samedi 6 mars 2010

● Brèves du jour et de la nuit ●



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● Brèves du jour et de la nuit ●


:: En catimini, ce samedi, Nicolas de bon matin s'est faufilé au Salon de l'agriculture, en dehors des heures d'ouverture au public, et sur la pointe des pieds. Il faut dire que les revenus des agriculteurs ne sont pas à la fête, et sont même à la baisse, pour la deuxième année consécutive. Son excellence en tout était donc dans ses petits souliers, pour changer. Car concurrence oblige, les subventions qui alimentaient une production agro-industrielle prolifique et mirifique s'épuisent, d'une part, et les consommateurs, touchés directement ou non par le chômage, se serrent un peu plus la ceinture.

Moroses, les perspectives, et Nicolas n'avait plus la moindre promesse crédible à claironner, il s'est donc fait très, très discret.
Allez, quelques millions de prêts bonifiés par dessus le marché, pour augmenter la surproduction, ça ne vous dit rien ?
Vous n'avez plus rien, et la peau de chagrin comme revenu, endettez-vous, c'est pas cher !
Ah ! Au passage, quelques cadeaux pour les banquiers, la recette éculée fait-elle toujours de l'effet...
Pas si sûr...

Selon Le Monde : En six mois, plus de 40 000 demandes de RSA (revenu de solidarité active) ont été déposées par des agriculteurs, en plus des 19 000 dossiers de RMI déjà existants.

Labourage et pâturage, bientôt la rage ? Une vieille histoire calamiteuse.
Mais on va aussi bientôt reparler des retraites des agriculteurs, et notamment des pensions de réversion, du minimum vieillesse, et autres réjouissances. La cinquième puissance économique mondiale, paraît-il, cache bien son jeu.
Et réciproquement, imaginez l'état du monde, à partir de ce repère.



Un jour sans Sarko ? Vraiment ?

No Sarko Day ! Le 27 mars 2010 seulement ?

http://www.dailymotion.com/video/xc9cfx_no-sarkozy-day-le-27-mars-2010_news

http://www.no-sarkozy-day.fr/



No Sarkozy Day le 27 mars 2010
envoyé par Dyo94. - L'actualité du moment en vidéo.


Un jour sans patates ? Vraiment ?

:: On nous annonce, à Bruxelles, l'autorisation d'une pomme de terre transgénique, dont le capital génétique serait doté de propriétés antibiotiques. Voilà de quoi inquiéter sérieusement, à cause du risque de développer des résistances aux antibiotiques, d'une part, et de contaminer simultanément les autres variétés de pomme de terre, d'autre part, puis les animaux et les humains, qui les consommeraient.

Au passage, la même inquiétude pèse sur l'ensemble des produits OGM, qui disséminent dans la nature des petits bouts trafiqués d'ADN, dont la destination finale est, en réalité, toujours inconnue. Certes, la nature est variable par nature, elle produit des merveilles et des poisons à profusion, dont ces petits virus qu'il est si difficile parfois d'éliminer. Pas la peine d'en rajouter.


Un jour sans séismes ? Vraiment ?

:: La Terre n'en finit pas de trembler, après Haïti, le Chili, et ce n'est évidemment pas fini. On en avait presque oublié qu'à force de reconstruire, par petits bouts, un monde instable et dangereux, finalement plutôt malheureux et mal en point, mieux vaudrait peut-être se décider à construire, de fond en comble, une planète vivable et viable, c'est-à-dire débarrassée de ses prédateurs et de leurs commensaux.

Et voilà, par où commencer !


Un jour sans dettes ? Vraiment ?

:: La Grèce n'est pas seulement le berceau de notre civilisation occidentale, la source fragile et rêveuse d'une démocratie prospère et généreuse, sans oublier les fondements de la philosophie, de la pensée scientifique, et du commerce astucieux. Elle est aussi devenue le mouton noir de l'Europe pour cause de dettes considérables et inconsidérées, un temps maquillées de frais par une banque américaine, qui en a profité pour spéculer sur une baisse de l'euro.

A part la Grèce, l'Islande, l'Espagne, le Portugal, la France, l'Allemagne, ont également de fort belles dettes, dit-on, que l'Europe et l'euro supportent plutôt bien, en attendant des jours meilleurs. Mais la Grèce s'est vue contrainte à lancer un vigoureux plan d'austérité et de restrictions, que le gouvernement socialiste sauf erreur s'est chargé d'appliquer.

Impôts supplémentaires, baisse des revenus et salaires, baisse de la consommation, et des prix, allongement de la durée de cotisation et baisse des retraites, aggravation de la récession et déflation, voilà ce qui guette la population grecque, et seuls les plus riches seront épargnés, comme d'habitude.

L'enjeu réel, ce n'est pas tant la dette grecque, qu'après tout la riche Europe peut parfaitement financer, c'est la capacité d'imposer l'austérité, qu'il s'agit de tester. Et si le gouvernement grec parvient à exiger et obtenir une baisse sensible des niveaux de vie de la population laborieuse, la recette pourra resservir ailleurs.

Inversement, la grogne populaire grecque, la résistance aux dérives capitalistes, pourraient bien servir d'avertissement, et d'exemple.

A suivre, donc.


samedi 6 mars 2010

blog 06 03 10

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:: Un blog SGDG
sans garantie du gouvernement
et parfaitement futile, évidemment
http://pacoalpi.blogspot.com/

:: Et quelques textes de référence :
http://www.scribd.com/people/documents/21977
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