2012, année du dragon d'eau...
● lent et long,
comme l'océan,
l'an du dragon ●●●
La Fête traditionnelle chinoise et orientale du printemps, cette année, tombe le 23 janvier prochain, lors de la Nouvelle lune. Festivités à l'horizon, l'année du Lapin sera close, et c'est sans doute une bonne nouvelle !
C'est l'occasion de changer d'ère, dans le calendrier chinois antique. Cette année qui vient sera sous le signe du Dragon d'eau, ce qui désigne aussi, dans la langue chinoise, une lance à incendie, … entre autres. C'est bien sûr aussi l'occasion de quelques vaticinations, pour lesquelles il est d'usage de convoquer les devins, et autres charlatans. Mais n'en croyez que ce qu'il vous plaît, comme il sied.
En provenance directe de la Cité interdite, et du mur des Neuf Dragons, l'image ci-dessous avait vocation à protéger l'Empire et l'empereur des Barbares de toute part, elle attire encore aujourd'hui les touristes de toute part, en flux continus. Elle n'a donc pas perdu toute vertu...
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LE DRAGON de l'année fera-t-il trembler l'empire ?
Imprévisible, éphémère, illusoire, tel est son pouvoir.
Mais quelle est sa puissance, nul ne le sait...
Le sage ouvre l'oeil, au moindre bruit, interdit,
et savoure une tasse de thé vert, Long Jing, dit-on.
Mille songes, dix mille mensonges !
Qui sème le vent récolte du vent, et sinon la tempête.
Et combien de perles bénéfiques nous offrira-t-il ?
Combien de chimères, de monstres grands et petits ?
Combien de griffes et d'orteils, nul ne le sait, dit la légende.
Une année de chance, ou de chances, voilà qui change.
Nous verrons quelques feux d'artifices, étincelants,
et quelques trônes vaciller, joyeusement...
les caniveaux déborderont d'eaux usées, d'abondance.
Alors couleront les larmes du crocodile antique...
Quelques risques d'incendies, ou quelques feux de joie,
quelques projets comme feux de paille, le dragon d'eau
aime les bourrasques passagères et les étoiles filantes.
La citadelle est bien gardée, bardée d'impérissables images.
Mais la pluie viendra-t-elle nourrir les moissons ?
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Petit dragon qui court le long du ruisseau, aurons-nous assez d'eau demain, pour remplir le caniveau ? Et récoltes en abondance, autant que d'eau ?Quelques fleuves se mirent à trembler, dans leur lit, dit-on, Quand vint la terrible sècheresse, suivie, il est vrai,de quelques pluies. Torrentielles. □2012, année du dragon d'eau... □° ° ° ● 12 idées pour 2012 ? C'est le moment, bien sûr, des bonnes intentions. Douze idées neuves, essayons. □ Sans doute est-il possible et souhaitable et nécessaire de s'intéresser à la demande globale d'un bien-être raisonnable. Définir le bien-être tel que nous le désirons communément, en produire les conditions, peu à peu, rien de plus simple... Le droit au bien-être, pour chacun et pour tous, pour chaque être humain, sans aucune exception, voilà une première idée. □ Le marché de ce projet assez commun dépend de la démographie globale, et de l'évolution générale des besoins, il compte donc environ sept milliards de clients potentiels, et autant de fournisseurs potentiels, ce qui n'est pas négligeable. C'est aussi un marché dont la croissance devrait perdurer tant que les besoins inhérents au droit naturel au bien-être ne seront pas satisfaits et comblés. Corollaire : il y a du travail pour tous, selon le vieux précepte : "De chacun selon ses capacités, et à chacun, selon ses besoins". Un droit équitable au travail pour tous et à l'épanouissement qu'il procure, est une seconde idée, sans doute. □ Nous disposons d'une seule petite planète, dont il n'est ni certain, ni acquis, qu'elle soit vraiment habitable. Et même à supposer que cette terre soit notre seule demeure, et notre bien commun, peut-être est-il temps de s'assurer qu'elle ne devienne pas invivable, impropre à la vie, et inhabitable pour nous autres, les humains. Nous dépendons des ressources limitées que nous consommons allègrement, mais déjà les réserves s'épuisent, inexorablement. Et le réchauffement climatique induit par l'activité humaine nous impose de repenser le système économique dont nous sommes responsables, et dont nous dépendons. Le droit à une planète vivable, durable, économe et raisonnable, troisième idée. □ Indubitablement, le temps nous est compté. Et sept milliards d'histoires, uniques et singulières, enchevêtrées, entremêlées, en perpétuel mouvement, constituent le devenir en cours de notre humanité, de notre humaine et commune condition. Chemin faisant, peut-être à mi-parcours, trouver un coin paisible, non loin d'un ruisseau, savourer l'air du temps, et le chant des oiseaux, dans la douceur du soir, relire quelques Quatrains d'Omar Khayyam, ou quelque autre poète, si le coeur vous en dit. La terre est notre jardin, est-il temps d'y songer ? N'est-il pas temps ? □ Le désastre annoncé a bien sûr description : la misère et le manque, la pénurie, qui sont le lot commun de la majorité de cette humanité silencieuse, en peine et en souffrance, trimant pour survivre et n'y parvenant pas. La guerre pour un air sans pollution, pour une eau propre à la consommation, et pour des aliments sans pesticides et autres toxiques a déjà commencé. Quant à la déchèterie mondiale, où s'accumule la poubelle de l'incurie générale et industrielle, elle déborde de toute part, le saviez-vous ? Pourtant, la petite planète regorge de richesses et de ressources, elle baigne littéralement dans la profusion généreuse du soleil, dont nous n'utilisons qu'une parcelle, et pas toujours à bon escient. La crise que nous traversons depuis l'invention du capitalisme et de l'ère industrielle est d'abord une crise de l'énergie, au sens le plus large. La production, la distribution, et l'utilisation raisonnable des énergies disponibles, des ressources énergétiques, est probablement le grand défi de ce siècle. Relevons le défi ! Et notre survie collective en dépend directement. □ La gestion rationnelle des ressources disponibles est probablement la condition d'un développement durable et harmonieux, soutenable et équitable, mais elle dépend du choix démocratique. Inventons un modèle démocratique mondial et éclairé, c'est l'idée numéro six. Rien ne permet de penser que ce serait impossible, vingt-cinq siècles après la naissance de la première démocratie directe, partielle et partiale, il est vrai. Où et dans quel village apparaîtra la première machine à voter à l'échelle du globe, les paris sont ouverts ! Ré-inventons une démocratie efficace et juste, respectueuse du droit et de l'avenir, ce ne serait pas inutile. □ La civilisation de la consommation à tout-va nous emporte, avec ses gadgets et ses rebuts, ses consommables et ses déchets, sans oublier son échec rédhibitoire à satisfaire les besoins basiques de l'immense majorité qui manque du minimum, faut-il insister ? L'ère industrielle nous laisse des montagnes de matériaux à recycler, et quelques milliardaires, - 1140 milliardaires se partageant plus de 4500 milliards de dollars, en 2011, - qui ont fait la preuve de leur incurie, innocents prédateurs finalement toxiques. Avec sept milliards de cerveaux, et quelques neurones disponibles, devenons tous milliardaires, - et utiles ! Septième idée, à concrétiser... Construire une ère post-industrielle viable, et vivable. □ Comment faire, et multiplier les ressources sans les épuiser, et sans fabriquer du même coup, un avenir plus médiocre encore, pour ne pas dire désastreux ? A toutes les phases de la vie, le droit universel au bien-être suppose une organisation réfléchie pour remplir les conditions évidentes d'un bien-être suffisant. Cela va de la naissance à la petite enfance, de la première scolarité à la fin des études, de la fin de l'adolescence aux premiers pas de l'adulte, femme ou homme, enfant ou vieillard, en passant par des conditions de vie, d'hygiène, de santé, d'alimentation, de logement, et d'éducation respectueuses du droit de chacun de s'épanouir dans un bien-être raisonnable. Dans l'hypothèse où cette période de la vie en occuperait le quart, ou même le tiers, - la formation, l'éducation, l'acculturation de cette classe d'âge est un investissement pour l'avenir. Selon les capacités de chacune et de chacun, l'offre de travail s'organise ensuite sur la base du droit au travail, du droit à produire des biens ou des services, dans un partage équitable des tâches, et dans le respect du bien-être des travailleuses et des travailleurs. Organisons le partage permanent du travail, pour que l'idée même du chômage disparaisse. Le travail disparaîtra, et le chômage ne sera plus qu'un mauvais souvenir, - nous serons devenus millionnaires, et peut-être milliardaires, qui sait... Mais l'écart entre les revenus ou les salaires sera réduit, progressivement, de un à neuf, voire moins. Pourquoi donc y aurait-il des écarts de revenus ? □ Nous aurons des villes et des bâtiments, des moyens de transport qui produisent plus d'énergie qu'il n'en consomment, grâce à l'isolation des constructions, au recyclage intégral des intrants, à l'énergie solaire et éolienne, à la géothermie, à la biomasse, - et nos villes deviendront des jardins. Nous remplacerons le carbone fossile par du carbone renouvelable, et les déserts reverdiront, nous y planterons des forêts... Ah ! Que l'utopie est jolie, si nous craignons aussi les lendemains qui chantent... □ ° ° °Quelques pistes restent à explorer, et même à inventer, mais rien ne vous empêche de créer votre propre scénario, et de l'expérimenter... □° ° ° ● Pour mémoire : http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_milliardaires_du_monde_en_2011 ° ° ° ● Les Quatrains d'Omar Khayyamhttp://www.scribd.com/doc/6226809/-Les-Quatrains-Omar-Khayyam □° ° ° ● Le petit catalogue classique, version 1.3 http://www.scribd.com/doc/72036752/%E2%97%8F%C2%A0Le-petit-catalogue-classique-v-1-3-%E2%80%93-2012 □ ° ° °référence de ce document : https://docs.google.com/document/pub?id=1Lrk5SXaemD5ztc55_iMFd2DrNIFfnIO8qSrlIy0jcko ● Ce texte expérimental est un document de GoogleDocs, mis en forme sommairement, et actualisable en quasi-temps réel... Exemple :
□° ° ° etc...
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