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= Petites brèves du jour et de la nuit =
:: Face à la première récession mondiale depuis 1945
● Prix Nobel d'économie 2001, Joseph E. Stiglitz avait fait remarquer, il y a déjà un certain temps, le coût total de la guerre en Irak, évalué à quelque 3000 milliards de dollars US, sur dix ans.
Investir le dixième de cette somme folle au Moyen-Orient, (en Afrique, en Asie, etc.), pour développer l'agriculture, l'industrie, l'éducation, la santé, les services, aurait transformé le paysage, politique, économique, et social, évité un désastre militaire et humain, économisé une guerre et des morts par milliers, sécurisé la ressource pétrolière, entre autres bénéfices.
Le même raisonnement peut s'appliquer ailleurs, en Afghanistan, au Pakistan, au Soudan, en Corée du Nord, en Irak comme en Iran, et même en Palestine, - investir coûte moins cher que la guerre, c'est simple.
● Joseph E. Stiglitz revient sur le devant de la scène publique, en faisant remarquer que les sommes dépensées pour "sauver" une seule compagnie américaine, l'assureur AIG, 150 milliards de dollars US, sont une fois et demie supérieures à la contribution globale annuelle de tous les pays développés, évaluée à 100 Mds US$, à destination des pays les plus pauvres.
Un autre monde est possible, plus efficace, plus respectueux, dit-il.
Les plans de relance sont insuffisants, et le système économique mondial ne pourra pas retrouver un équilibre acceptable sans les pays en voie de développement.
En fait, les pays pauvres manquent cruellement de moyens pour faire face à la récession qui s'annonce aussi comme une perte de revenus dramatique et parfois mortelle pour les plus défavorisés.
● Le maillon faible de l'économie globale, ce ne sont pas les pays occidentaux, ni les pays riches, ni les banques, ni les assurances, ni l'industrie automobile, et tutti quanti.
Le maillon faible, c'est l'écart scandaleux entre les revenus ordinaires des plus riches et des plus pauvres, à l'échelle planétaire.
La refondation d'une économie saine et soutenable passe par le traitement vigoureux et nécessaire de cet écart.
● Un plan Bretton Woods II pour l'économie mondiale ?
L'effondrement total des marchés, pas seulement financiers, immobiliers, industriels, commerciaux, aurait des conséquences encore pires.
Face à la première récession mondiale depuis 1945, il est peut-être temps de se réveiller.
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:: En direct de la grande île
● Les îles ont un point de vue spécifique sur l'état du monde, on l'a vu en Guadeloupe, en Martinique, à la Réunion.
Le Monde publie le point de vue du premier ministre australien, Kevin Rudd. Timide, mais intéressant.
Quant à savoir s'il sera entendu, c'est une autre question.
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http://www.lemonde.fr/opinions/article/2009/03/11/face-a-la-crise-mondiale-trois-defis-pour-la-social-democratie-par-kevin-rudd_1166475_3232.html
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:: Jolie perle
● Nous avons, entre autres perles, un excellent ministre du Budget, qui n'hésite pas à proférer hardiment des évidences extrêmement douteuses, mais quand les chiffres sont mauvais, il faut oser :
« 60 % du déficit provient de la crise et donc 60 % du déficit se résorbera quand la crise sera passée . »
Il suffit de le dire, non ?
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blog110309
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:: Un blog SGDG
sans garantie du gouvernement
et parfaitement futile, évidemment
http://pacoalpi.blogspot.com/
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:: Et quelques textes de référence :
http://www.scribd.com/people/documents/21977
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1 commentaire:
Oh boy, votre ministre du Budget est un original ! Il doit même y croire !
C'est triste de voir que l'humain n'apprend pas de ses erreurs : ils essaient de sauver un systême moribond à tous prix... Que faudra-t-il de plus que cette crise pour qu'ils comprennent ?
Lucie
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