● Ubuesque, la politique de Gribouille bafouille

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● Encore un billet du jour, calamiteux.

● Ubuesque, la politique de Gribouille bafouille

● Après avoir soutenu, grâce à une prime à la casse, la vente d'automobiles neuves, on vient de découvrir que cette mesurette coûte fort cher, et qu'en plus, en conséquence, le marché de l'occasion s'effondre. Pour arranger les uns et les autres, l'Etat réfléchit, - il va se débarrasser d'un partie de son parc automobile, les voitures de plus de sept ans, au prix de l'occasion, et n'en racheter que deux sur trois.
En profitant de la prime à la casse, sans doute.
C'est bon pour l'économie, ça ? Non ?

● Pour soutenir le marché de l'immobilier, de même, l'Etat réfléchit, encore et encore, - et va mettre en vente des logements de fonction, et exiger des loyers, au prix du marché.
On solde.
Voyons, c'est bon pour l'économie, ça ? Non ?

Et comme il y aura moins de fonctionnaires, évidemment beaucoup mieux payés, comme promis, il pourront s'offrir des logements équivalents, mais au prix du marché, - c'est bon pour le marché, ça ? Non ?

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● Nous avons un fabuleux ministre du budget, spécialiste de l'enfilage des perles, grand manieur de belles paroles vides, et pour cette raison, parfait spécimen de ce mirifique gouvernement.

A l'heure où son patron direct prévoit de lancer un grand emprunt calamiteux, pour financer d'hypothétiques investissements d'avenir, il annonce dans les gazettes que l'Etat fait "des chèques depuis trop longtemps", - ce qui pourrait paraître vertueux, certes, et plaire à l'électorat conservateur libéral, sans doute.
On se demande alors à quoi bon un emprunt.
Et justement...

● Après avoir annoncé très solennellement cet emprunt national, - dont on ne sait trop quoi faire, sinon qu'il doit boucher les trous, gigantesques, de la dette publique, en creusant un peu plus la dite dette publique, par la même occasion, - le petit Nicolas, jamais à court d'idées, convoque deux sages et anciens premiers ministres, Rocard et Juppé, pour trouver quoi faire de cet emprunt, et lui fournir un emballage présentable.

L'alliance de la carpe et du hamster, en charge de définir des priorités d'avenir, pas moins.
Et la charrue devant les boeufs, qui ne manqueront pas de consulter le très vénérable rapport Attali, destiné pour sa part, à retrouver le chemin de la croissance. Ce joli rapport, au fond de quel placard, déjà ?
Mais qui se souvient de ça ? Nicolas ?

● Après consultation de quelques coaches, conseillers et gourous divers, sans parler des mouches du coche, on finit par s'apercevoir que l'on n'investit jamais si ce n'est "pour l'avenir", que l'investissement n'existerait pas s'il n'était fait dans cet objectif, - et qu'on ne sait que plus tard s'il était judicieux, et rentable.
A l'arrivée. Merci, Dr Watson.

On se demande en effet à quoi bon un emprunt.
Et justement... ce judicieux gouvernement dispose déjà d'un machin, pour financer sa stratégie industrielle, car il en une, c'est sûr.
Le Fonds stratégique d'investissement, déjà financé en puisant dans les réserves, et déjà doté de quelques milliards virtuels, une vingtaine, dit-on.

● Une autre excellente lumière propose de financer, grâce à ce fonds, "la haute technologie, l'aéronautique, le nucléaire", - voilà en effet d'originales et profondes idées, et qui volent haut.
La basse technologie attendra, ... la prochaine prime à la casse, les prochaines soldes, - peut-être ?

Logiques idiotes de l'extrême absurde.
Après avoir remué le vent, et récolté des poussières, supprimé des postes de fonctionnaires, financé les heures supplémentaires, pour améliorer et les chiffres du chômage, et les comptes de la Sécu, sans doute aucun, - Gribouille, on va demain s'évertuer à faire encore mieux.

Le reste est à l'avenant.
Car ainsi, nous aurons à la fois plus d'Etat, et moins d'Etat, conformément au fameux modèle français, dont plus personne n'ose dire qu'il marche sur la tête.
Non, il fait des bulles, pour distraire les badauds.
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● Encore une autre bulle

:: Après avoir recruté à tours de bras des élèves gardiens de la paix, on s'est aperçu qu'il fallait quand même les former un peu, et leur trouver une place dans les écoles de la police nationale.

Manque de chance, près de 2 400 élèves recrutés en 2008 n'ont pas trouvé de place dans les centres de formation du même ministère de l'intérieur, - non, ce n'est pas un gag.
Les concours sont donc suspendus jusqu'à nouvel ordre, pour cause de "surplus de fonctionnaires potentiels", - sans rire.

La nouvelle garde des Sceaux, droit dans ses bottes, va pouvoir envoyer ses compliments à l'ancienne ministre de l'intérieur, pour ce pataquès remarquable. Car qui donc alors va remplir les futures prisons qu'on va bientot construire ?
Les juges d'instruction, peut-être ? Ah ! oui ?
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:: Un blog SGDG
sans garantie du gouvernement
et parfaitement futile, évidemment
http://pacoalpi.blogspot.com/
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:: Et quelques textes de référence :
http://www.scribd.com/people/documents/21977
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