vendredi 29 août 2008

:: Brèves du jour et de la nuit

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blog 29.08.08

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::    Bonne rentrée ?

L'école publique ne va pas trop bien, en s'en doutait, et la très prochaine rentrée va permettre de le constater, - la baisse des effectifs des enseignants conduit inévitablement à des classes très chargées, et la baisse des dotations horaires induit un manque probable de moyens, à la fois pour assurer les cours dans des conditions satisfaisantes, et pour soutenir les élèves en difficulté.

... Pendant ce temps-là, l'école privée, sans crier victoire, reste discrète, parce qu'elle profite largement des subventions publiques, en fait à égalité des écoles et collèges publics, et qu'elle dispose en plus de la contribution financière des parents, largement sollicités. Elle a donc plus de moyens, et quelques partisans élus à droite comme à gauche dans les collectivités locales, pour faire bonne mesure.

Le système actuel favorise donc, dans les faits, l'enseignement privé, et c'est bien dans la ligne du "libéralisme" tous azimuts en vigueur, l'éducation à deux vitesses est déjà à l'ordre du jour. Contrairement à l'idéal républicain, pour lequel l'école doit être obligatoire pour tous, mais aussi gratuite, laïque, et ouverte à tous. 

A noter : indirectement, l'Etat contribue au financement de l'église catholique, notamment, de ses bonnes oeuvres et de ses institutions.
C'est parfaitement contraire à l'esprit de la Constitution, et au principe même de la laïcité.
 
●  Sur ce sujet, Caroline Fourest signe un excellent papier dans Le Monde,
http://www.lemonde.fr/opinions/article/2008/08/28/on-acheve-bien-l-ecole-publique-par-caroline-fourest_1088937_3232.html
On achève bien l'école publique, par Caroline Fourest

Caroline Fourest
http://carolinefourest.wordpress.com/



::    Pensée magique, et miracle à La Rochelle

●  "Aimez-vous les uns les autres sinon disparaissez !", cette jolie formule, utilisée par Ségolène Royal, ancienne candidate aux élection présidentielles, et future candidate à la première place au PS, elle l'avait déjà utilisée, dans le feu de la campagne, ... avec les résultats que l'on sait.

Réitérant cette injonction magique, elle précise cette fois-ci, que c'est à prendre "au second degré", et donc, qu'au fond, elle n'y croit pas vraiment.

Elle a tort, parce qu'en effet, le PS et ses alliés ont déjà disparu, hélas, l'aile droite dans les bras de la droite, l'aile gauche dans le grand vide à gauche, et le reste, dans les dissensions internes, la course au pouvoir, et les querelles finalement sans objet.

Disparue la gauche, qui n'a strictement rien à dire d'audible sur la situation actuelle, sur les dérives dangereuses de la droite, ni sur l'état du monde.
Bien sûr, il y a eu quelques molles protestations, quelques phrases alambiquées, et quelques divergences incompréhensibles, sauf pour le sérail.

A défaut d'une gauche qui tienne debout, Nicolas a les mains libres, et ce n'est pas, mais pas du tout, une bonne nouvelle.

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::     Un blog SGDG
sans garantie du gouvernement
et parfaitement futile, évidemment
http://pacoalpi.blogspot.com/
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::     Et quelques textes de référence :
http://www.scribd.com/people/documents/21977
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