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blog 180908
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● Le chêne et la passerelle, fable
:: Du temps où nous avions des forêts naturelles en quantité, le chêne en était le plus bel ornement. Majestueux, puissant, productif d'un bois dur et résistant, c'est un arbre qui traverse les siècles. Les Gaulois le vénéraient aussi, dit-on, pour son gui, un parasite saprophyte à la fois magique et toxique, dont la cueillette était réservée aux druides.
On dit que les passereaux, les passerelles, les moinillons et les moineaux viennent y nicher, à la saison des migrations. La galle du chêne était récoltée pour faire de l'encre, autrefois.
Son fruit servit longtemps à nourrir les cochons, les glands sont consommés aussi par les sangliers, les cerfs, les écureuils, par d'autres animaux moins notables.
Le chêne est un symbole classique de la force et de l'autorité, et Jean de La Fontaine en fit une fable célèbre, raillant sa rigidité inutile et dangereuse, quand vient la tempête.
:: Inutile de se faire un sang d'encre, à propos de tempête, le fameux fichier de police dénommé Edvige, aura bien une existence légale, un jour ou l'autre, et malgré toutes les critiques, de droite, de gauche, de la Commission de lois, de la Commission Informatique et Libertés, du Medef, et même du chef de l'Etat, - qui pourtant a décidé de la création d'une seule et unique Direction centrale de la Sécurité intérieure, née de la fusion des Renseignements généraux, et de la DST. Et que ces entités regroupent leurs moyens paraît inévitable.
Donc, si le fichier Edvige est limité dans son champ d'application, rien n'empêchera de regrouper les informations utiles et nécessaires, et même les autres, dans le fichier voisin, dénommé Cristina, et qui, relevant de la sûreté nationale, est couvert par la secret-défense.
Et là, ni la Cnil, ni les parlementaires, n'ont plus leur mot à dire.
C'est secret, on vous dit.
Pourquoi, diront ceux qui suivent, un troisième fichier ? C'est assez évident.
Si l'on sait qu'en réalité, Edvige, Cristina, et les autres, sont non pas des fichiers, mais des bases de données, construites pour permettre tous les recoupements possibles et imaginables, les mises à jour, et les cantonnements nécessaires, il suffit de disposer d'un seul répertoire commun, et le tour est joué.
Et à quoi sert ce répertoire ?
C'est une passerelle, évidemment. Infranchissable, sauf pour ceux qui l'ont construite, et la tiennent.
Moralité, le chêne tient, il fabrique des passerelles, astucieuses et discrètes, et ne voit pas venir la tempête.
Car l'Europe a émis des directives, en matière de libertés publiques.
Et le public tient encore à ses libertés publiques, collectives, individuelles et personnelles, mais oui.
:: Celles et ceux qui sont susceptibles, éventuellement, de porter atteinte, dans l'avenir, à l'ordre public, la sécurité publique, ou à la sûreté nationale, seront dûment répertoriés, ici ou là, et leurs réseaux de relations "non-fortuites", de même.
Sur quelle base et dans quelle base, nous n'en saurons rien.
:: Certains ne voient là aucun danger, surtout si le ministre de l'Intérieur en donne personnellement sa parole, aucun risque, et d'ailleurs, il faut bien que la police fasse son métier, non ?
D'autres aperçoivent, sous les dehors seyants d'une volonté vigoureuse d'assurer manu militari la protection publique, la sécurité publique, et même la sûreté nationale, le risque d'une machine incontrôlable, incontrôlée, dangereuse pour les libertés publiques, et prémices d'une société carrément policière, façon 1984, ou pire.
A vous de choisir, tant qu'il en est encore temps.
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A chacun sa croix, non ?
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● Une plaisanterie peut en cacher une autre
Sans rire, grande soirée au Zénith, le 25 septembre prochain, à Toulon.
On annonce un nouveau discours de Nicolas, sur ses exploits splendides en matière d'économie, d'inflation, et sur ses résultats exactement stupéfiants en terme de pouvoir d'achat, sur ses projets, extrêmement audacieux, pour ramener un peu d'équilibre dans les finances publiques, à l'horizon 2012 environ, et à zéro le déficit de l'assurance maladie, une fois que l'Etat aura fini de régler ses dettes à la Sécurité sociale... Entre autres.
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:: Un blog SGDG
sans garantie du gouvernement
et parfaitement futile, évidemment
http://pacoalpi.blogspot.com/
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blog 180908
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● Le chêne et la passerelle, fable
:: Du temps où nous avions des forêts naturelles en quantité, le chêne en était le plus bel ornement. Majestueux, puissant, productif d'un bois dur et résistant, c'est un arbre qui traverse les siècles. Les Gaulois le vénéraient aussi, dit-on, pour son gui, un parasite saprophyte à la fois magique et toxique, dont la cueillette était réservée aux druides.
On dit que les passereaux, les passerelles, les moinillons et les moineaux viennent y nicher, à la saison des migrations. La galle du chêne était récoltée pour faire de l'encre, autrefois.
Son fruit servit longtemps à nourrir les cochons, les glands sont consommés aussi par les sangliers, les cerfs, les écureuils, par d'autres animaux moins notables.
Le chêne est un symbole classique de la force et de l'autorité, et Jean de La Fontaine en fit une fable célèbre, raillant sa rigidité inutile et dangereuse, quand vient la tempête.
:: Inutile de se faire un sang d'encre, à propos de tempête, le fameux fichier de police dénommé Edvige, aura bien une existence légale, un jour ou l'autre, et malgré toutes les critiques, de droite, de gauche, de la Commission de lois, de la Commission Informatique et Libertés, du Medef, et même du chef de l'Etat, - qui pourtant a décidé de la création d'une seule et unique Direction centrale de la Sécurité intérieure, née de la fusion des Renseignements généraux, et de la DST. Et que ces entités regroupent leurs moyens paraît inévitable.
Donc, si le fichier Edvige est limité dans son champ d'application, rien n'empêchera de regrouper les informations utiles et nécessaires, et même les autres, dans le fichier voisin, dénommé Cristina, et qui, relevant de la sûreté nationale, est couvert par la secret-défense.
Et là, ni la Cnil, ni les parlementaires, n'ont plus leur mot à dire.
C'est secret, on vous dit.
Pourquoi, diront ceux qui suivent, un troisième fichier ? C'est assez évident.
Si l'on sait qu'en réalité, Edvige, Cristina, et les autres, sont non pas des fichiers, mais des bases de données, construites pour permettre tous les recoupements possibles et imaginables, les mises à jour, et les cantonnements nécessaires, il suffit de disposer d'un seul répertoire commun, et le tour est joué.
Et à quoi sert ce répertoire ?
C'est une passerelle, évidemment. Infranchissable, sauf pour ceux qui l'ont construite, et la tiennent.
Moralité, le chêne tient, il fabrique des passerelles, astucieuses et discrètes, et ne voit pas venir la tempête.
Car l'Europe a émis des directives, en matière de libertés publiques.
Et le public tient encore à ses libertés publiques, collectives, individuelles et personnelles, mais oui.
:: Celles et ceux qui sont susceptibles, éventuellement, de porter atteinte, dans l'avenir, à l'ordre public, la sécurité publique, ou à la sûreté nationale, seront dûment répertoriés, ici ou là, et leurs réseaux de relations "non-fortuites", de même.
Sur quelle base et dans quelle base, nous n'en saurons rien.
:: Certains ne voient là aucun danger, surtout si le ministre de l'Intérieur en donne personnellement sa parole, aucun risque, et d'ailleurs, il faut bien que la police fasse son métier, non ?
D'autres aperçoivent, sous les dehors seyants d'une volonté vigoureuse d'assurer manu militari la protection publique, la sécurité publique, et même la sûreté nationale, le risque d'une machine incontrôlable, incontrôlée, dangereuse pour les libertés publiques, et prémices d'une société carrément policière, façon 1984, ou pire.
A vous de choisir, tant qu'il en est encore temps.
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P.S. : "Le chêne" est aussi l'appellation d'un groupuscule politique, créé par l'actuelle ministre de l'Intérieur, pour rassembler hors de l'UMP, et sur les cendres du RPR, les néo-gaullistes, en quête de renouveau.
La passerelle, c'est dit la rumeur, un surnom qui lui aurait été prêté, à une époque où elle ne savait plus à quel saint patron se vouer. Comment, quelle disgrâce ?
Quant à la Cristina, on sait à peine que cette base existe, et encore moins si elle a des petites soeurs, vertueuses ou pas.
La passerelle, c'est dit la rumeur, un surnom qui lui aurait été prêté, à une époque où elle ne savait plus à quel saint patron se vouer. Comment, quelle disgrâce ?
Quant à la Cristina, on sait à peine que cette base existe, et encore moins si elle a des petites soeurs, vertueuses ou pas.
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A chacun sa croix, non ?
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● Une plaisanterie peut en cacher une autre
Sans rire, grande soirée au Zénith, le 25 septembre prochain, à Toulon.
On annonce un nouveau discours de Nicolas, sur ses exploits splendides en matière d'économie, d'inflation, et sur ses résultats exactement stupéfiants en terme de pouvoir d'achat, sur ses projets, extrêmement audacieux, pour ramener un peu d'équilibre dans les finances publiques, à l'horizon 2012 environ, et à zéro le déficit de l'assurance maladie, une fois que l'Etat aura fini de régler ses dettes à la Sécurité sociale... Entre autres.
En première partie du spectacle, on hésite encore, - Bigard, ou Halliday?
Faire venir en urgence une sémillante vedette de "Plus belle la vie", peut-être?
Et comme il y aura la télé, les journaux, et la meilleure presse, ne manquez pas "les infos".
Faire venir en urgence une sémillante vedette de "Plus belle la vie", peut-être?
Et comme il y aura la télé, les journaux, et la meilleure presse, ne manquez pas "les infos".
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:: Un blog SGDG
sans garantie du gouvernement
et parfaitement futile, évidemment
http://pacoalpi.blogspot.com/
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