mardi 25 novembre 2008
:: No comment. Que DAL.
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:: No comment. Que DAL.
Sauf erreur, la loi interdit de commenter une décision de justice, sous peine d'amende, en vertu de l'autorité de la chose jugée, et qui l'a été au nom du peuple français.
Il faut donc respecter la loi, et la justice qui va avec.
Sur plainte de la préfecture de police de Paris, l'association de défense des mal-logés et des sans-logis, Droit au logement, DAL, qui avait organisé un campement sauvage en plein Paris, rue de la Banque, en octobre et novembre derniers, a donc été condamnée à verser une amende de 12 000 euros, par le tribunal de police de Paris, "pour avoir embarrassé la voie publique, en y laissant des objets", - ce qui est manifestement illégitime, au regard du code pénal. Article R 644-2 précise l'AFP.
Une autre association, les enfants de Don Quichotte, prise dans le même type d'action, s'est vu confisquer elle aussi ses tentes, pour le même motif.
Après tout, les mal-logés, les sans-logis, les SDF et les pauvres n'ont quand même pas à déranger les beaux quartiers, ça ne se fait pas, entre gens civilisés.
Ils pourraient même aller se faire voir ailleurs, non ? C'est évidemment une question d'ordre public, ça fait désordre.
On va d'ailleurs bientôt installer quelques baraquements provisoires dans le bois de Vincennes, peut-être, pour que personne ne puisse dire qu'on n'a rien fait pour les sans-abri.
Avec l'hiver qui vient, et qui s'annonce réjouissant, cette condamnation ne l'est pas.
Mais elle rassurera les beaux quartiers, les bien-pensants, les bonnes âmes, qui ont, il est vrai, d'autres priorités.
Vite, sauvons les banques et l'ordre public...
Il y aura bientôt près d'un an, le 15 décembre, que l'action de ces deux associations avait abouti à un projet de loi, puis à une loi, dite du Droit au logement opposable, en faveur des mal logés.
Aucune commentaire ?
Et non, décidément.
Aucun rapport avec ce qui précède, bien sûr.
Un sans-abri a été découvert mort, dans le bois de Vincennes, le troisième depuis le début novembre. Les autorités se penchent sur la question.
Nous vivons dans une société formidable.
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:: = à noter = ::
= un exemple, le blog d'une mère de famille, sans logement, deux enfants, la débrouille, les petits boulots, les promesses, la solidarité comme seul refuge.
Un cas parmi des dizaines d'autres, des centaines, sans doute, sur Paris, sans parler du reste, de la précarité ordinaire, de la fameuse loi DALO, des démarches incessantes, - le manque de logements décents et abordables n'est qu'un signe, parmi tant d'autres.
http://untempsderetard.blogspot.com/
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:: Un blog SGDG
sans garantie du gouvernement
et parfaitement futile, évidemment
http://pacoalpi.blogspot.com/
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:: Et quelques textes de référence :
http://www.scribd.com/people/documents/21977
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