jeudi 22 mai 2008
● Encore de l'info, ou de l'intox ?
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● Encore de l'info, ou de l'intox ?
blog 22.05.08
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Petite fenêtre
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Après avoir généreusement décidé que la télévision publique n'avait pas besoin de publicité pour vivre, ce qui constitue une manne inattendue (?!!!?) pour les chaînes privées, - merci Nicolas, - le gouvernement planche sur les nouveaux financements de la nouvelle télé publique, dont les revenus ont été quelque peu amputés, du même coup. En gros, il va manquer aux chaînes publiques la jolie somme de 800 millions d'euros, bon an, mal an.
De quoi réjouir les grandes chaînes privées, qui sauront s'en souvenir, sans doute aucun.
Une petite commission, une de plus, a fourni après moult réflexions trois scénarios, parfaitement ludiques.
● Le premier consisterait non pas à supprimer la redevance télé, pour diminuer les impôts, mais, devinez quoi, à l'augmenter, évidemment... Très fort, ce premier scénario.
● Le second prend à Pierre pour habiller Paul, vidons les subventions de l'INA et de RFI, au profit de France Télévisions, et le tour est joué. En gros, l'audiovisuel public n'a qu'à se débrouiller pour faire plus avec moins, vieille rengaine. Au besoin, taxer les recettes publicitaires des chaïnes privées pour combler le manque à gagner du public, c'est encore une idée géniale, reprendre d'une main ce que l'on avait "donné" de l'autre, voilà du travail pour les comptables. Là encore, c'est très astucieux, non ?
● Un troisième scénario s'attaque pour sa part aux petits écrans de l'informatique et au chiffre d'affaires des fournisseurs d'accès, et autres opérateurs de téléphonie mobile, qui permettent, il est vrai, de recevoir les chaînes télé, et leurs publicités... Et si besoin était, pourquoi ne pas prendre quelques sous de plus sur le matériel informatique, électronique, et tutti quanti... Ce qui ne contribuera pas à réduire la fameuse fracture numérique, mais tant pis...
Pendant ces petites manoeuvres joyeuses, la presse quotidienne s'inquiète de l'évasion des budgets publicitaires, et de la chute du lectorat, inexorablement attisée par la fréquentation des réseaux numériques, entre autres ressources.
Quant à la qualité de l'information du public, on en parlera le jour où il ne restera que des chaînes privées, et des journaux bien pensants, - bientôt, en somme.
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Un blog SGDG
sans garantie du gouvernement
et parfaitement futile, évidemment
http://pacoalpi.blogspot.com/
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