jeudi 12 avril 2012

● La Lettre de Nicolas


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La Lettre de Nicolas

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La foule adorait les bonimenteurs

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En dépit du prix considérable de la tonne de papier, car il en fait des tonnes, vous avez du courrier, électrices, électeurs, et chers, très chers concitoyens... Il vous a écrit, personnellement, et il a même signé de sa blanche main, le document. Franchement, il aurait pu résumer, le fond insondable de sa pensée nourrie aux meilleures sources, et dans les profondeurs de son intellect, - "il a plusieurs cerveaux", aurait dit la Première Dame.
Si vraiment le coeur vous en dit, via le lien du fichier ci-dessous, visitez cet inénarrable texte, long d'une trentaine de pages, trop long, mais rempli de sentiments, de préjugés, d'affirmations péremptoires, d'arguments spécieux, d'opinions douteuses, de promesses aussi vides que d'habitude, mais toujours aussi pleines et débordantes d'excellentes et mirifiques  intentions.

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LETTRE DE NICOLAS SARKOZY AU PEUPLE FRANÇAIS  

http://www.scribd.com/doc/88288114/Lettre-Aux-Francais-2012

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Bien relu abondamment, on peut se le demander...

Il écrit :
C'est une question morale.
Il voulait dire :
C'est une affaire* de  morale.

*Les affaires ne manquent pas, pas toutes morales, il est vrai.



Il écrit :
Cette politique a totalement échoué.
Il voulait dire :
C'est la solution d'avenir !

*Il a écrit les deux, en mélangeant un peu son camp et l'autre.



Il écrit :
Tout cela ne serait évidemment que des vœux pieux !
Il voulait dire :
Tout cela ne sera évidemment que des vœux pieux !

Il écrit :
Je veux vous convaincre de croire...
Il écrit :
Je n'ai jamais cru, je ne croirai jamais...

*Il a écrit les deux, en mélangeant un peu tout et son contraire.


NdT : Croire, ne pas croire, sans doute est-ce une question morale.

Il écrit :
Ce qui est vrai, c'est que, pour ma part, je l'ai fait dans la transparence et dans la
franchise.
Il voulait dire :
… pour ma part, j'ai fait dans la transparence et dans la
franchise.


Il écrit :
un contre-message absolu
Il voulait dire :
un contre-message absolu
... en effet !


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Découvrez la Novlang 2012 :

"Une société sans frontières est une société sans respect.

Un pays sans frontières est un pays sans identité.

Un continent sans frontières et un continent qui finit

par élever des murs pour se protéger...


Aidez -moi à construire la France forte.


Nicolas Sarkozy"



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Novlang 2012 :

Traduction de ce galimatias :


La frontière, c'est l'identité, l'identité c'est le respect …

- et nous élèverons des murs pour nous protéger...

des Barbares très barbares qui approchent !

Tous à la frontière, c'est Valmy !


Mais que dit-il, en fait, sinon qu'il campe sur une ligne Maginot révolue,

ou prétend-il qu'il respecte les frontières, en Afghanistan, en Afrique, ou ailleurs ?


Il réclame des frontières, et c'est ce qui lui donnerait une identité,

un pays, sinon se sentirait-il apatride ? Étranger ? Perdu ?

Abandonné de son propre camp ?

Pour cause de Bérézina...


Quant au continent, le voilà affublé d'une muraille de Chine, ou d'un Rideau de fer ?

Ce n'est plus d'actualité, et pas vraiment respectueux de nos voisins, proches ou lointains.

La folie serait de s'enfermer, et bientôt d'être à enfermer, - pour incontinence verbale.


Quant à la France forte, celle du Fouquet's, des affaires, de la dette publique, des promesses oubliées, sitôt que prononcées, il faudrait la "construire" ? Bouygues et quelques autres se frottent les mains. D'avance, merci !


Et l'aider de surcroît à réparer les pots cassés, en serrant la ceinture ? Basta !



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Sur une chaîne publique on line :
http://www.francetv.fr/info/les-50-derniers-jours_74591.html

http://www.francetv.fr/info/presidentielle-2012/


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Le billet de ce 12/04/2012

Le billet précédent :

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Demandez le programme ! L'autre...

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A chacun selon ses besoins, de chacun selon ses moyens,
dans le respect des principes républicains, démocratiques, laïques et européens,
ce serait finalement assez simple, exactement logique, donc raisonnable.

Le tour de la question

● L'Europe entière ou presque souffre d'un chômage considérable, aux alentours de 10 %. Si le PIB était directement issu de la richesse produite, cela représente un manque à gagner du même ordre, ce n'est pas rien.
La manière de résoudre cet état de fait laisse à désirer. Le retour au plein emploi est pourtant simple à organiser, il suffit de partager le temps de travail nécessaire à la production de biens ou de services par le nombre de personnes en mesure de l'accomplir.
En France, les 35 heures hebdomadaires ont été fort décriée par la droite, mais avec environ 10% de chômeurs, il faudrait encore baisser le temps de travail hebdomadaire, et passer directement à 30 heures par semaine, voire moins, tant que le plein emploi ne sera pas atteint.
Le droit au travail, pour tous, avec une rémunération décente et suffisante, une formation si nécessaire, et des conditions de travail respectueuse de chacun, de sa santé, de ses possibilités, et de sa fatigue, il faudrait l'inscrire dans la Constitution, s'il n'y était déjà...

On entend déjà le patronat au grand complet s'écrier que ce serait un grand risque, pour l'investissement, les profits, les petits bénéfices, les dividendes et les actionnaires, d'organiser le temps plein pour tous, et que le chômage, ils n'y peuvent rien. Mais s'ils sont incapables de partager la charge de travail entre leurs équipes, il faudra bien se débarrasser de ces incapables profiteurs, qui coûtent vraiment beaucoup trop cher aux producteurs, aux salariés, dans leur ensemble.

Si le chômage n'était plus un problème, et si la solution était de s'organiser pour le supprimer, on pourrait examiner la conséquence de sa disparition, à savoir l'augmentation réelle du pouvoir d'achat, d'au moinss 10% pour atteindre un seuil suffisant de développement, et donc de retour à la croissance.


● L'Europe entière ou presque souffre d'un manque de croissance, et se trouve en fait à la limite d'une récession, qui induit une catastrophe qui se nomme chômage, absence d'emplois disponibles pour les jeunes, les seniors, les femmes, et la perte de revenus correspondante nuit évidemment à la consommation des ménages, et donc aux entreprises qui produisent des biens de consommation, et distribuent des services à la population.

C'est une spirale sans fin, qui enfonce les économies européennes dans un gouffre sans fond.
Pendant ce temps-là, le système financier se gave de profits, de subventions, de crédits à taux fort bas, et tente de masquer sans vergogne ses responsabilités de "patron des bourses" et du casino financier mondial, dans la situation du globe. A quoi bon sauver les banques, et la spéculation, si c'est pour obtenir une si massive gabegie ?

En fait, une société équitable trouverait ses ressources dans la satisfaction des besoins de la population, et pas seulement dans la satisfaction béate des plus riches et des plus puissants, et elle s'occuperait "en priorité absolue" des besoins élémentaires du plus grand nombre, - pas l'inverse !

Redistribuer les ressources de manière plus équitable est possible : il suffit de rapprocher les salaires et les revenus du salaire et du revenu médian. C'est à dire de la ligne de partage entre les 50% de la population la plus riche, et l'autre moitié. Et de réduire rapidement l'écart entre les plus hauts et les plus bas. Une gradation de l'échelle de 1 à 9 serait un bon début. Elle libérerait du pouvoir d'achat pour la majorité, sans trop rogner les plus privilégiés.


● L'Europe entière ou presque souffre d'un manque  de travail, de croissance, et de revenus équitables. Obtenir plus de richesses, globalement, suppose d'aider les pays les moins avancés, dans le développement de leur propres richesses, en Europe aussi bien qu'ailleurs, de manière à élargir les marchés, et non pas à les refermer sur nos petites frontières égoïstes et à courte vue.

L'ombre de la dette américaine pèse sur le monde entier, et les places boursières font semblant de s'inquiéter de la dette européenne ? Pur faux-semblant, astucieuse manipulation. Inventons un nouveau Plan Marshall, européen, et ouvert à tous. Nous devons impulser une société plus intelligente, plus équitable, et plus généreuse : c'est ce que nous partageons qui nous enrichit, et non ce que nous croyons garder pour un avenir étriqué et douteux.

Mais commençons dans notre propre jardin, où pousse la mauvaise herbe, celle qui s'enrichit sans travailler, sans produire, et se comporte comme les prédateurs du système, qui prennent sans rien donner en échange. Enrichissement sans cause, injuste et condamnable. Interdire le recours aux paradis fiscaux, les financements occultes, les valises de billets qui circulent incognito, et encouragent la corruption, supprimer les avantages indus, les superbonus, les parachutes dorés, et mettre en place une fiscalité équitable pour les entreprises et les particuliers, ce serait finalement  simple bon sens, exactement logique, donc raisonnable.


● Le chômage, le pouvoir d'achat, la fiscalité, le droit au travail pour tous, un salaire et un revenu décents, et une imposition raisonnable et réfléchie, équitable, cela ne suffit pas, bien sûr, pour sortir de l'ornière où nous ont jetés les gouvernements européens de tout poil. Certes.
Nous aurions aussi besoin urgent d'un vrai printemps européen, et par contagion, d'un printemps mondial.
Et justement, dans l'hémisphère Nord, il vient !



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08/04/2012


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