● Elles sont deux, et elles dansent, c'est un joyeux festival de mille feux. Mille voeux pour deux mille dix, ce sera dit.
A chacune et chacun, de mon mieux, tous mes voeux, et un grand merci à tous les visiteurs, à toutes les visiteuses, qui trouveront peut-être une image ou deux pour faire leurs propres voeux...
Et pour qui ne connaîtrait pas MMX, c'est ainsi que les Romains écrivaient, dit-on, 2010 ! □ ° ° °
° ° ° ● La science fait des merveilles, elle permet de voyager jusqu'aux confins de l'univers, d'en écouter le bruit de fond, d'en rapporter quelques images, en forme d'interrogations.
Que l'année 2010 soit ne serait-ce qu'à peine un peu meilleure, et ce serait déjà ça, non ?
□ ° ° ° ° ° °
● Dans l'espace infini, choisir la bonne étoile et faire un voeu, une vieille méthode qui a fait ses preuves...
Mais non, ce n'est pas de la superstition, c'est de l'expérimentation aléatoire, sans garantie, à l'origine de bien des poésies, des chansons, des mélodies, et si ça ne marche pas, rien n'empêche ... de recommencer ! □ ° ° ° ° ° °
● Si l'horizon vous paraît légèrement vague et brumeux, vous pouvez télécharger celle-ci, entièrement gratuite !
Toutes les images ici sont des cartes au format classique 15x10 cm, ou à peu près. Et libres d'usage. Pour les voir en taille réelle, cliquer sur l'image, enregistrer si vous voulez. □ ° ° °
● Et une autre encore, en souvenir d'autres temps, et comme dit le proverbe, "mésanges d'hiver annoncent le printemps aux tourterelles"...
° ° ° ° ° ° □ ° ° ° ● Enfin, les voeux, comme d'habitude, c'est un rituel antique, à pratiquer avec modération, on souhaite évidemment le meilleur, pour chacune et chacun, et si l'on y songe, c'est sans doute que la vie comme elle va pourrait aller mieux, ne serait-ce qu'un peu mieux... □
A propos de sommets, rien ne vous empêche de faire un petit voyage, au moins par la pensée, c'est ici :
● En direct de Copenhague, la carte de voeux que vous ne recevrez pas : elle devait annoncer une stratégie globale de retour à l'équilibre climatique. Damned ! C'est raté, il faudra encore d'autres sommets, évidemment... Et d'autres voeux pieux, bien sûr. A moins que ...
□ ° ° °
● Pour celles et ceux qui l'auraient manqué, le calendrier 2010 est gratuit et disponible ici :
● Ousmane Sow est sans doute le plus connu des sculpteurs sénégalais. Un étonnant travail, impressionnant, de puissance et d'émotion, pour ceux qui ont eu la chance de l'admirer. Ses oeuvres des séries Nouba et Massaï étaient, le 8 décembre dernier, mises aux enchères chez Christie's.
● La Cour des Comptes critique vertement la gestion de la fonction publique, et les mesures du gouvernement qui visent au non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux parmi ceux qui partent à la retraite. Une stratégie à courte vue, quantitative et mal adaptée à la démographie réelle, qui n'obtient pas une amélioration réelle du fonctionnement de l'administration. Les effectifs de l'Etat, selon les prévisions, devraient encore baisser de près de 34.000 postes, en 2010, ils ont déjà diminué, en deux ans, de près de 50.000 postes. Organisons la pénurie, externalisons les profits, se dit le tout petit qui nous préside.
La fonction publique est un bassin d'emploi florissant, le nombre de fonctionnaires a cru de 36% entre 1980 et 2008, et représente environ un emploi sur cinq. Les chiffres, comme d'habitude, cachent des disparités flagrantes, et des évolutions sans contrôle aucun de la part de l'Etat. Les effets de la décentralisation, de l'externalisation de certains services publics, n'ont pas toujours obtenu les résultats escomptés.
Deux chiffres éveillent l'intérêt : les dépenses de personnel de l'Etat, en 2007, personnels civils et militaires, salaires et retraites comprises, représentent quelque 300 milliards d'euros. Près de la moitié des dépenses nettes du budget. Et nous n'aurions rien à dire ? Quant au coût moyen d'un fonctionnaire tout au long de sa vie, le rapport de la Cour des comptes l'évalue à environ 3,5 millions d'euros, pour une durée moyenne de l'ordre de 50 années de service public, retraite comprise. Vite, une calculette ! □
● Pendant que le gouvernement et son premier ministre se rient des remarques de la Cour des Comptes, - voir la réponse de Fillon, en fin de rapport, - le chômage continue de progresser tranquillement, nous avons donc près de 4 millions de chômeurs, un taux de chômage supérieur à 10% de la population dite active, selon les chiffres Eurostat.
Sur ces quatre millions de chômeurs, la moitié n'est pas indemnisée, et un million de chômeurs atteindront prochainement la fin de leurs droits à indemnités. La brillante politique de N. Sarkozy génère d'excellents résultats, la pauvreté et la précarité pour quelques millions, de plus en plus nombreux, et quelques surprofits généreux pour quelques-uns parmi les plus riches. A quoi bon en dire plus. □
● Après un ballon d'essai, qui consistait à expulser trois Afghans vers le beau pays d'Afghanistan, actuellement en guerre malheureusement, le gouvernement de Nicolas Sarkozy récidive, et en expulse neuf, sans doute parce qu'on ne peut quand même pas accepter tous les réfugiés et les demandeurs d'asile, et cela malgré toutes les Conventions, européenne et universelle, des droits de l'homme, signées, ratifiées, et même reconnues par la France.
Ce gouvernement récidive dans l'indignité. Indigne et stupide, une stratégie coûteuse pour plaire à une extrême-droite piteuse, et cultiver la xénophobie, entre autres. Le mépris des réfugiés, ça ne vous rappelle rien ? Les camps de rétention, idem. Le national-populisme, danger réel imminent pour la démocratie, oui, visiblement.
Après avoir ainsi proclamé que le droit international, et l'élémentaire humanité, notre bon Nicolas s'assoit dessus, il n'a sans doute pas imaginé qu'il aurait quelque mal à se faire entendre, quand il s'agit de réclamer la solidarité planétaire pour contrer le réchauffement climatique.
Vite, expulsons les expulseurs ! □
● COP 25, - Copenhague 2009, - résumé : tout ça pour rien. Flop. Fiasco. No future, mais on s'en fout. Encore une occasion de perdue. Grosse déception : l'idée de préparer un autre avenir, un peu plus viable, et de veiller aux dégâts de la surconsommation pétrolière et charbonnière, de la surproduction généralisée, l'idée de changer de modèle de développement, pour préserver les générations futures, - direction la poubelle, - déjà bien pleine. Synonymes : échec. A quoi bon en dire plus. □
● A propos de sommets, on peut consulter librement, et même gratuitement, un diaporama utile : "Voyage aux sommets de la terre", une petite exploration dans les hauteurs, histoire de découvrir si bientôt nous aurons encore une histoire, ou pas...
● Pie XII, "un pape vénérable et même héroïque", - décidément, Benoît XVI n'en rate pas une. Pie XII bientôt "béatifié" ? - Sinistre.
Pour mémoire, c'était le temps où l'Eglise catholique, apostolique, romaine, et même universelle, préférait regarder ailleurs, quand les Juifs, les Tziganes, les communistes, les opposants de tout bord, les homosexuels, et quelques autres réfugiés "apatrides", étaient envoyés à la mort, par millions, dans des camps de concentration qui ont fait la gloire éternelle du nazisme.
Pie XII, vénérable pape légèrement réactionnaire, comme il se doit, n'avait strictement aucune objection à formuler. Benoît XVI non plus, probablement. A quoi bon en dire plus. □
● On vient de voler le fameux portail d'Auschwitz, qui proclamait "Arbeit macht frei", - le travail rend libre, donne la liberté, libère, - manière propagandiste de désigner ce camp de la mort comme si ce n'était qu'un "simple" camp de travail. Là encore, la population locale, bonne catholique mais pas regardante, n'avait pas d'objection à formuler, ou si peu, elle non plus. Chrétienne, se disait-elle, mais pas vraiment pratiquante. A quoi bon en dire plus. □
● H1N1, Ah ! Vilaine rumeur à l'OMS, un conseiller spécialisé dans les problèmes de grippe pandémique était en fait, dit-on aux Pays-Bas, lié aux laboratoires producteurs de vaccins... Le bon docteur en question avait donc tout intérêt à pousser à la roue.
En attendant la suite, s'il y a lieu, il semblerait que la grippe A en question n'est pas plus ni moins dangereuse, au final, que la grippe saisonnière ordinaire. Elle est quand même très contagieuse, et d'éventuelles et imprévisibles mutations du virus peuvent encore se produire, contre lesquelles les actuels vaccins expérimentaux ne peuvent rien, par définition.
Bref, tout ça pour pas grand chose, - à moins que l'on découvre que notre bonne ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, a quelques liens avec l'industrie pharmaceutique. - Non ? Ah ! bon... A quoi bon en dire plus. □
Copenhague, décembre 2009. - A l'heure où les grands de ce monde, les sommités, vont de sommet en sommet pour tenter de sauver la planète, après avoir tenté de sauver le capitalisme mondial, les banques et le système financier, un reportage aux sommets de la terre, histoire d'observer ce qu'il s'y passe.
Voyage parmi les paisibles sommets, où l'avenir prend déjà forme.
● La Grèce, berceau d'une antique et vénérable civilisation, au bord de la faillite...
L'Europe s'inquiète, nous dit-on, de la dette publique de la Grèce, et de son déficit, l'une et l'autre catastrophiques. Sa dette atteindrait les 300 milliards de dollars, soit sensiblement plus qu'une année du PIB grec.
Mais la Grèce n'est pas la seule, loin de là, l'économie de l'Espagne n'irait pas trop bien, celle de l'Irlande, non plus. Quant à la Grande-Bretagne, elle espère sortir de la récession, et promet de taxer les bonus et les très hauts revenus, puis d'assainir la situation de ses finances publiques...
La France, évidemment sauvée du désastre par les plans mirifiques de Nicolas le Grand, n'oublie qu'à grand peine ses propres trous, gigantesques, son chômage, pharaonique, et quelques autres merveilles, mais elle ira pour sa part beaucoup mieux, à l'horizon 2012, - et sinon, un peu plus tard.
De l'iceberg financier européen, nous n'avons encore aperçu que la partie émergée. Et du Titanic économique global, voilà beau temps que nous n'avons plus de nouvelles. Rassurez-vous, le capitalisme mondial est insubmersible. Absolument.
□ ° ° °
● "S'il y a une matière à supprimer en priorité, c'est bien la philo"!
C'est un titre, s'il vous plaît, et sur Le Monde, édition numérique, - et une citation, lumineuse, qui éclaire l'esprit ambiant, depuis que la réforme national-populiste est à l'oeuvre, sous l'égide de Nicolas le Grand, le premier président franças élu du troisième millénaire, qui soit monté sur talonnettes.
Au programme, il s'agit d'alléger les études, pour la terminale S, afin qu'au lycée, les meilleurs esprits scientifiques ne s'épuisent pas à apprendre autre chose que la science, pure et dure ascèse, que l'on aimerait débarrasser du superflu, qui n'est plus qu'une option. Dans l'air du temps, se passer du superflu. Et le reste, en option ?
Au musée des antiquités, on peut facilement renvoyer tout ce qui ne sert pas la productivité, la compétitivité, les sciences appliquées, et les industries forcément innovantes.
Au diable, la Princesse de Clèves, et la littérature, l'histoire, à quoi bon, on relira seulement une lettre de Guy Môquet, pour la géographie, on consultera Doodle Maps, à la place, et quant à la philosophie, elle peut se résumer à la lecture de Camus, à la rigueur. Quant au concile de Latran, on écoutera son laîc chanoine, qui sait déjà à peu près tout sur presque tout, et même sur le nombre (exorbitant ?) de minarets en Suisse.
Nous aurons des robots performants, stériles et ignorants, obéissants et bornés. En option, s'ils ont encore besoin d'un peu d'information, on leur conseillera de consulter le journal de TF1, mais pas trop, quand même.
Et le plus génial de l'histoire, si l'on peut dire, c'est le nombre de postes d'enseignants, devenus superfétatoires, que l'on va pouvoir dégager, au sens propre. Le Meilleur des Mondes, ce n'était pas de la littérature, pas même de la fiction, mais une feuille de route, de fait.
● Une journée pour les droits de l'Homme, - comme chaque année.
Le 10 décembre 1948, l'Assemblée des Nations-Unies adopte, solennellement, la Déclaration universelle des droits de l'Homme. Quelques pays pensent encore que cette Déclaration n'était qu'une option vertueuse et facultative, de l'idéologie sans réalité.
C'est un texte qui ne comporte qu'une trentaine d'articles, assez facile à lire, donc. Quant à le mettre en pratique et en acte, c'est une autre histoire, - mais l'histoire ne sera bientôt plus au programme, pour certains, qui préfèrent s'en passer.
"Tous les êtres humains naissent et demeurent libres et égaux en dignité et en droits". Traduction ? A vérifier, certes.
Et à propos du droit des femmes, un très joli petit film, coproduit par Le Louvre et Arte, sur la place qu'elles ont dans l'art. Cliquer sur l'image, et admirer. □
● Thunderbird 3 de Mozilla, un client messagerie rapide et efficace, et un concurrent sérieux et pratique pour le vieux Outlook, mais aussi pour Windows Live Mail.
Dans la foulée, une suite bureautique fort pratique, et en permanente amélioration, OpenOffice, performant et gratuit, pour mémoire : http://fr.openoffice.org/
Quelques autres logiciels open source et gratuits !
:: Encore un effort, et quelques vies, pour sauver la paix mondiale, la démocratie, et même la liberté, voilà ce que vient de réclamer Obama, qui compte expédier environ 30.000 soldats supplémentaires, en Afghanistan.
Rien ne dit que la machine de guerre obtiendra les résultats qu'elle promet, évidemment. Car imposer, par la force, la démocratie et la liberté a toujours été problématique, pour le moins. Mais le complexe militaro-industriel américain a besoin de débouchés, et d'expérimenter ses jolis équipements, sans doute. Pour financer ce nouvel effort de guerre, l'addition supplémentaire s'élèverait à quelque 30 milliards de dollars, - soit précisément 1 million de dollars par soldat. Les Alliés sont priés de verser leur contribution, via l'OTAN, - puisque c'est pour la bonne cause...
:: Depuis 2001, la guerre en Afghanistan aurait coûté, selon des chiffres américains, la bagatelle de 43 milliards de dollars (Mds$), chaque année, en moyenne. Le budget US 2009 de la guerre en Irak : 86 Mds$, à ajouter aux 50 Mds$ dépensés en Afghanistan... Soit sur une seule année, 136 milliards de dollars, un petit pactole.
Mais justement, on devrait pouvoir se poser la question : si l'Occident et ses alliés avaient investi dans le développement, l'éducation, l'agriculture locale, les infrastructures locales, les folles sommes engagées en vain dans ces conflits en Irak et en Afghanistan, par centaines de milliards de dollars, - la paix, la démocratie, la liberté auraient-elles encore besoin d'être "défendues" ? Le spectre du terrorisme a bon dos.
Et plutôt que de mourir pour la démocratie, les victimes de ces guerres incompréhensibles n'auraient-elles pas préféré vivre en démocratie, si ce mot avait le sens qu'on lui prête ?
:: Pendant que la planète tente de sortir d'un marasme mortifère, qui génère chômage, perte de pouvoir d'achat, misère et famines, et d'apercevoir le bout du tunnel, la bulle financière mondiale continue allègrement à fabriquer des sur-profits, et la spéculation d'engranger des bénéfices euphoriques, dans un silence parfaitement sinistre.
:: Quelques exemples, à la date de ce jour :
Depuis le 1er janvier, la Bourse de Toronto, Canada, gagne près de 30%. A New-York, le Nasdaq, près de 38%, le S&P 500, près de 25%, le Dow Jones, 18%. Mexico, idem, plus de 40%. Sao Paulo, plus de 80%. Mal en point, la Bourse de Tokyo a gagné, quand même, 13%. Mais l'Asie fait des scores impressionnants, Shanghai enregistre une hausse de 136%, Taipei, 66%, Hong-Kong, 58%. Quant à l'Europe, elle va quand même assez bien, avec d'honorables résultats : Amsterdam + 30%, Bruxelles + 33%, Madrid + 30%, Londres + 20%, Francfort, idem, Paris, presque 20%, mieux que Zurich, aux alentours de 17%.
:: Pour alimenter cette course au profit, qui n'a jamais cessé, et ne se porte pas si mal, il aura fallu certes pomper un peu dans la poche des contribuables, rogner sur les salaires, laisser filer le chômage, et dépenser sans compter, comme l'indiquent les chiffres de la dette publique, dont le coût réel est à déduire d'une croissance virtuelle encore à venir.
Serrer la ceinture, pour sauver le capitalisme, et contribuer ainsi à la richesse des plus riches, quoi de plus naturel !
● Penser ensemble un autre chemin ? Agir ensemble ?
:: Il suffit de constater, un peu partout, l'état des lieux de notre belle société, ses disparités, ses oublis, sa négligence pour les plus petits, sa générosité pour les plus riches, son manque d'équité, son inconséquence morbide, et son incroyable arrogance.
On peut assez simplement juger de l'état d'une société à la manière dont elle traite et considère ses enfants, c'est-à-dire son avenir.
:: La Ligue des droits de l'homme vient de publier un tract, intitulé Urgence libertés, sur le thème des droits de l'enfant. Elle dénonce la dérive sécuritaire, xénophobe et réactionnaire, et le manque de respect de la Convention internationale des droits de l'enfant, que pourtant, la France a signée.
Peut-être est-il grand temps de réfléchir à un autre possible, un avenir plus humain, plus juste, plus solidaire... Et plus précisément, de refuser l'inverse. Catégoriquement.
● Appel pour la suppression du ministère de l'identité nationale
:: Un Ministère de l'identité nationale et de l'immigration est-il compatible avec les valeurs de la République, avec la fraternité, l'égalité, la liberté ?
Peut-on sans danger organiser la discrimination, l'exclusion, l'expulsion systématique, et la rétention dite administrative, sans engager du même coup la démocratie sur la pente de la xénophobie, du nationalisme, au risque du totalitarisme, ou du moins, d'un populisme nauséabond ?
Peut-on expulser des réfugiés vers un pays en guerre, l'Afghanistan, nommément ? Peut-on oublier le droit d'asile impunément ?
Peut-on accepter d'enfermer en rétention des enfants, malgré la loi de la République, qui les suppose à l'école ?
Peut-on demander aux Préfectures d'organiser un débat public sur l'identité nationale, et dans ces conditions, est-ce un débat démocratique, ou une opération de propagande national-populiste ?
La réponse est non. Une vingtaine de chercheurs ont lancé un appel "pour la suppression du ministère de l'identité nationale". Il était temps d'y penser...
Nous autres êtres humains, naissons et demeurons tous libres et égaux en droits et en dignité, nous avons donc les mêmes droits et la même dignité, c'est-à-dire la même noblesse, du fait d'être une ou un parmi les humains.
Dignité, c'est ici synonyme de valeur, de noblesse, de qualité. A l'époque de la Révolution française, cela signifie que nous sommes tous nobles, du seul fait d'être humain, et qu'il n'y a pas, d'un côté, les soi-disants nobles, aristocrates et clergé, la prétendue noblesse, et de l'autre le petit peuple, les serfs et les esclaves, paysans, serviteurs, employés et ouvriers, - mais une seule société humaine, sans autre distinction.
Cette égalité de droit, intrinsèque au fait d'être humain, est inaliénable, et elle fonde d'une part l'égalité, des hommes et des femmes, des peuples, des nations et des populations, et d'autre part, l'idée qu'une même justice s'applique à tous, ce qui permet d'espérer la paix dans le monde, la fin de l'oppression et de la tyrannie, - et même de l'exiger.
La droite la plus traditionnelle embarquée sous la houlette décomplexée, dit-elle, de son président, a cru bon pour les élections régionales, de relancer le débat sur l'identité nationale, en oubliant peut-être que l'un des sens du mot identité, c'est précisément l'égalité.
La gauche la plus assoupie aurait pu y entendre l'occasion d'exposer ses conceptions de l'identité française, et non pas nationale, de refuser le bon vieux chauvinisme, et le nationalisme pernicieux, les querelles de clocher, et de minaret, - pour rappeler les idées dont elle se croit l'héritière.
:: La République s'est dotée en juillet 2008 d'un "Contrôleur général des lieux de privation de liberté", et son travail consiste à examiner la conformité aux droits de l'homme dans les prisons, les centres de rétention, les hôpitaux psychiatriques, les cellules de garde à vue, les geoles, comme on dit, mais aussi les établissements pénitentiaires pour mineurs, entre autres.
Il a donc du pain sur la planche, et peut intervenir dans tous les lieux où des personnes sont privées de liberté.
● Et puisqu'il est question de privation de liberté, et de respect des droits de l'homme, et notamment de la Convention européenne, l'avis motivé de Maître Eolas, qui explore la question : les procédures de garde-à-vue sont-elles illégales ?
Un texte remarquable et utile, billet et commentaires, - on attend la suite avec délectation anticipée.
Le document 2009 de la Cimade sur la rétention en 2008 est consultable aussi ici : http://fse.emv3.com/cimade/web/rapportRetention_2008.pdf ● Suggestion : faites une recherche dans le document, avec le mot "enfants"... et n'hésitez pas à manifester votre intense satisfaction auprès de vos élus.
□ □ ●●L'Etat français vient d'être condamné en appel pour les conditions de détention en prison, qui n'assurent pas "le respect de la dignité humaine", à la maison d'arrêt de Rouen. Celle de Nantes a également été condamnée, pour "traitement inhumain et dégradant", et d'autres recours sont engagés, un peu partout, selon un édito du journal Le Monde.
●● L'idée que les centres de rétention, et que la détention de mineurs dans ces centres, sont purement et simplement contraires à la Constitution, et à la Déclaration universelle, et à la Convention européenne des droits humains, verra-t-elle à son tour le jour ? □
Il y a une qualité indissociable de de tout être humain, qui mérite le respect en toute circonstance, c'est qu'il est en tant que tel, dépositaire et représentant de l'humanité, qui est notre caractéristique commune, une part de notre histoire, de notre présent, et de notre futur.
● La Déclaration universelle des droits de l'homme, ou des droits humains, comme on dirait aujourd'hui, est un texte fondateur, pas seulement pour la République, elle fait partie du patrimoine commun de l'humanité, et pas seulement de l'identité française.
Quant au respect de ce texte, dans l'esprit et dans la lettre, il dépend exactement de chacune et chacun des citoyens, quelque soit son rôle ou sa fonction.
● L'Etat de droit désigne l'idée que la puissance publique, comme chaque individu, est soumise à l'obligation du respect du droit, l'état de droit sans majuscule indique cette obligation. □
Pendant que les Restos du coeur, les Banques alimentaires, l'Unicef, les associations de lutte contre le sida, le téléthon, et quelques autres en appellent à la générosité publique, - il faut bien que les pauvres donnent un peu aux plus pauvres, - la folie financière ne s'est jamais aussi bien portée.
● Le marché des produits dérivés qui a été au centre de la crise financière, rebondit. Idem, les bonus et les superprofits. Il retrouve son niveau du second semestre 2007 avec 600 trillions de dollars, soit 10 fois le PIB mondial.
Quant à la spéculation mondiale, elle capitalisait environ 194.000 milliards de dollars en 2007, avant la crise actuelle.
Vertige, c'est de pillage qu'il s'agit, mais à une tout autre échelle...
Malgré tout, la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, estime «qu'on va bien finir l'année»... Elle compte faire la fête ? Et avec qui, précisément ? Evidemment, puisqu'elle y croit... □
● Silence dans les rangs... □ :: De "l'Art de la guerre" au "Journal de marche d'un vieux briscard", un seul et même délire.
Soldat du rang, anonyme chair à canon, la vie des guerriers n'a pas grand prix, sans doute, pas beaucoup mieux que celle des civils, pris comme otages, boucliers, monnaie d'échange, les uns comme les autres simple marchandise sur la scène internationale, et sommés d'acquiescer aux idéologies, et à ceux qui les manipulent.
Suivre, avec Sun Tzu les théories parfois expéditives du commandement, c'est aussi découvrir les premiers pas d'une réflexion exactement systémique, qui vise à minimiser les risques et les pertes, et à utiliser plutôt que le combat direct, l'information et l'intoxication, la propagande, la manipulation, pour atteindre ses objectifs, - a-t-on fait mieux depuis ?
Deux millénaires plus tard, les tribulations d'un vieux briscard, dont vous pourrez découvrir quelques extraits, donnent à percevoir l'errance des mercenaires, dans un monde nomade, qui cherche à se sédentariser, et sans doute à enraciner sa réflexion et ses connaissances dans l'expérience que fournit, de fait, le cheminement. Malgré l'amertume, sensible, il s'agit évidemment de survivre, si faire se peut. ● A l'aube d'un troisième millénaire, selon l'ère chrétienne, un improbable dialogue entre ces deux personnages semble tout à fait possible, par delà la grande durée qui les sépare, et la distance des langues. L'époque antique des Royaumes combattants est certes révolue, la fin de la Renaissance pré-classique, de même, mais quelques similitudes coexistent, dans les faits historiques et guerriers. La guerre n'a jamais cessé, elle est notre délire commun.
Est-ce l'aube, ou bien le crépuscule, la réponse n'est pas bien sûre.Elle appartient au spectateur, aux lectrices et aux lecteurs, peut-être.
● Un document inédit, parmi la multitude, ce n'est pas ce qui manque !
Une traduction, de surcroît ! Une de plus ?Et même deux, si l'on veut... Ce texte n'avait pas lieu d'être, il est né d'une rencontre de hasard ou de fortune, entre deux écritures, précisément datées.La première des environs du Ve siècle avant l'ère commune, et qui semble s'avérer le tout premier Manuel de stratégie militaire de l'Histoire.
Antique problématique, Sun Tzu dicte un discours sur la conduite des troupes, mais c'est aussi un cours de bonne gouvernance, - en temps de guerre, comme en temps de paix, - et un assez bon exemple de pure propagande.Deux millénaires et demi plus tard, reste-t-il quoi que ce soit dont nous ne soyons déjà avertis ? Nos stratèges et nos experts n'ont-ils pas fait depuis d'excellents progrès ?
La seconde de ces écritures retranscrites ici est un journal ordinaire de campagne, le carnet de notes impromptues d'un simple soldat, modestement intitulé "Journal de marche".
Ce cahier ne serait sans doute pas parvenu jusqu'à nous s'il n'avait été, entre temps, collecté par un écrivain de théâtre, semble-t-il, avec l'intention d'en tirer la substantifique moelle pour produire un spectacle.
● Deux textes, donc, en guise de sources. L'Art de la guerre, selon Sun Tzu, est un classique, une compilation qui ne comportait, à l'origine, qu'une douzaine d'articles, la version dont nous disposons en compte treize.Peut-être en manque-t-il ?
Le Journal de marche d'un vieux briscard a toutes les chances de devenir, avec le temps comme il va, un classique à son tour. Quelques extraits pour preuve.
● La vie, la mort, la guerre, fatalement, ces trois thèmes résument la trame banale de la destinée humaine. Ils occupent le terrain, et condensent, en trois mots, l'immense vastitude de nos ignorances.Trois notions simples. Nous passons la première à tenter d'éviter la seconde, ou de la retarder, et c'est un combat permanent, une lutte gigogne, un conflit de tous les instants, une guerre permanente, en somme, qui mobilise in fine toute l'énergie disponible.Nous voilà bien...Etait-il bien nécessaire d'explorer les voies de la guerre, alors que nous avons tant de peine à vivre ensemble ?
Convention internationale des droits de l'enfant, le vingtième anniversaire. Carton rouge.
° ° °
● "Un milliard d'enfants sont privés d'un ou de plusieurs services essentiels à leur survie et à leur développement."
Unicef, Rapport annuel 2009
° ° °
● Selon la presse, la France compte environ deux millions d'enfants vivant sous le seuil de pauvreté. Pas terrible, pour un pays prétendument développé et civilisé.
Dans le monde, ce chiffre ignominieux atteindrait un milliard d'enfants, qui vivent dans la misère et la malnutrition, le manque de soins ou d'éducation.
"Il reste un milliard d'enfants à qui il manque un toit, de la nourriture et de l'eau potable", selon l'UNICEF.
L'avenir de l'humanité, c'est-à-dire celui de ses enfants, est dans un état désastreux.
● Vingt ans après la signature de la Convention, - "il y a encore dans le monde beaucoup trop d'enfants qui vivent dans la pauvreté, qui sont exploités et victimes d'abus ; beaucoup trop de fillettes utilisées comme esclaves sexuelles, contraintes au mariage forcé ; beaucoup trop d'enfants victimes d'agressions, de pornographie infantile", estime Samantha Nutt, fondatrice et directrice de l'organisme War Child Canada, elle-même spécialisée dans les droits de l'homme en zone de guerre. Une citation parmi des centaines.
Comme chaque année, la presse se fait l'écho d'une situation toujours catastrophique, même si les efforts engagés, au fil du temps, permettent d'enregistrer quelques améliorations, quelques progrès. En matière de mortalité infantile, par exemple.
● On ne peut pas s'arrêter à ce constat répétitif et sinistre, qui permet de solliciter quelques subsides à l'opinion publique, et de fournir quelques moyens aux organisations caritatives.
Plus d'un septième de l'humanité vit dans la souffrance, la misère et le manque, et nous n'y pouvons rien, sérieusement ?
Et nous aurions été capables de renflouer les banques, les assurances, le système financier international, quelques industries plus ou moins malades, à coup de milliers de milliards, mais pas d'assurer une survie décente à un milliard d'enfants en souffrance ?
Indécent.
□ ° ° °
● Carton rouge ●
Même dans les sociétés humaines les plus primitives, le plus "sauvage" des groupes humains sait parfaitement que son avenir et sa survie ne tiennent si les plus faibles et les plus vulnérables ne sont pas sauvegardés, protégés. Veiller sur les enfants, leur nourriture, leur santé, leur apprendre l'essentiel, protéger les plus petits, qui sont les plus fragiles, c'est savoir élémentaire, et pratique fondamentale de tout groupe humain.
Nous avons donc oublié et négligé ce qui fait de nous autres des humains, dignes du nom d'humain.
Nous avons préféré "sauver" les banques, renflouer le système financier en panique, et oublier la catastrophe économique, qui continue à s'aggraver, et la catastrophe politique et sociale, qui continue à prélever des vies par millions parmi ce que nous avons de plus précieux, nos enfants.
La prose moralisante et les bonnes paroles ne suffisent évidemment pas à renverser la vapeur, et malgré les textes officiels, les beaux discours, les engagements solennels, la situation réelle de la planète, et de l'immense majorité de ses habitants, résulte d'un système mondial qui est malade, mortifère, et absurde.
Le constat ne suffit pas, la situation réelle de l'humanité ne s'améliorera vraiment qu'à la condition de changer radicalement le système économique et l'organisation sociale, de repenser nos politiques, nos fameuses priorités, et nos curieuses façons de ne pas appliquer la loi commune, et le droit universel.
La bonne nouvelle, c'est qu'il y a donc du travail pour tous, que ça commence à chaque instant, et partout où un peu d'humanité subsiste, c'est-à-dire en chacun de nous. Sans exception.
□ ° ° °
● Carton rouge, ici aussi ●
● L'Etat français plein de bonnes intentions s'était doté d'une Défenseur des Enfants, en l'an 2000, une autorité autonome de médiation, indépendante en principe des administrations diverses.
Pour célébrer comme il convient le vingtième anniversaire de la Convention internationale des droits de l'enfant, notre actuel gouvernement vient de décider de supprimer ce poste, à mi-mandat de la mission de l'actuelle Défenseur, nommée jusqu'en 2012, selon la loi.
Mais pour faire bonne figure, et bafouer la loi en toute sérénité, un nouvel organisme prendra le relais, un Défenseur des Droits, dont la fonction reste encore à définir dans le détail, mais qui sera doté de moyens suffisants, nous dit-on. Sérieusement.
Il paraît clair que le futur Défenseur des Droits n'ira pas mettre son nez là où ça pourrait déranger la politique actuelle de rétention administrative des migrants, ni manifester que les enfants n'ont rien à faire en centre de rétention, c'est-à-dire en détention.
● "Selon la Convention internationale des droits de l'enfant (Cide), les enfants, qui n'ont commis aucune infraction, n'ont pas à séjourner dans un centre de rétention administrative qui est un lieu privatif de liberté", avait déclaré récemment la Défenseur des Enfants, Dominique Versini . Elle critique également les conditions de vie des enfants étrangers à Mayotte, dont le centre de rétention administrative est "une honte pour la République", selon la Cimade. Elle avance même que ces enfants seraient plus à leur place à l'école, comme le veut la loi, et qu'ils auraient besoin de soins, de conditions d'hygiène décentes. Elle rappelle aussi que le Comité des droits de l'enfant de l'Onu, s'est dit préoccupé "par la législation française qui tend à favoriser les mesures répressives plutôt que les mesures éducatives", en matière de droits des mineurs. Bref, ce discours gêne en haut-lieu.
... Qu'à cela ne tienne, ce poste est supprimé, annonce Michèle Alliot-Marie, ministre de la Justice et garde des Sceaux. La réforme annoncée est dans les tuyaux, et tout va bien. Félicitations. □ ° ° °
● De Jean-Pierre Rosenczveig, un texte sur l'histoire et les effets de la Convention internationale, sa relation avec les Droits humains, nouvelle et plus adéquate appellation des droits de l'homme, mais aussi sur la relation délicate du pouvoir actuel avec les droits de l'enfant.
Un papier remarquable, une fois de plus. A lire absolument, donc.
● Retraduire un texte imparfait, est-ce possible ?
La compassion a une charte, et un site. Le texte pose quelques problèmes de traduction, en fait. Il peut donc être discuté, amélioré, expliqué, avec d'autres mots, sans doute. Retraduit, si possible, jusque dans les faits, au quotidien, par exemple.
:: Un conte à dormir debout, trouvé sur le site du Monde, et classé entre ... sciences et technologie et ... culture.
"Moi , James Bell, curé catholique marié, ancien prêtre anglican"
Mais l'article sera finalement classé, en réalité, en rubrique Europe !
Il n'y s'agit ni de sciences, ni de culture, ni de technologie, et si peu d'Europe. C'est un conte fantastique, et une nouvelle de pure science-fiction. Fort réjouissante, en vérité.
Tout le monde peut se tromper, puisque tout est possible, et que rien ni personne n'est parfait.
Or donc, Le Monde, qui ne va pas si bien, décida dans sa grande générosité de dépêcher à grands frais une envoyée très spéciale dans le Comté des Highlands, à Inverness, en Ecosse. Pourquoi faire direz-vous ? Mais attendez la suite...
L'envoyée fort naïve, mais fraîche journaliste et professionnelle de métier, se fit conter par le menu les exploits très catholiques d'un prêtre catholique anglican et marié, qui touché par la grâce, et mû par la pingrerie anglicane en termes d'émoluments de retraite, avait choisi d'embrasser la catholique mais romaine Eglise. Ce que la générosité papale et accueillante de Benoît XVI, Sa Sainteté pour les intimes, avait permis et proposé, et même encouragé.
Le bon Father Bell, c'est son nom, ne se fit pas prier, pour détailler son cheminement fort oecuménique. Il aimait les rites, les cérémonies, la liturgie, la musique. Il avait fréquenté l'armée britannique, une ONG en Afrique, et pratiqué le rite anglican, comme prêtre marié, mais traditionnel libéral et obéissant catholique. La chapelle romaine recrutait, il s'y rendit avec armes et bagages, accompagné de son épouse fidèle, et fier de servir une maison en manque de personnel, charmé de recevoir la visite de quelques journalistes en mal de copie, et d'envoyées spéciales du monde entier.
On peut confesser sans barguigner que cela fit un sacré papier, comme on dit dans le métier.
Et c'est ainsi que le grand public béat découvrit, dans un grand quotidien national du soir, déjà nommé, au moins dans sa version numérique, qu'il y a donc, dans le clergé catholique et romain, un certain "James Bell, curé catholique marié, ancien prêtre anglican".
Passionnant, non ? Et racoleur, avec ça, car il eut été plus exact d'écrire "curé catholique, ancien prêtre anglican, et marié". Pas de quoi se faire sonner les cloches. Mais appelez-moi James !
° ° ° °
En tout cas, on aura bien ri. Comme le disait le bon roi Henri. ° ° ° °
● Nicolas Sarkozy : encore un beau discours à la Chapelle en Vercors Visiter l'idéologie pur beurre, pur sucre, un véritable festival ! Le discours du Vercors, paré de toute la Résistance, pas moins :
Un article passionnant sur l'avenir d'internet, et ce que nous en faisons... - Est-ce que les systèmes nous contrôlent, même astucieusement, ou allons-nous décider de contrôler nous-mêmes les systèmes dont nous disposons, parfois sans le savoir... En d'autres termes, aristocratie, ou démocratie, le débat continue.
● A voir, si vous êtes à Paris, une exposition de Clarisse Rebotier, photographe pleine d'humour, et de légère audace... ° ° ° ° ° ° Son blog : http://www.courirlesrues.blog.lemonde.fr
□ □ □ □ ● D'anciennes trouvailles, utiles ou agréables, parfois... C'est le charme des voyages, nul ne sait jusqu'où ils vous mènent...
