dimanche 28 décembre 2008

:: Huit raisons excellentes...




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blog281208

:: Huit raisons excellentes pour devenir résolument optimistes

Dans le contexte global dont nous sommes tous parties prenantes, et dont on a pu déjà observer les résultats époustouflants, il y a forcément quelques motifs d'espérer un peu de mieux, ou de moins pire, au choix...
Puisque le pire n'est pas certain. Voyons.

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Si l'on se souvient de la dernière grande crise mondiale, 1929, récession suivie de dépression, inflation suivie de déflation, chômage suivi de famines et de misère, - il faut aussi garder en mémoire comment elle s'est terminée, - dans la conflagration mondiale, et ses multiples désastres. La dernière grande crise aura duré une bonne quinzaine d'années, et il aura fallu trente ans pour s'en remettre. Les fameuses trente glorieuses... pour reconstruire sur les décombres.
Première raison d'espérer, la troisième guerre mondiale n'aura peut-être pas lieu, malgré quelques bruits alarmants, et quelques fous dangereux bien répartis sur toute la planète. Faites vous-même la liste, elle n'est pas trop riante.

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Eviter la troisième guerre mondiale, ses causes multiples déjà à l'oeuvre, et ses conséquences simplement apocalyptiques et radicales, n'est peut-être pas si difficile, si on y réfléchit une bonne fois pour toutes. C'est exactement à la portée de chacun, nul besoin d'avoir obtenu le prix Nobel d'économie, il suffit d'observer la vie ordinaire du moindre village.
De quoi ont besoin les simples citoyens, les villageois, les humains, sinon d'avoir un logement suffisant, un travail décent, une alimentation correcte, quelques amis peut-être. Certes, le village s'organise aussi pour distribuer l'éducation, la culture, les soins, les échanges de biens et de services, au total, rien d'inaccessible à la compréhension, en réalité.
Seconde raison d'espérer : certes, le chantier est immense, puisqu'il s'étend sur la planète entière, d'un pôle à l'autre, mais il y a du même coup du travail pour tous, et de l'espoir pour tous, ce qui va changer un peu... Rendre enfin la planète habitable, et ça en vaut la peine.

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Bien sûr, quelques pessimistes, parfois égoïstes, diront que la société n'a pas les moyens pour assurer à chacun des presque sept milliards d'humains que nous serons bientôt, à la fois un logement, un travail, décents, et une alimentation suffisante, sans parler de l'accès à l'eau potable, à l'éducation et aux soins, jusque dans le moindre recoin d'Afrique ou d'Asie, d'Europe ou d'Amérique, sans oublier les îles innombrables.
Un des "bénéfices" étonnant de la crise financière mondiale est cette révélation publique et mondiale : il y a des milliers de milliards de dollars, d'euros, de yens, et tutti quanti, ils se sont envolés, et on en a investi et réinvesti tout autant, ou presque, pour aucun résultat probant, sauf quelques catastrophes économiques réelles.
Ce n'est pas donc l'argent qui manquait, et il ne manque d'ailleurs toujours pas, c'est exactement l'inverse.
La planche à billets peut d'ailleurs tourner jour et nuit, l'économie réelle n'en sera pas moins asphyxiée, sous la montagne de crédits et de dettes, finalement fictives...
Troisième raison d'espérer : il est temps d'arrêter la gabegie, le gaspillage, et la folie contagieuse de la course mortelle au profit. De revenir au simple bon sens.

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Le libéralisme, le capitalisme, le socialisme, le communisme sont des idéologies, comme les religions et l'humanisme, d'ailleurs, ce sont des utopies, qui ont fait la preuve de leur impuissance, de leur inanité. Il est temps de changer de paradigme, de modèle, et d'en trouver un plus terre-à-terre, plus terrien, plus droit ou plus humain.
C'est une quatrième raison d'espérer. Reparlons donc des droits humains, du droit universel de chaque être humain, homme, femme, enfant, vieillard, à mener une vie décente et digne, et voyons ce que ça implique, ce droit imprescriptible à l'humanité que nous partageons tous, sans aucune exception... Rendre enfin la planète habitable, et ça en vaut la peine.

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Imaginer le pire est le propre des optimistes, qui espèrent s'en sortir. La crise mondiale provoque déjà un ralentissement sensible de la production, des échanges commerciaux, des investissements, des commandes, et en conséquence, une dégradation du chômage, du pouvoir d'achat, des conditions de vie, pour les plus pauvres, et en particulier dans les pays pauvres. Deux risques symétriques, l'insurrection, la répression, avec comme conséquences, le danger dictatorial, les régimes militaro-policiers, moins rares qu'on ne croit.
Mais ni la guerre, ni la pauvreté, ne sont des solutions viables.
Et donc...
Cinquième raison d'espérer, l'hypothèse démocratique suppose de vaincre la pauvreté, de la ranger au chapitre des erreurs passées, et d'y mettre fin définitivement. A l'évidence, une excellente idée, non ? Et c'est la condition pour que cette crise de trop devienne une chance de plus, pour l'humanité tout entière.

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Le charme du village mythique imaginaire, c'est sa capacité d'accueil. Il supporte très bien l'idiot du village, le cantonnier, le facteur et son cheval, les écoliers turbulents, les vieillards un peu gâteux, les femmes même légères, les marchands de passage, les pauvres prétentieux et les riches paysans, le gendarme et les voleurs de poule, les courtisans et les artisans, les nomades ou les voisins, les voyageurs et les clients, entre autres. Entre, autre.
Le charme du village mondial encore en gestation, c'est son respect pour l'avenir, la planète que nous laisserons à nos enfants, le désir d'un monde paisible et harmonieux. Ce rêve-là, chacun peut le partager, l'améliorer, le faire advenir. Non ? Et pourquoi pas ?
Sixième raison d'espérer, le rêve commun d'une humanité enfin adulte. Capable de s'auto-éduquer, de s'organiser librement, de refuser toute entorse aux droits humains fondamentaux, dans le village local, comme dans le village global.

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Au septième jour, l'usage voudrait que l'on s'arrête, pour passer en revue la semaine passée, et examiner celle qui va venir. Qu'avons-nous oublié, parmi les raisons d'espérer, et de devenir enfin optimistes ?
Pas les rêveurs ni les rêveuses, qui ne manquent pas, il est vrai, ni les guerriers, toujours prêts à s'entretuer, pour la bonne cause, s'entend, siècle après siècle. Pas les marchands, qui ne vivent que de leurs chalands, et des échanges qu'ils organisent, à condition de trouver des clients. Pas les gérants, les directeurs, les chefs, les dirigeants, qui se prétendent irremplaçables, c'est parfois vrai, mais pas toujours. Pas les charmes d'une image séduisante, ni les femmes qui les proposent, pas les enfants, qui symbolisent et représentent les temps futurs. Mais y aura-t-il des temps futurs ?
Les temps futurs commencent dès demain, et il est temps, si nous voulons qu'il existe un avenir à peu près décent. Sans doute aucun, une septième raison, si besoin était.

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S'il nous fallait une huitième et excellente raison pour devenir résolument optimistes, il nous faudrait convaincre aussi les pessimistes, qui ne manquent pas d'arguments, eux non plus.
Voyant l'état du monde, sa course chaotique, son goût pour les désastres, son manque d'élémentaire humanité, ils ont toutes les raisons de s'attendre au pire, à la pénurie alimentaire, à l'effondrement des marchés, à l'exacerbation des conflits, jusqu'au prochain, qui ne tardera pas, une étincelle suffira. Ne pas chercher où, c'est déjà là. Et sur tous les continents.
Les pessimistes sont des rêveurs eux aussi, ils formulent le pire des scénarios, avec moult raisons, parce qu'ils rêvent d'un monde meilleur, mais n'osent pas y croire, de peur d'être déçus ensuite par la triste réalité. Mais bien sûr, s'ils s'y mettaient dès demain matin, à changer ce qui peut l'être, dans leur propre village, canton, quartier, banlieue, ils risqueraient de se faire mentir, et de déjouer leurs propres pronostics.
Telle est la huitième et excellente raison de devenir optimistes, - même les pessimistes pourraient se tromper eux-mêmes, et changer l'avenir. Vite...
Après 1929, la fameuse dépression 2009 ? Non, merci, ça suffit...

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:: A vous de voir...

Si ce petit texte vous donnait par hasard l'envie d'en discuter, n'hésitez pas à le faire suivre à vos voisins, a vos amis, aux pessimistes comme aux optimistes, qui sait, toutes les critiques et suggestions pourraient améliorer les choses, c'est une toute petite planète, en réalité.

Ce texte fait suite, avec un peu de recul, à un billet antérieur, disponible ici, pour les curieux. Pour les curieuses aussi, bien sûr.

http://www.scribd.com/doc/7541797/-Neuf-bonnes-raisons-de-profiter-de-la-crise-

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:: Un blog SGDG
sans garantie du gouvernement
et parfaitement futile, évidemment
http://pacoalpi.blogspot.com/
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:: Et quelques textes de référence :
http://www.scribd.com/people/documents/21977
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