● Changement de cap, 360 °
Une autre économie, mieux régulée, moins insoutenable, et une autre gouvernance, plus efficace, moins gourmande, - c'est peut-être une double idée banale, de l'ordre du consensus général, mondial et global, même. Si nous étions tous d'accord, sur les grandes lignes de forces qui traversent le paysage, le modèlent, et l'épuisent, pourrions-nous alors construire une meilleure vision du partage des pouvoirs, des savoir-faire et des technologies, et en déduire une stratégie simple ?
La démocratie économique et coopérative, par exemple ? Une stratégie plurielle, propose Edgar Morin, solidaire, conviviale, citoyenne, équitable, éthique. Vieux rêve, encore, passer du quantitatif au qualitatif, de l'impérialisme de l'ordre marchand à l'épanouissement des relations humaines.
Parce qu'un autre développement est possible, moins déshumanisé, moins "managérisé".
Sortir de la démesure, de la course au gigantisme, à la prolifération, qui mènent à la dégradation de la biosphère, et à la production répétitive ou compulsive de la misère, du fanatisme, et des conflits.
Edgar Morin est un vieux rêveur, un utopiste, et sans doute un sage humaniste.
L'humanité entière traverse une crise, puisqu'elle ne parvient pas, ou pas encore, à devenir humanité.
Civilisée ?
Unique et plurielle ?
Mais y a-t-il une autre solution ?
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A lire, un petit texte, plus simple qu'il n'y paraît, et finalement assez rafraîchissant :
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● Changement de cap, urgent !
La pauvreté touche environ 2 millions d'enfants en France... Chiffres INSEE. France-info 15 11 2010
Avec pour conséquences le manque de soins, les difficultés scolaires et de logement, l'absence d'avenir, et pour contexte la précarité, le chômage, la faiblesse des revenus, des salaires, sans oublier le reste, et la politique du "tout pour les plus riches", qui restera la marque de fabrique de la période Sarkozy. Inoubliable bilan. Un excellent score, Nicolas !
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Bien sûr, la France respecte absolument la Convention internationale des droits de l'enfant, dont elle est signataire, non ?
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● Tout change, et rien ne change, pour changer...
RPR, le grand retour ? Pour 18 mois seulement, grâce au gouvernement Fillon III, la belle équipe, rétrécie, il est vrai, et toujours pleine de promesses, on reprend les mêmes, sans rire. Au programme, la croissance, l'emploi, la solidarité, la sécurité, - c'est-à-dire l'austérité et la rigueur, bien entendu. Quel suspense terrible ! Quel effet dramatique !
Et quel piètre résultat, as usual ! Un excellent bilan, Nicolas !
Sur le castelet de Guignolet 1er, valsent les marionnettes, qui pourtant ont cessé depuis lurette d'amuser le bon peuple.
□ Quelques arrivants
Alain Juppé, n°2 et heureux, toujours dans la trace d'un certain Chaban-Delmas, et baron du pur chiraquisme
Michel Mercier, juriste et centriste, chrétien démocrate, ancien trésorier de l'UDF et du MoDem, - une pointure, déjà surnommé la Marquise, trop facile
François Baroin, au Budget, - pour remplacer Woerth, chaleureusement remercié, et bientôt à l'abri de l'immunité parlementaire, pour quelques temps...
□ Quelques partants
Borloo, Morin, Woerth, Kouchner, Estrosi, Rama Yade, Fadela Amara, les meilleurs partent les premiers, qui ont bien mérité une bonne retraite de ministre de la République, - sans oublier ceux et celles qui ont été oubliés, la place manque pour tous les citer dans ce billet, la presse ayant déjà tout oublié ou presque de quelques mémorables indispensables
□ Et parmi les demeurants
François Fillon, lui-même et en personne, surnommé le grand vide, par ses amis, fidèles ou clairsemés
Michèle Alliot-Marie, inamovible égérie, inoubliable gaulliste RPR parmi les improbables fidèles, et surnommée l'éternelle renommée
Christine Lagarde, en charge de trois vaillants sous-fifres, on ne s'en lasse pas, la meilleure économiste distinguée
Brice Hortefeux, malgré tous les commentaires qu'il mérite, no comment... A son poste demeuré, l'avions-nous mérité ?
Luc-Marie, dit Luc Chatel, le bon élève des jésuites, et l'ancien salarié de L'Oréal, à l'Education nationale, tout un programme parfaitement élaboré
Eric Besson, ne rions pas, passons...
□ Un revenant de loin
Xavier Bertrand, l'estimé secrétaire général de l'UMP, qui devrait céder sa place à l'insoutenable Copé.
Ah ! Quelle belle équipée !
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Tout ça vaut bien quelques patates ! A savourer, absolument.
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blogue 16 11 2010
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A suivre, peut-être...
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Quelques divagations :
http://www.facebook.com/paco.alpi
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:: Un blog SGDG
sans garantie du gouvernement
et parfaitement futile, évidemment :
