samedi 15 janvier 2011

● Tunisie : la liesse populaire.

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● Tunisie : la liesse populaire.



La dictature féroce et sanglante de Zine Ben Ali et de ses commensaux est tombée, avec la fuite de l'intéressé et de ses proches, vers l'accueillante et souriante Arabie saoudite. La coupe était pleine.

Couvre-feu, état d'urgence, et jusqu'à quand ? 

La police et l'armée tunisiennes s'affichent pour ce qu'elles sont, les représentantes de l'ordre en place, qui n'hésite pas à tirer sur les manifestants, si l'ordre leur en est donné.
Jusqu'à nouvel ordre, ou jusqu'à ce que la justice puisse faire son travail, et juger les responsables, et leurs complices encore en place. La coupe est toujours pleine.

Quant à la France, qui a proposé son aide ( ! ) pour ramener le calme à la police tunisienne par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie, elle a suffisamment montré à quel côté, sous le régime Sarkozy, allait ses préférences politiques.

Cette France-là n'a pas honte de ses relations complices avec bien des dictatures, des régimes policiers, quelques monarchies archaïques ou pseudo-religieuses, pas vraiment respectables, les affaires sont les affaires !

Mais là aussi, la coupe est pleine, et si Michèle Alliot-Marie hélas ! ne l'a pas compris, rien d'étonnant.



Le printemps tunisien, encore incertain, pourrait rappeler à quelques autres, voisins ou non, que les dictatures ne sont pas éternelles, que l'oppression et la répression n'ont qu'un temps, ou encore, que la démocratie ordinaire est plus supportable, mieux acceptable, et moins coûteuse.

Les dictateurs se nourrissent des libertés qu'ils prennent avec la liberté, ils s'enrichissent des jolis contrats que leur offrent d'autres prédateurs, complices de corruption et de malversations, avides comparses de détournements discrets de fonds publics et autres pots-de-vin.

Le pouvoir corrompt. Absolument. 
C'est pourquoi il est sage d'en limiter les inévitables dégâts, directs et indirects, grâce à la séparation des pouvoirs, et à leur contrôle démocratique.



Le Conseil constitutionnel tunisien a prononcé la "vacance" du pouvoir, et nommé un président par intérim, l'actuel président du Parlement, sauf erreur. Quant à l'actuel Premier ministre, il sera probablement en charge de l'organisation des élections présidentielles, - en toute transparence, n'en doutons pas...

Après s'être enfin débarrassé d'un dictateur, et de 23 ans de dictature, la Tunisie rêve qu'elle respire enfin l'air de la liberté, et ce n'est pas rien.

Quant à la suite de l'histoire, la liberté est un combat.

Pas toujours gagné. Mais pas toujours perdu non plus...

- Quelques ambitieux candidats à l 'asile politique en Arabie saoudite ?


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15 01 11 le blogue

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