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● Quelques nouvelles, plus ou moins fraîches
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- Fraîches, et joyeuses ?
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● Abyssal, Nicolas, le problème du puits sans fond(s).
:: Selon la Cour des Comptes, le déficit public de la France dépasserait 7%, tandis que la dette publique atteindrait quelque 75% du PIB. Pour l'année 2009.
Dégradation accélérée des comptes publics, niveau des dépenses publiques à 52% du PIB, la situation ne s'arrange pas, mais pas du tout.
Les caisses sont vides, les capacités d'emprunt ne sont pas inépuisables, et l'emprunt Sarkozy ne va évidemment pas améliorer les choses, loin s'en faut.
La dette publique 2008 s'élève finalement à la rondelette somme de 1 327 milliards, pour laquelle nous payons des intérêts, environ 54 milliards d'euros, ce qui représente :
à peu près 2 000 euros par personne ayant un emploi.
Quant à la dette publique, en capital, elle pèse environ 47 400 euros, par actif.
Philippe Séguin, premier président de la Cour des comptes, qui n'est quand même pas un vilain gauchiste, aurait expliqué que la dégradation des comptes publics entraîne le pays dans un risque économique, de baisse de la consommation, et donc de la croissance, déjà négative. D'appauvrissement de l'Etat, mais oui.
L'emballement de la dette pourrait aussi dégrader la signature de la France, sur les marchés financiers internationaux, ce qui signifierait des coûts d'emprunt plus élevés.
- "Il n'y aura peut-être pas de faillite de l'Etat", a-t-il ajouté, optimiste, mais pas rassuré.
● Car les conséquences concrètes sur la vie quotidienne des Français sont inévitables.
En termes de pouvoir d'achat, de services publics, et de protection sociale.
Le déficit annoncé de la Sécurité sociale, 30 petits milliards supplémentaires.
A financer, ... sans oublier les retraites, pour lesquelles "on prépare les esprits", - devinez quoi !
Il va falloir économiser, mais tout ça n'empêche pas Nicolas ... d'annoncer des lendemains qui chantent, et la France qui réussit... Où ça ?
En choisissant de financer par l'emprunt les "dépenses d'avenir", on aperçoit évidemment la dépense, mais une fois remboursé l'emprunt, restera-t-il de l'avenir ? Pas si sûr.
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● La blague du jour
Un certain Jack Lang, trop modeste, laisse entendre qu'il a préféré laisser sa place à Mitterrand, pour le ministère de la Culture. Frédéric, évidemment, pas François, qui paraît-il, n'arrête pas de se retourner dans sa tombe. Encore une blague pas trop drôle.
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● Belles paroles, ma foi !
Seul le prononcé fait foi.
Il suffisait de l'écouter, non ?
:: Pour un beau discours, ce fut un beau discours, plein de belles paroles, pardi !
Nicolas Ier, président en exercice jusqu'aux prochaines, réunit le Congrès, à Versailles, pour causer d'importance, et que sort-il de son chapeau ? Ah !
C'était le premier jour de l'été, et déjà les journées deviennent un peu plus courtes, ce qui prouve que le temps est compté.
"A l'heure de la sieste estivale, les Lotophages avaient coutume de somnoler paisiblement."
● Modeste, notre très cher président, il parle, dit-il, avec humilité, car :
"Nul, dans ces circonstances, n'est assuré de détenir la vérité."
Que nous dira-t-il, alors ? D'emblée il annonce "un changement profond", pas moins, dans la tradition républicaine, - puisqu'au lieu de faire lire un discours à sa place par un quelconque Premier ministre, il peut le lire lui-même, et devant le Parlement, et à Versailles, ah ! quel luxe !
Et cela, dans l'esprit d'une "démocratie apaisée", - d'autant plus que l'opposition paraît non seulement calmée, mais carrément anesthésiée.
● Modeste, mais volontaire et déterminé, bien entendu :
"Je vais aller plus loin."
"Rien ne sera plus comme avant."
"Sachez que ma détermination est totale."
"Rien ne sera plus comme avant."
"Sachez que ma détermination est totale."
● Plein de promesses vertueuses, et déjà victorieuses, comme usuel :
"L'idée selon laquelle nous pourrions nous en sortir en laissant une partie des Français sur le bord du chemin, c'est une idée injuste et c'est une idée fausse."
"Le modèle de la croissance interne dans lequel le progrès social, le progrès humain vont de pair avec le progrès économique, c'est celui qui a toujours permis à la France de remporter ses plus beaux succès."
"Le modèle républicain reste notre référence commune. Et nous rêvons tous de faire coïncider la logique économique avec cette exigence républicaine."
"La crise a remis le modèle français à la mode."
"La crise nous rend plus libres d'imaginer un autre avenir."
"C'est aussi l'avenir de notre culture que je défends. C'est l'avenir de la création. J'irai jusqu'au bout."
"C'est quand la France s'est convaincue que tout était possible qu'elle a été la plus grande. C'est quand elle a épousé l'avenir qu'elle a été la plus forte."
"Le modèle de la croissance interne dans lequel le progrès social, le progrès humain vont de pair avec le progrès économique, c'est celui qui a toujours permis à la France de remporter ses plus beaux succès."
"Le modèle républicain reste notre référence commune. Et nous rêvons tous de faire coïncider la logique économique avec cette exigence républicaine."
"La crise a remis le modèle français à la mode."
"La crise nous rend plus libres d'imaginer un autre avenir."
"C'est aussi l'avenir de notre culture que je défends. C'est l'avenir de la création. J'irai jusqu'au bout."
"C'est quand la France s'est convaincue que tout était possible qu'elle a été la plus grande. C'est quand elle a épousé l'avenir qu'elle a été la plus forte."
● Parole de chanoine, mais laïc, et républicain.
"Nous ne sommes pas menacés par le cléricalisme."
"Je veux le dire solennellement, la burqa n'est pas la bienvenue en France."
"Je veux le dire solennellement, la burqa n'est pas la bienvenue en France."
● Quelques vérités vraies, peut-être, en forme d'aveux, au passage :
"Nous voyons bien que le capitalisme devient fou quand il n'y a plus de règles."
"L'état de nos prisons, nous le savons tous, est une honte pour notre République..."
"Comment se fait-il que nous ayons pris tant de retard ?"
"Si nous ne changeons pas nos pratiques, nous continuerons à scander des priorités sans pouvoir les réaliser."
Ah ! ...
"Je ne fuirai pas mes responsabilités devant la grave question des déficits de nos finances publiques."
● Ah !
Autant en emporte le vent.
Ce fut une belle déclaration de politique générale, riche de fort belles intentions, et de quelques énoncés discutables, mais il n'y eut pas de discussion, hélas.
● Qu'en restera-il, c'est une autre histoire.
Un grand emprunt, au final, quelques milliards de plus, qui viendront s'ajouter à la dette pharaonique de l'Etat français.
Quelques petits milliards, pour boucher les trous les plus urgents.
Il s'agit une fois de plus de tirer sur une vieille ficelle : pour boucher les trous les plus voyants, il suffit, bien sûr, de creuser un plus grand trou.
Mais puisqu'on vous dit que c'est un investissement !
Quelques économistes légèrement apaisés par les senteurs du lotus, applaudissent l'exploit,
évidemment impayable...
Sur la marché des quatre-saisons, la maraîchère fait l'article
"Ah ! La belle laitue ! Elle est pas belle, ma salade ?"
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Le texte du dit discours de Versailles devant le Congrès
http://www.elysee.fr/documents/index.php?cat_id=7
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● Sectes et déviances
:: - Encore un truc sur les sectes ? C'est bon, ça, coco, ça fait vendre...
Le mieux serait de pouvoir en rire, jusqu'à ce que quelques vénérables croyances appartiennent définitivement au passé, et à l'histoire folklorique, - non mais, vraiment !?
Hélas, voir disparaître les marchands d'illusions, - sublimes, forcément sublimes, ce n'est pas demain la veille. Les escrocs, manipulateurs et bonimenteurs, ont pignon sur rue, et pompent allégrement de fabuleux subsides, pas seulement dans la poche des malheureux pigeons, pas seulement sur le dos des bonnes ouailles.
Garant de la Constitution française, et de son respect dans la République du même nom, ce n'est pas le chanoine de Latran qui dira le contraire : les sectes, les croyances, et même les religions, ne sont pas un problème... Mais seulement ce qu'elles font, et ce qu'elles font faire, - ce qui va parfois du petit commerce sans lourdes conséquences, aux manipulations cyniques les plus graves, et parfois meurtrières, quand même.
L'administration publique dispose d'un organisme réputé lutter contre les dérives sectaires, la Miviludes, qui vient de publier son rapport annuel.
Quelques notes de lecture, à partir de ce document public, à lire si ça vous chante.
"Les sectes, les religions, et leurs dérives,
déviances, et autres réjouissances"
déviances, et autres réjouissances"
http://www.scribd.com/doc/16884987/-sectes-et-deviances-
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● haïku zen, série transcendantale
- Où cours-tu ainsi, petit ?, demanda le gourou bienveillant.
- Chercher des sous, pardi !, répondit le mendiant.
- Excellent !, murmura le saint homme.
□- Chercher des sous, pardi !, répondit le mendiant.
- Excellent !, murmura le saint homme.
Extrait du recueil "Faire fortune rapidement, en dix leçons faciles"
Brochure totalement gratuite, sur simple demande.
Evidemment...
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blog 28.06.09
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:: Un blog SGDG
sans garantie du gouvernement
et parfaitement futile, évidemment
http://pacoalpi.blogspot.com/
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:: Et quelques textes de référence :
http://www.scribd.com/people/documents/21977
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