lundi 2 juillet 2012

*le voyageur*

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* le voyageur *
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C'est un homme, un migrant venu d'ailleurs, nomade, errant comme papillon.
Il avait aperçu une lumière, là-bas, au fond, à l'horizon, et il était parti,
sur cette illusion, que la lumière serait signe de liberté, ou peut-être d'égalité.

C'est un homme, mais il y eut d'abord des femmes et des enfants,
tous embarqués dans la même galère, des soeurs et des frères de misère,
simple et pauvre fraternité, en rêve de liberté. Vivre, et non survivre.

Le voilà sur le sable, sur la grève, porteur de valise, mineur de fond,
Il a laissé ses poumons et son souffle, là-bas, dans les mines, uranium, charbon,
qu'importe, il s'agissait de trouver quelques sous, quelqu'argent, dur métal.
Y aurait-il aussi abandonné ses entrailles, ses racines, et le sel de sa vie ?

Et voici qu'il s'avance, calmement, vers le même horizon, la valise à la main.
C'est peut-être un retour au pays dont il avait rêvé, il y a bien longtemps.
Ou la poursuite vaine du même chemin, qui laisse deviner l'horizon commun.
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dimanche 1 juillet 2012

□ Carnet de bord, ce jour


Carnet de bord, ce jour
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Bientôt les vacances ?
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Chemine l'eau du ruisseau, puis elle devient rivière et océan.
Et se perd dans les nuées, les nuages, les orages, les moussons,
circulant inlassablement, mouvement perpétuel, comme
le temps passant, pas sans.

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Périodique et aléatoire, ce petit journal, ou encore carnet de bord, a connu quelques succès, il est aujourd'hui en train de se transformer, une fois de plus, pour devenir une archive, éphémère elle aussi, sans doute.
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Nous voilà déjà bien plus proches du prochain solstice que du passé, puisqu'entrés résolument dans l'été. Léthé fut le nom d'un fleuve mythique, d'où nous tirons le mot léthargie, qui évoque entre autres une estivale et douce somnolence, la sieste post-prandiale, et cette flemme paresseuse, qui invite au farniente.

Ne rien faire qui nuise, - jolie devise.
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01 - 07 - 2012 -

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