samedi 15 novembre 2014

● futiles sornettes et fabuleuses fariboles ●

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futiles sornettes et fabuleuses fariboles

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foutaises, balivernes, billevesées !   

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● exercices simples de démagogie appliquée

-- Mais que demande le peuple ? s’interrogeaient les populaires et les populistes, les démagogues aguerris, les démocrates avérés, et les politiques en espoir d’élections triomphales…
Rome autrefois répondit : du pain, et des jeux.
Dictature populaire, le rêve démocratique, vieux débat.
Soyons sérieux, la foule n’est pas folle, elle s’amuse d’un rien. Les gens sont plus sages qu’il n’y paraît, et plus gentils, plus civilisés, plus simples, moins barbares.
-- Mais que veulent donc ceux qui détiennent le pouvoir, ou croient  le détenir ? Les élites, pas souvent élues, les aristocrates, à qui manque une lanterne.

Les choses changent d’elles-mêmes, faudrait-il les brusquer, les accélérer, les freiner ? Et que faire face à la frénésie de ceux qui nous gouvernent, ou y prétendent, et parfois fréquentent la fureur ?
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● Si les choses paraissent simples,
c’est qu’en réalité, elles sont bien souvent compliquées.
Dans ce cas, pratiquement, il faut considérer les choses compliquées par leur menu détail, minutieusement. Comme si elles étaient simples, en réalité.

Ainsi les choses deviennent plus faciles, et simples,
alors qu’elles semblent compliquées,
elles deviennent simples, avec l’aide du temps.
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● Le temps n’est jamais qu’un présent.
Prenez-le comme il est, c’est un don.

Recevoir un don ne nous libère pas de la dette que nous avons reçue au moment même où nous acceptons ce don, -- la vie, et ce qu’elle implique, le poids de la liberté, la charge de la responsabilité, la dure question de la fraternité, entre autres.

● La dette issue du don initial nous offre la chance d’avoir un devoir,
multiple, celui de vivre, pleinement, librement, notre humanité, si fragile.

Chaque fois que nous y parvenons, malgré les obstacles,
chaque fois que nous partageons équitablement les difficultés,
nous découvrons du même coup le plaisir profond d’être présents
parmi les êtres humains, partenaires de l’oeuvre humaine,
acteurs de nos vies, auteurs de nos travaux, si menus soient-ils.
Menus détails où se niche la saveur des choses.

● L’accumulation de ces moments-là, menus plaisirs, de ces ouvrages d’art ou de ces simples tâches, c’est ce qui crée nos richesses, et la beauté de nos territoires. La beauté de nos villes, de nos jardins, de nos campagnes, de nos monuments, de nos paysages, -- la belle ouvrage est source de richesse, elle masque aussi nos manquements, nos erreurs, nos oublis, nos faiblesses.

Nos richesses sont le résultat de nos travaux, de nos ouvrages, de nos oeuvres, de nos techniques, elles demeurent améliorables.
La sagesse ne se perd pas d’être partagée.
La folie hélas ! est de même contagieuse et envahissante...

Nous voilà dès lors solides et fermes comme le roc,
qui repose sur la grève, au pied de la falaise.
Au pied du mur.

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● Nos richesses ont un source,
les petits ruisseaux font les grandes rivières,
les grands fleuves font les océans, sauf exception.
Ainsi la fortune sourit aux riches, qui le deviennent encore plus,
elle boude les pauvres, qui n’ont rien d’intéressant,
ils ont le coeur sur la main, mais pas grand-chose d’autre,
pas de chance !

Dans la population mondiale, les plus riches pèsent pour environ 20%,
tandis que les plus pauvres représentent à peu près 80%,
-- ça n’empêche personne de dormir, ou presque.
Le quotidien réel de la grande majorité, c’est une pauvreté plus ou moins misérable, c’est à dire le manque ordinaire de l’essentiel, et du simple nécessaire.

A l’échelle du globe, pourtant, les paysans, les ouvriers, les démunis et les autres, sont les producteurs réels de l’ensemble des parcelles de richesse qui circulent, et s’accumulent ailleurs, dans les océans financiers, qui ont oublié les petits ruisseaux d’où ils viennent.

● Marchant gaiement sur la tête, nous contemplons dévotement l’or et l’argent, les palais boursiers, les temples de la finance, le cours des actions, les titres obligataires, et consorts, -- comme si l’avenir de la planète, celui de l’humanité, en dépendaient. -- Est-ce ainsi ?

Las Végas, ses machines à sous, -- un réseau de casinos et de salles de jeux recouvre la planète des riches. Un réseau fabuleux de temples, d’églises, de mosquées, de basiliques, de lieux de culte, de monastères, de couvents, de toutes religions, de sectes, et autres formidables machines à collecter les richesses des pauvres, complète le tableau.
Les prédateurs font fortune, on applaudit bien fort.

N’oublions pas non plus les Etats, et leurs cohortes de fonctionnaires méritants,, de militaires courageux, de gendarmes, de policiers, de forces de l’ordre, d’entreprises sécuritaires, de mercenaires, d’espions et d’officines en tout genre, et de prédateurs de tout poil -- sur lesquels le capitalisme mondial a mis la main, et trouve ainsi cheptel docile.
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● Le vent circule sur le sable,
il dessine le désert.
Comme une porte ouverte,
sur l’immensité.
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Où l’on constate que les ressources s’accumulent, quand elles ne circulent pas. elles engorgent les marchés, et épuisent les disponibilités.
Thésauriser ne vaut rien, vaine prudence.
Baisse des cours et des prix, trop d’argent détruit, et tue l’argent !
Crise permanente programmée, le système glouton ne parvient jamais à engloutir sa propre richesse. Eblouissante perspective.
Papier-monnaie, valeurs fiduci    aires,  illusion en laquelle nous avons foi, ayant choisi d’y croire. En avions-nous tant besoin ?

La richesse étouffe sous le poids de la richesse, et meurt d’apoplexie. de pléthore, de surcharge, de son propre excès. Gangrène. Vermine.
Pas de chance, finalement, pour les prédateurs non plus.

Il est dès lors peu utile d’épargner, de thésauriser, d’économiser, d’épargner, au delà des besoins basiques du quotidien prévisible.

Mieux vaudrait voyager léger, ne plus s’encombrer de biens surnuméraires, qui vous entourent d’une barrière mentale, lourde comme cuirasse, et risque de vous enfermer dans les ghettos clinquants des trop riches.

Néanmoins, ne choisissez pas pour autant d’être parmi les plus pauvres, ceux qui sont trop pauvres, et n’ont d’autre solution que de tendre la main, en espérant que les passants ne verront pas qu’un coeur humain encore vivant occupe déjà la dite main. En quête d’un don.

● Il y aurait bien une solution simple et évidente, à savoir : n’être ni trop pauvre, ni trop riche, -- c’est la voie des classes dites moyennes, qui espèrent sortir de la moyenne et grimper dans l’échelle sociale, en prenant le fameux ascenseur social, qui n’existe que dans les rêves des technocrates, et parfois des pédagogues et autres rêveurs.
Foutaises !
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● avions-nous le choix ?

Il existe donc un marché mondial du travail, dont les pays riches sont les donneurs d’ordres, les commanditaires, les bénéficiaires, les clients, et dont les pays émergents sont les fournisseurs pleins de bonne volonté.
Ce que produit le marché du travail, c’est du travail, de la force productive, de la productivité, la capacité de produire des biens ou des services, -- au meilleur prix. Le meilleur pour qui ?

Le travail serait ainsi une marchandise comme une autre, une ressource exploitable parmi d’autres, et même un marché ouvert pour les spéculateurs et prédateurs de tout poil, -- ce à l’échelle de la planète, bien sûr.

Conséquence probable, notre temps ne nous appartient pas, -- nous dépendons individuellement et collectivement de la répartition des ressources disponibles, de la démographie comme elle vient, souriante, mais pas partout, et de la bonne volonté des prédateurs.
Du marché mondial. De la logique du meilleur prix.
Le servage aurait-il disparu ?

On peut facilement diviser le temps, la durée de la vie, celle d’une simple journée, ou d’une année, ou d’un siècle, exactement en trois tiers, a priori égaux.

L’échelle sociale de même n’a en réalité que trois étages, quoi qu’on dise.
Et si l’on subdivise chaque étage en trois tiers, pour simplifier, ce schéma fournit neuf statuts potentiels, neuf étapes du développement, à peu près.

En termes de besoins, disposer d’un revenu réel minimal correspond tout simplement au niveau de l’élémentaire survie, celui qui permet de vivre dans la dignité, de prendre soin de soi et des siens, proches ou lointains.
Ce qui est encore loin d’être acquis.

Dans la réalité sociale, les entreprises fonctionnent gentiment comme si elles s’offraient les moyens d’acheter les services de leurs dirigeants, sans regarder à la dépense, -- parfois on parle de ponts d’or.

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Il y a un temps pour tout, dit-on.
Apprendre, découvrir, expérimenter,
travailler, produire, récolter,
distribuer, partager, échanger…

Peu ou prou, ce que nous obtenons, nous le partagerons, le meilleur ou le pire, richesses ou misères, le bilan final ne nous appartient pas, il sera héritage pour les générations futures, s’il en reste.
Mais quel joli cadeau !

* * *

Utopie, mode d’emploi

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Nous dépendons visiblement, sensiblement, de ce que nous aimons,  de ce que nous aimons faire, dire, connaître, échanger. Et nous aimons travailler, créer, inventer, trouver des solutions, bricoler, cuisiner, partager, concocter de belles nourritures, et décrire les problèmes que nous rencontrons, parfois.

Et nous aimons aimer, le plus souvent, et non pas haïr ou détester, nous préférons le bien-être au mal-être, sauf exception. Nous aimons l’amitié, et non pas la discorde, sauf nécessité. Nous aimons critiquer, discuter, expliquer, contester, et même râler. N’hésitez pas !

-- Faudrait-il que les choses soient compliquées, et non pas simples ?
Aimer ce que l’on fait, faire ce que l’on aime, rien de plus simple.
Nous sommes, pour une part, ce que nous faisons, nos études, nos recherches, nos travaux, nous sommes nos loisirs, nos jeux, nos divertissements. Nos amours. Nous sommes aussi notre travail, qui nous enseigne à travailler, nous forme, nous enrichit d’expérience, de savoir-faire.

● Travailler ne signifie pas toujours disposer d’un métier, ni d’un emploi.
L’emploi suppose un employeur, qui offre le pli sous lequel se plie et ploie l’employé, hiérarchie de droit quasi divin, pyramide au service des pharaons, l’ordre règne, sous le règne des prédateurs.
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● Le chômage en France bat des records, le manque d’emploi, paraît-il.
Le chômage n’est qu’un moyen de formater les esprits, de peser sur les salaires, de désigner les dociles, d’exclure les autres, ceux qui relèvent la tête. C’est aussi un formidable gaspillage, une gabegie, un énorme manque à gagner, pour l’économie de marché, pour l’Etat, et son Trésor public, et une charge pour les contribuables, qui se retrouvent à financer des entreprises pas toujours méritantes, loin de là.

Grosse ficelle... Le village utopique savait s’organiser autour du travail disponible, en fonction des saisons, des récoltes, des besoins concrets, des évolutions naturelles de la population locale. La machine industrielle a balayé cette logique simple, robotisation des esprits.

● Le travail comme le reste, ça se partage, au long de la vie, en fonction des moyens de chacun, de ses connaissances, de ses savoir-faire, de ses disponibilités, de ses centres d’intérêt, entre autres.
La vie active !
Nous acceptons cette expression qui orne le travail rémunéré de toutes les vertus, dont un salaire, et laisse le reste du temps dans un no man’s land quasi végétatif… Stupide et méprisant.

● L’entreprise moderne ne veut plus “donner” des emplois et du travail, et laisse sur le bord de la route plus de dix pour cent des travailleurs. C’est le  signe qu’elle n’est plus moderne, mais caduque et obsolète, démodée et dépassée. Il est grand temps de passer à autre chose.
Coopérative. Ou similaire.

L’agriculture industrielle, l’industrie productiviste, l’économie triomphante, reposent sur le “volant” du chômage, variable d’ajustement, sur les disparités nationales, et sur la concurrence internationale, c’est-à-dire sur le modèle misérable de la misère globale.
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● Remplacer le chômage par du travail !

Le droit à un travail décent et correctement rémunéré fait partie des droits fondamentaux comme conséquence du principe de l’égalité des citoyens face à l’emploi. Le droit à l’emploi est un droit positif, qui devrait s’appliquer à toutes et tous, sans discrimination, et non pas dépendre du bon vouloir des employeurs, privés ou publics.

Le droit au travail découle du principe de la dignité humaine, le droit au chômage est une simple escroquerie !

Dès lors envisager de supprimer le chômage au nom du droit au travail, est de simple logique.
Pour les salariés comme pour les employeurs, ce serait tout bénéfice, et une simplification administrative vraiment appréciable !

Triste nouvelle, en revanche, pour les employés des nombreux organismes qui vivaient sur le dos du chômage, -- Pôle emploi, Apec, les Assedic et autres Unedic, parmi tant d’autres.

Et il faudra réexaminer le budget de la Sécurité sociale, celui des mutuelles complémentaires, notamment, qui n’existent que par dérogation, et pour cause de déficience du régime général.
Vaste programme, simplifier le système !

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sornettes
futiles
stupides
et fabuleuses
fariboles
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Et si le problème de l’emploi était ailleurs, -- à savoir dans la nécessité inéluctable de mettre fin au chômage, qui pèse non pas sur le “marché” du travail, mais en réalité sur l’ensemble des citoyens, et ce tout au long de leurs vies ?

L’individuel n’existe que grâce au collectif.
Sinon, il disparaît, faute de ressources.

Le cycle de vie de la cellule humaine unitaire repose sur les conditions réelles de son développement, de sa reproduction, de son épanouissement, et sur la répartition des ressources accessibles. Nos villes sont un système de distribution de l’espace, une modalité organisée de partage, pas vraiment équitable, en fait.

L’urbanisation globale complète la mondialisation, et réciproquement, -- les territoires locaux en sont éparpillés et dispersés en micro-phénomènes humains, compactés par le rouleau compresseur de la macro-économie.

Ce qui s’échange alors, c’est de la capacité à modifier le monde, ses usages et ses outils, c’est-à-dire de l’information et de la communication, dont la finalité est ou serait de produire et d’investir, de mieux en mieux, ou à défaut de plus en plus. Mais… Ce processus a ses limites, matérielles et humaines, écologiques et économiques, -- plus il se développe, plus il s’épuise.

La vie apparaît là où elle n’est pas, elle disparaît là où elle est, ainsi viennent les déserts, là où étaient les océans. Tropismes naturels. Mais peut-être avons-nous notre mot à dire !
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● quelques simples mesures, musique !

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Le code du travail … révisons !
Le droit au travail pour tous, sana discrimination
Le droit à un revenu universel unique et individuel
Le droit universel  à un salaire de base décent et suffisant

L’écart maximal entre les salaires du plus bas au plus haut ... révisons !
L’écart maximal entre les revenus du plus bas au plus haut
Réduire l’échelle aux niveaux 2 à 8, supprimer 1 et 9 !
Diminuer l’écart au revenu médian.
Sept échelons suffisent-ils ?

Mettre fin au partage de la misère, où qu’elle soit,
inventer une société équitable et juste, sans discrimination,
viser les valeurs médianes, et s’en rapprocher progressivement

Créer les conditions d’existence
d’une humanité pleine d’humanité !
-- et non l’inverse...

Sornettes, on vous l’avait bien dit !
Fariboles !
Mais y aurait-il un autre choix ?

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Ce que nous sommes, en somme.

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un blog, sans garantie aucune !

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une autre approche du même thème :
http://www.pierrerabhi.org/blog/index.php
le blog de pierre rabhi


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