave en mai dernier...
Le billet et les commentaires sont à lire, pour ceux qui s'intéressent à ce projet, bien sûr.
Depuis, ce projet a vu le jour, il ne reste plus qu'à vérifier la fluidité et l'impact de ce serveur nouvelle génération.
Une révolution ? Allez, chiche !
http://pisani.blog.lemonde.fr/2009/05/29/google-wave-revolution-dans-la-communication/

Une bien jolie carte du web, et de ses tendances
http://informationarchitects.jp/wp-content/uploads/2009/07/wtm4-final.png

Une petite vidéothèque, 2.000 films et vidéos à explorer selon vos envies
http://www.lesite.tv/

Et bien d'autres encore
http://www.foad-spirit.net/cours/actu.php

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mise à jour, dimanche 4 octobre 2009

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