dimanche 26 octobre 2008

:: = Neuf bonnes raisons de profiter de la crise = ::

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:: = Neuf bonnes raisons de profiter de la crise = ::

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:: Neuf bonnes raisons de profiter de la crise, et pourquoi pas ?


1 :: = La crise ? Quelle crise ?

Une crise de crédit, de solvabilité, une crise de confiance, une crise bancaire, financière, monétaire, boursière, économique, industrielle, commerciale, sociale ?
Une crise mondiale ? A la fois et en outre, énergétique, alimentaire, écologique, climatique, immobilière, morale, éthique, fiduciaire, politique, internationale ?
Systémique. Tout cela à la fois ?
Gardons cette hypothèse, une crise systémique mondiale.
Si c'est une hypothèse, on doit pouvoir la réfuter, ou la démontrer, point par point, et en tirer les enseignements pratiques qui conviennent.

Crise, mondiale. Un mouvement de fond qui touche tous les rouages, des plus pauvres aux plus riches, de ceux qui n'ont pas deux dollars par jour pour vivre, à ceux qui récoltent des milliards de dollars pour leur établissement financier, leur banque, leur compagnie d'assurances, leurs porte-feuilles d'actions ou de valeurs, leur industrie stratégique, leur petit commerce d'armement, leurs compagnies de transport, leurs participations multiples, leurs produits dérivés, - et qui réclament toujours plus de moyens pour développer ou sauvegarder leurs profits, leurs dividendes, et leurs activités créatrices de richesses, sans doute.

Crise, systémique. Une vague de fond dévastatrice, partie des Etats-Unis, bouleverse les systèmes financiers du monde entier, d'Amérique et d'Europe, puis d'Asie, et rien ne dit que le Moyen-Orient, l'Afrique, l'Australie, seront épargnés. Puisque tout se tient, depuis la globalisation des échanges économiques, le partage mondial du travail, des ressources énergétiques, l'internationalisation des grands groupes industriels, agroalimentaires, financiers, informatiques et médiatiques, depuis la découverte que les subventions aux agriculteurs américains ou européens coupaient les vivres des paysans indiens ou maliens, ou depuis la Déclaration universelle des droits de l'homme, par exemple.

Crise, et mondiale, et systémique. Une crise de fond, puisque l'injection de plusieurs milliers de milliards de dollars ou d'euros dans la machine bancaire et dans le système monétaire et financier n'aura pas suffi, à l'évidence, à rétablir une économie mondiale viable, et humainement satisfaisante.
De cette situation déplorable, pourquoi ne pas tirer parti, après tout...

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2 :: = Mais qui donc a le pouvoir de décider ?


Bientôt la puissance potentielle de sept milliards de cerveaux en jeu, en devenir, sur une seule petite planète, serions-nous en manque d'intelligence ? d'imagination ? d'énergie ? de ressources ? de moyens ? de mémoire ? d'éducation ? d'information ? sans rire ?

Certes, chaque humain n'est qu'un petite goutte d'eau dans l'océan de la sagesse humaine, et une goutte de feu, une étincelle dans la folie en cours, mais si l'on commençait à imaginer la puissance terrible que ces deux formes contiennent et retiennent, peut-être le monde pourrait-il imaginer le moyen de changer, c'est-à-dire d'éviter le pire, qui s'annonce, si visible, si présent déjà.

La crise, une bonne occasion de réfléchir un peu à la suite.

A partir de tout ce qui nous manque, individuellement, et que nous obtenons, parfois, en unissant nos voix, nos forces, et même nos faiblesses.

Réduire les disparités criantes, les écarts impensables, raccourcir l'échelle des revenus, instaurer un impôt négatif pour tous, un niveau de vie basique universel, respectueux de la dignité élémentaire de tout être humain, riche ou pauvre, par exemple.

Rien de révolutionnaire, mettre simplement en application les textes de la Déclaration universelle des droits de l'homme, concrètement et partout.

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:: = Notes

A combien estimez-vous le minimum vital universel, par jour ? Par mois ?
Et le maximum légitime, dans ce cas ?

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3 :: = Et concrètement, comment ça marche ?


Bientôt sept milliards d'organismes humains autonomes et interdépendants, qui modèleront leur environnement pour en tirer parti, sept milliards de corps qui respireront, consommant de l'oxygène, de l'eau, des nutriments, rejetant du gaz carbonique, de la vapeur d'eau, et des déchets, recyclables ou non, et produisant des changements dans leur environnement.

Nous disposons, directement, concrètement, physiquement, matériellement, et réellement, d'un outil de mesure de l'efficacité de la société, de son organisation générale et locale, cet outil, c'est notre propre bien-être, non pas notion abstraite, mais directement sensible sous la forme de santé individuelle, de santé publique, de santé et de longévité communes des groupes sociaux, régions, nations, ethnies, sur tous les continents. Et si chaque individu, chaque homme ou chaque femme, chaque enfant, chaque vieillard, chaque personne a le même droit que tous les autres, à une vie digne et humaine, le compte n'y est pas.
Loin de là. Et de là à réfléchir à d'autres solutions, il n'y a qu'un pas.

La crise, on peut y trouver d'autres solutions, facilement. Voyez comme il est simple de trouver plusieurs milliers de milliards de dollars, quand même, et de les escamoter dans les comptes des établissements financiers, sans qu'en réalité les choses s'améliorent vraiment, - ça serait risible, si ce n'était pas aussi indécent, obscène et néfaste.

La moitié de l'humanité a moins de 25 ans, un formidable désir de vivre, et presque tout à apprendre de la vie. L'autre moitié de l'humanité, plus de 25 ans, une certaine expérience, et elle peut s'en servir, elle aussi, pour apprendre de la vie, comment accomplir ce désir de vivre. A nous de voir comment, plus précisément.

Difficile mais amusant, c'est déjà ça.
Education, formation, échange d'informations techniques, technologiques, artistiques, culturelles, sanitaires et sociales, entre autres. Mise en commun des expériences, création de bases didactiques multilingues, type wikipedia, rien d'impossible. Microprojets, expérimentaux et autogérés. Partenariats pédagogiques. Mise en place sur le terrain, analyse des résultats. Améliorations, reproduction, si satisfaction. Et ainsi de suite.

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4 :: = A quoi ça ressemble, ce truc ?


Bientôt un processeur répartiteur régulateur, en charge de diminuer les charges et les surcharges, d'organiser la collecte, le traitement et la circulation de l'information, d'effectuer les ajustements nécessaires ou vitaux, de veiller au pilotage du système.
Oui, qu'est-ce ?

= descriptif : un cerveau opérationnel et sain, dans un corps en bonne forme, connecté sur un environnement satisfaisant, quoi d'autre ?

= descriptif : un conseil d'administration dans un organisme social, économique, productif et performant, quoi d'autre ?

= descriptif : un système domotique évolué et efficace, appliqué au village global, quoi d'autre ?

= descriptif : un simple thermostat, pour régler l'eau chaude et l'eau froide, le chauffage et le réfrigérateur, rien de plus simple, un modèle élémentaire, facilement maîtrisable...

Contrairement aux apparences, aux croyances, aux doctrines de tout poil, il n'y a absolument aucun obstacle pour imaginer un système global à la fois équitable et efficace, il suffit d'observer l'être humain, - le corps humain, et l'esprit humain, - dans leur unité, et la diversité des humains dans leur devenir, collectif, unique, incertain, pour apercevoir très facilement que nous savons déjà ce qui va, et ce qui ne va pas, là où le système est à peu près améliorable, et là où il n'est pas supportable, pas soutenable, et donc à changer.

Sortir de la crise, une affaire d'organisation élémentaire, améliorer peu à peu ce qui va, et corriger vigoureusement qui ne va pas, donc changer. Bien sûr qu'il y a du travail, non seulement pour tous, mais pour encore quelque temps, quelques années, jusqu'à ce que le système dans lequel nous sommes pris, et partie prenante, nous convienne, et nous plaise. Jusqu'à ce que les problèmes ordinaires qui nous submergent ne soient même plus imaginables...

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5 :: = Et comment cela va-t-il évoluer ?


Bientôt le printemps, non pas la saison qui vient, celle d'après, bientôt la renaissance et les lumières, si nous sortons des temps obscurs et de l'hiver, qui s'annonce difficile et rigoureux. Est-il encore temps de rentrer du bois, reste-il des allumettes ? Aurons-nous assez de papier, pour noter quelques idées, ou pour allumer le feu ? Tiens, déjà les premiers flocons... Les yeux s'allument et les regards frétillent sur les petites frimousses, dès les premiers frimas.

= Changer n'est pas si difficile, ne rien faire c'est déjà accepter que les choses évoluent selon leur pente naturelle, que les profits s'accumulent encore, jusqu'à engorger la société, l'étouffer, et que la pauvreté, la misère, et le sort commun s'amoncèlent, comme un insupportable cauchemar, en cours.

= Changer n'est pas si facile, certes, parce qu'il faut éviter d'obtenir un résultat pire, et des effets secondaires, inattendus et imprévus, tellement mieux que ce n'est pas acceptable, comme Napoléon après Bonaparte, et Staline après Lénine, comme Charybde après Scylla... La perfection est infecte, et heureusement introuvable, sinon, c'est pire.

= Changer avec prudence et détermination, pour le plaisir de mesurer les résultats obtenus, et d'en partager les fruits, d'en discuter les avantages et les inconvénients, et ainsi avancer de proche en proche, mais pourquoi pas ?

Curieux, résoudre la crise est comme une fête, symbole étrange d'un retournement de perspective, comme un renversement de point de vue, comme un changement de paradigme, et tout le monde est d'accord, pour quelques moments, sur sa nécessité, son urgence, et le bouleversement qu'elle organise.

= Une société juste et équitable pour tous, et pour toutes, qui assure un minimum vital décent, une nourriture correcte, une éducation suffisante, un logement et un travail suffisants, des soins et l'accès à la culture, à l'épanouissement, à chacun et à chacune, ça n'a rien d'un idéal inaccessible, d'une promesse électorale et verbale, - c'est juste une exigence immédiate et urgente, une nécessité absolue, à détailler dans ce qu'elle représente de simple humanité.

Soit ce que chaque mère ou chaque père peut désirer pour chacun de ses enfants, exactement.

Rien d'autre...

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6 :: = Quelles sont les échéances, les délais ?


Bientôt il se pourrait bien qu'il soit trop tard, inévitablement, la nature reprend son cours, selon ses propres lois, qui lui conviennent fort bien, passent le temps et les saisons, puis les générations.

Voici dans quel monde nos enfants vivront, s'ils y parviennent, et leurs frères et leurs soeurs, voilà donc l'héritage de tant de traditions, et quelques ruines mémorables, peut-être.

Un temps pour le silence. Y entendre quelque petite musique, y apercevoir une vague lumière, un sourire, à peine perceptible, demande quelque patience.

Trop facile, sans doute, d'imaginer que Liberté, ce soit pour tous, Egalité, de même, et que de plus un peu de Fraternité vienne adoucir les aspérités, s'il en reste. Trop facile de formuler un discours, plein de belles promesses, de bonnes paroles, le préchi-prêcha moralise à vide, jusqu'à plus soif. Et pourtant, il y a urgence, d'évidence, à imaginer un monde vivable et supportable, un avenir acceptable pour nos enfants, et les générations futures, s'y mettre dès maintenant, et pas plus tard, urgent. Vital. Aujourd'hui.


Qu'il n'y ait rien à attendre de la crise actuelle, sinon qu'elle empire, de pire en pire, devient de plus en plus évident, parce que ce système ne sait plus où il va, à quoi il sert, et comment il pourrait s'en sortir. C'est donc le système lui-même qu'il faut changer, pour une vision plus simple, plus acceptable, de la société, et de son devenir.
Plus simple, et plus acceptable pour tous, sans exception.

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7 :: = S'il est déjà demain...

Bientôt la suite de l'histoire, et c'est un moment savoureux, celui où l'on va découvrir, enfin, - si le héros a réussi à tuer le dragon, et s'il retrouve dans la sinistre forêt hantée, le chemin qui conduit à la chaumière de la gentille sorcière. Et si la gentille sorcière a réussi la recette du gâteau magique, qui ouvre toutes portes, ou presque... Bientôt dans la bibliothèque virtuelle, une nouvelle légende, dont se délecteront les jeunes robots pendant leur période de repos régulier pour maintenance. Imaginer leurs rires, et leur étonnement.

Imaginer la suite de l'histoire, la forme et l'aménagement du village, ses communications, ses richesses, son verger, dont il partage les fruits, et sa médiathèque, en réseau, ses ateliers, de formation et d'éducation, sa centrale énergétique décentralisée, et le nouveau jardin qu'il construit, dans le désert et les friches, pour produire de nouvelles techniques culturales, moins gourmandes et plus productives, plus économiques, donc. Et le plus amusant, c'est que ça marche, et plutôt bien. La planète devient un jardin, généreux et prudent, elle produit des enfants heureux et curieux à la fois, et des adultes attentifs, respectueux de l'avenir, et quelquefois joyeux des résultats qu'ils obtiennent.

La crise n'a rien de simplement économique, au sens où l'entendent les économistes et les politiques, qui relayent simplement le discours des puissants, c'est-à-dire des seuls riches. La crise n'a rien d'écologique, produire et polluer simultanément n'est pas une fatalité, c'est simplement un manque de savoir-faire, et de savoir-vivre, un manque d'éducation et de conscience, ou de respect des autres, et nous en sommes, collectivement et individuellement, exactement responsables. Comptables de la pollution des eaux et des nappes phréatiques, comptables de la pollution de l'air et de l'atmosphère, comptables de la négligence des entreprises, de leur insouciance, de leur imprévoyance, ou de leur mépris, déguisé en méprises, si souvent.

= Repenser l'économie et l'écologie comme une seule et même fonction, comme une discipline politique et sociale, comme une logique soumise au principe de précaution, ce n'est pas du tout difficile, ça commence devant la porte de chaque maison, à l'entrée de chaque cuisine, et à chaque repas. Et tout le reste de même.

= Changer de logique est devenu vital, parce que le système économique actuel autorise trop d'erreurs mortelles, qui se nomment par exemple Bhopal, Minamata, Tchernobyl, AZF, Aral, marées noires, dioxine, pesticides, nitrates, mélamine, grippe aviaire, puits contaminés aux métaux lourds, nappes phréatiques à l'arsenic, entre autres douceurs...

= Quant au système politique actuel, il autorise également trop d'erreurs mortelles, trop de guerres, de génocides, de crimes contre l'humanité, et trop de misère, et trop de pauvreté.
Point final.

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8 :: = La crise d'une utopie

Encore une utopie, diront peut-être les bonnes âmes, qui s'y connaissent en utopie, et dénoncent la paille sans voir la poutre. Mais l'utopie n'est pas là où l'on croit, justement.
Le système capitaliste mondial, (le libéralisme, dit-on aussi), repose sur un mythe puissant, l'idée qu'enrichir les actionnaires, avec un peu de chance et de temps, finirait bien par profiter aussi au reste de la société, et lui permettre de vivre mieux.
La réalité démontre évidemment qu'il n'en est rien. Et la crise actuelle démontre aussi que les capitaux "propres" ne sont pas suffisants, pour assurer la prospérité des entreprises, et pas suffisamment propres pour leur fournir un semblant de justification.
Bref, le capitalisme est un mythe, une idéologie, une légende et une fable. Tant qu'à faire, autant se fabriquer une utopie un peu plus souriante, un peu plus satisfaisante, et un peu moins dangereuse, pour chacun et chacune.

Partons de l'hypothèse d'une utopie, sans prétendre à autre chose, et voyons ce que cela donnerait, en pratique.

"Les hommes et les femmes naissent libres et égaux, ils le demeurent en droit et en fait, quel que soit leur lieu de naissance, la liberté et l'égalité sont des principes inaliénables de l'humanité tout entière."

Relire, reformuler, améliorer, examiner les conséquences, les implications, les obstacles. Un jeu d'enfant.

Si le capitalisme est une utopie, et le libéralisme de même, ajoutons que le socialisme, le communisme, les religions, le paradis, le nirvana, l'humanisme, le bonheur, la perfection, la science, l'harmonie, et tant d'autres rêves, sont aussi des utopies. Pas de quoi en faire un drame, juste examiner les conséquences concrètes, dans la réalité de tous les jours. Un jeu d'adulte ?

La crise n'est peut-être que l'épiphénomène d'une défaillance d'utopie, l'effondrement du rêve capitaliste mondial, juste bon à changer pour un rêve un peu moins catastrophique, pour une autre utopie, - construite pour fonctionner, elle...

Partir du principe systémique, c'est le maillon faible qu'il faut protéger, aider, renforcer.
C'est du maillon faible que provient la sécurité et la sûreté du système.
La pauvreté et la misère sont le maillon faible de notre humanité.
Et non pas les banques, ni le système bancaire !

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9 :: = La crise, mode d'emploi

Bien sûr, les dirigeants du monde entier, et pas seulement du monde occidental, se sont précipités pour proclamer urbi et orbi que la priorité des priorités, l'urgence absolue, c'était de sauver le système bancaire et financier international, pour éviter sa faillite généralisée, et la récession qui s'en suivrait.
Et bien non, ... l'urgence n'était pas de "sauver les banques"...

Certes, récession signifie chômage et perte de revenus, baisse de la production et des échanges, inflation puis déflation, faillites en série, dépression, marasme et blocage des investissements, aggravation de la pauvreté et de la misère, famines et risque de conflits...
Mais comme la crise provenait de la mauvaise gestion de la dette, gigantesque, notamment des Etats-Unis, on peut imaginer assez simplement qu'augmenter, doubler, tripler cette dette, ne va évidemment pas arranger les choses, au contraire. La plus modeste des ménagères le sait très bien, le plongeon vertigineux s'arrête quand plus personne ne peut payer quoi que ce soit. Point final.

Clemenceau aurait dit que "la guerre est une chose trop sérieuse pour la laisser faire par des militaires", la maxime a des applications multiples... L'argent est trop important, pour qu'on le confie à des banquiers, - et la dette, de même, est trop lourde pour qu'on en laisse la gestion à ceux qui l'ont créée, et multipliée. L'économie réelle est chose trop sérieuse pour qu'on la laisse aux seuls économistes, et aux politiciens qui vont avec.

Au contraire de toutes ces habiles manoeuvres pour renflouer un navire perdu à la dérive, surchargé de dettes toxiques et de produits dérivés, et déjà au fond du gouffre, plutôt profiter de la crise mondiale pour dessiner un monde enfin vivable, une économie mondiale enfin viable, organiser la production de biens, de services, d'aliments, de médicaments, de logements, de richesses, de savoirs, de techniques, de connaissances, pour qu'elle soit enfin humainement satisfaisante, c'est-à-dire partagée par tous, par chacune et chacun, - et commencer à s'y mettre aujourd'hui, pourquoi pas ?

La crise a fait la preuve, indubitable et brutale, qu'il y a des milliards de dollars et d'euros, par milliers, quand il s'agit de sauver les banques, et leur petit commerce.
C'est une excellente nouvelle, il y a donc des milliards de dollars, ou d'euros, et s'il s'agit de résoudre les problèmes les plus criants de l'économie mondiale, aucun problème, il suffira de récupérer l'argent investi dans le système bancaire, juste un petit emprunt, de quelques milliards de dollars devrait suffire, non ? Allez, pas chiche !

On peut imaginer que l'Unicef, la FAO, les ONG sur le terrain, MSF, et consorts, vont vite trouver le financement qui leur manque, en permanence, pour supprimer la misère, nourrir les millions d'enfants qui souffrent de la famine, et qui en meurent, et améliorer nettement le salaire ou le revenu moyen de ceux qui vivent avec moins de 2 dollars par jour, imaginez ça. Allez, pas chiche !

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:: = Et la suite ?


Qu'avons-nous oublié, dans ce texte encore largement améliorable, et qui n'est qu'une pochade rapide, faite pour formuler quelques hypothèses, pas forcément justes, sur le système comme sur la crise, et sur la sortie de la crise, pas encore prévisible à l'horizon ?
Pochade, il s'agit d'un dessin, ou même d'un dessein, design est à la mode, d'un avant-projet ludique, ... on peut profiter de la crise, - nous aussi, non ?

Le libéralisme, quand c'est une manière de dire "système capitaliste mondial", c'est une arnaque, une utopie, un mythe, et ça ne marche pas. La crise qui s'annonce sévère est donc l'occasion de dire "Stop !". On s'arrête et on réfléchit. L'idée plaira à ceux qui avaient lu Gébé, "L'An 01", paru il y a déjà quelques années.

On s'arrête, on réfléchit, et on est tous plus ou moins d'accord, sur le fait que nous voulons un monde vivable et viable pour nos enfants, même si on n'a pas d'enfants, on voit bien que la machine actuelle court au désastre, qu'elle fabrique du malheur, de la guerre, de la misère, du chômage, et de la crise.

On s'arrête, mais on ne va pas pleurer, ni pleurnicher, ni prier quelque autorité que ce soit.
Les dirigeants du monde entier ou presque ont choisi de sauver les banques, et c'est très bien comme ça, on voit ainsi exactement à quoi ils servent. Et comme sauver les banques ne sert à rien, ne servira à rien, et ne produira pas un monde plus viable et plus vivable, - pas plus après la crise qu'avant, - on voit aussi toute la confiance qu'on peut leur faire, à savoir aucune. Ça aussi, tout le monde le sait.

On réfléchit, mais on sait déjà très bien ce qui ne va pas, les utopies qui nous gouvernent ne donnent pas de résultats satisfaisants. Fabriquons-en une qui marche, et qui commence par le plus petit échelon, mettre en accord les faits et les principes universellement reconnus, présents par exemple dans la Déclaration universelle des droits de l'homme.
Impossible ? Et pourquoi ? Pas assez d'argent ? Sans blague ?

Délire, naïveté, élucubrations ?

Peut-être, mais probablement moins catastrophiques que l'opération en cours à l'échelle internationale de "sauvetage" des banques et de leur système financier ... toxique, intoxiqué, asphyxié et en pleine dérive, en déroute, voire en faillite.

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Neuf bonnes raisons de profiter de la crise

Paco Alpi

Octobre 2008

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Quelques ressources

voir aussi ici :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Crise_%C3%A9conomique

http://www.scribd.com/doc/3136264/Declaration-universelle-des-droits-de-lhomme

http://www.sami.is.free.fr/gebe/

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Commentaires, critiques, suggestions, sont bienvenus.

http://pacoalpi.blogspot.com/


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blog 261008

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:: Un blog SGDG
sans garantie du gouvernement
et parfaitement futile, évidemment
http://pacoalpi.blogspot.com/
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:: Et quelques textes de référence :
http://www.scribd.com/people/documents/21977
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